Forme galénique / Dosage : Gélule 200 mg Famille ATC : ANTIMYCOSIQUES A USAGE SYSTEMIQUE Classe ATC : ANTIMYCOSIQUES A USAGE SYSTEMIQUE Sous classe ATC : DERIVES TRIAZOLES |
.- Mycoses superficielles :. Kératites fongiques notamment à Aspergillus.. Pityriasis versicolor, dermatophyties cutanées : lorsque ces infections ne peuvent être traitées localement du fait de l'étendue des lésions ou de la résistance aux traitements antifongiques habituels.. L'efficacité de l'itraconazole n'a pas été déterminée dans les onychomycoses.- Mycoses systémiques ou viscérales :. Aspergillomes inopérables symptomatiques.. Aspergillose bronchopulmonaire et pulmonaire nécrosante, y compris chez l'immunodéprimé.. Aspergillose invasive de l'immunodéprimé : l'expérience est encore trop limitée pour préciser la place de l'itraconazole par rapport à l'amphotéricine B, en particulier chez le neutropénique.Quelques observations suggèrent son intérêt en relais de l'amphotéricine B sans qu'il soit possible de préciser la durée utile du traitement d'attaque par l'amphotéricine B.. Chromomycoses.. Histoplasmoses.. Paracoccidioïdomycoses.. Sporotrichoses et autres mycoses rares à germes sensibles. |
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.- Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont de nature gastro-intestinale, en particulier dyspepsie, nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales et constipation.- D'autres effets indésirables ont été rapportés en particulier céphalées, augmentations réversibles des enzymes hépatiques, hépatites, troubles menstruels, sensations de vertige et réactions allergiques (telles que prurit, rash, urticaire et oedème de Quincke), neuropathies périphériques, syndrome de Stevens-Johnson, alopécie, hypokaliémie, oedèmes par insuffisance cardiaque congestive et oedème pulmonaire.- De très rares cas de toxicité hépatique graves, incluant quelques cas d'insuffisance hépatique aiguë d'évolution fatale ont été rapportés chez des patients traités par l'itraconazole. |
CONTRE-INDIQUE :- Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les cas suivants :. chez les patients présentant une hypersensibilité connue à l'un des composants du produit.. l'allaitement est contre-indiqué si le nourrisson est traité par cisapride : si l'enfant d'une mère qui doit prendre de l'itraconazole est déjà traité par cisapride, l'allaitement doit être suspendu pendant toute la durée du traitement maternel en raison d'un risque potentiel d'interaction chez l'enfant (torsade de pointes).. en association avec la terfénadine, l'astémizole, la mizolastine, le cisapride, le triazolam, la simvastatine, l'atorvastatine, le pimozide, le bépridil.- En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.DECONSEILLE :- Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE dans les cas suivants :. pendant le 1er trimestre de la grossesse, en cas de traitement prolongé : l'utilisation en traitement prolongé, notamment au 1er trimestre de la grossesse, sera réservé aux cas mettant en jeu le pronostic vital. Dans les autres cas il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser l'itraconazole au cours de la grossesse. En effet, bien que les données cliniques en nombre limité soient rassurantes, elles concernent majoritairement des traitements de courte durée et les données animales ont mis en évidence un effet tératogène,. en cas d'allaitement : en raison du passage dans le lait, de l'itraconazole et compte tenu de son profil d'effets secondaires, l'allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.- en association avec la quinidine, la buspirone, le tacrolimus, les vinca-alcaloïdes cytotoxiques, la phénytoïne, la toltérodine, le midazolam, l'ébastine, l'halofantrine et l'association luméfantrine + artemether et la lercanidipine. |
MISES EN GARDE :- De très rares cas de toxicité hépatique grave, incluant quelques cas d'insuffisance hépatique aiguë d'évolution fatale ont été rapportés chez des patients traités par ce médicament. La plupart de ces cas sont survenus chez des patients ayant une maladie hépatique préexistante, traités pour mycoses systémiques, ayant des pathologies concomitantes et/ou traités par d'autres médicaments hépatotoxiques. Quelques patients ne présentaient pas de facteurs de risque patents de maladie hépatique. Quelques cas ont été observés au cours du 1er mois de traitement, et pour certains au cours de la 1ère semaine de traitement. Il est recommandé de surveiller la fonction hépatique chez les patients traités par ce médicament. Les patients doivent être informés qu'ils doivent avertir très rapidement leur médecin en cas d'apparition de signes et de symptômes suggérant une atteinte hépatique en particulier anorexie, nausées, vomissements, asthénie, douleurs abdominales ou urines foncées. En cas de survenue de l'un de ces symptômes, le traitement doit être immédiatement interrompu et des examens de la fonction hépatique doivent être réalisés.- Chez les patients qui présentent une élévation des enzymes hépatiques ou une maladie hépatique active, ou chez qui d'autres médicaments ont déjà entraîné une toxicité hépatique, le traitement ne sera instauré que si l'avantage escompté l'emporte sur le risque d'atteinte hépatique. Dans ce cas, la surveillance des enzymes hépatiques est nécessaire.- Une étude réalisée chez le volontaire sain avec de l'itraconazole par voie IV a montré une diminution transitoire asymptomatique de la fraction d'éjection ventriculaire gauche ; se résolvant avant la perfusion suivante. La signification clinique de cette observation, pour les formes orales, n'est pas connue.L'itraconazole a montré un effet inotrope négatif et ce médicament a été associé à des cas d'insuffisance cardiaque après administration par voie orale.Ce médicament ne doit être utilisé chez des patients présentant une insuffisance cardiaque congestive ou des antécédents d'insuffisance cardiaque congestive que si le bénéfice est nettement supérieur aux risques.L'évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque doit prendre en compte des facteurs tels que la sévérité de l'indication, la posologie et les facteurs de risques individuels d'insuffisance cardiaque congestive. Ces patients doivent être informés des signes et symptômes de l'insuffisance cardiaque congestive, doivent être traités avec précautions et doivent faire l'objet d'un suivi des signes et symptômes de l'insuffisance cardiaque congestive au cours du traitement. Si de tels signes ou symptômes apparaissent au cours du traitement, ce médicament doit être arrêté.- Les inhibiteurs calciques peuvent avoir des effets inotropes négatifs qui peuvent s'ajouter à ceux de l'itraconazole ; l'itraconazole peut inhiber le métabolisme des inhibiteurs calciques. En conséquence, la prudence s'impose en cas de co-administration d'itraconazole et d'inhibiteurs calciques.- L'allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.- En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.PRECAUTIONS D'EMPLOI :- Utilisation chez la femme en âge de procréer :En cas de nécessité de prescription chez la femme en âge de procréer, il est indispensable de s'assurer qu'elle n'est pas enceinte et de la soumettre préalablement à une méthode efficace de contraception.- Insuffisance rénale :. L'itraconazole n'est pratiquement pas extrait par hémodialyse ou dialyse rétropéritonéale. . Des variations importantes de la biodisponibilité ayant été observées chez de tels patients, il peut être utile d'adapter la posologie en fonction des concentrations plasmatiques.- Insuffisance hépatique :La demi-vie d'élimination est prolongée chez le cirrhotique (37 +/- 5 heures). Il peut être utile de surveiller la concentration plasmatique de l'itraconazole en cas de cirrhose ou d'insuffisance hépatocellulaire marquée. Il est préférable de ne pas administrer d'itraconazole aux patients présentant une pathologie hépatique lors de traitement par d'autres médicaments sauf si le rapport bénéfice/risque le justifie.- Sujets neutropéniques, Sida :Les concentrations à l'état stationnaire sont généralement plus faibles chez les immunodéprimés et justifient l'utilisation de posologies élevées (400 mg/jour). La surveillance des concentrations plasmatiques peut être utile en début de traitement surtout s'il existe des éléments susceptibles de modifier l'absorption (prise à jeun, réaction du greffon contre l'hôte, diarrhée, mucite), et en cas de suspicion d'échec.- Acidité gastrique :L'absorption est modifiée lorsque l'acidité gastrique est réduite. Ce médicament doit être administré 2 heures avant ou 4 à 6 heures après un médicament diminuant l'acidité gastrique.Chez les patients présentant une achlorhydrie en particulier patients atteints du SIDA ou patients recevant des suppresseurs de l'acidité gastrique (en particulier, anti-H2, inhibiteurs de la pompe à protons), il est recommandé d'administrer ce médicament avec une boisson contenant du cola.- En cas d'apparition d'une neuropathie qui pourrait être imputée à ce médicament, il convient d'interrompre le traitement.- On ne dispose pas d'information relative à une hypersensibilité croisée entre l'itraconazole et d'autres antifongiques azolés. La prudence est de rigueur lorsque ce médicament est prescrit à des patients ayant présenté une hypersensibilité à d'autres azolés. |
ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :- Antihistaminiques H1 non sédatifs : astémizole, terfénadine.Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Diminution du métabolisme hépatique de l'antihistaminique par l'itraconazole.- Mizolastine :Risque de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.- Bépridil :Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.- Cisapride :Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.- Pimozide :Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.- Triazolam :Augmentation des concentrations plasmatiques de la benzodiazépine par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration importante de la sédation.- Simvastatine, atorvastatine (par extrapolation à partir de la simvastatine) (Inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase) :Risque majoré d'effets indésirables (dose-dépendants) à type de rhabdomyolyse par diminution du métabolisme de l'hypocholestérolémiant.Interrompre le traitement hypocholestérolémiant pendant la durée du traitement par itraconazole. En cas de traitement durable par azolé, préférer une autre statine.ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :- Midazolam :Augmentation des concentrations plasmatiques de la benzodiazépine par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration importante de la sédation.- Phénytoïne :Risque d'inefficacité de l'itraconazole et de son métabolite, par augmentation de son métabolisme hépatique.- Halofantrine :Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.Si cela est possible, interrompre le médicament torsadogène non anti-infectieux. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.- Vinca-alcaloïdes cytotoxiques :Majoration de la neurotoxicité de l'antimitotique, par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.- Ebastine :Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long, congénital).- Quinidine :Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, ainsi que d'acouphènes et/ou de diminution de l'acuité auditive (cinchonisme).- Buspirone :Augmentation des concentrations plasmatiques de l'anxiolytique par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration importante de la sédation.- Tacrolimus :Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de l'immunosuppresseur (inhibition de son métabolisme) et de la créatininémie.Contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations plasmatiques de l'immunosuppresseur et adaptation éventuelle de sa posologie.- Toltérodine :Augmentation des concentrations de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.- Lercanidipine :Risque majoré d'effets indésirables, notamment d'oedèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine.- Luméfantrine et artemether :Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.Si cela est possible, interrompre le torsadogène associé. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI : - Anticoagulants oraux :Augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique par diminution de son métabolisme hépatique.Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR ; adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par l'itraconazole et après son arrêt.- Ciclosporine :Risque d'augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur (inhibition de son métabolisme) et de la créatininémie.Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de sa posologie pendant l'association et après son arrêt.- Digoxine :Augmentation de la digoxinémie avec nausées, vomissements, troubles du rythme. Diminution de l'élimination.Surveillance clinique et, s'il y a lieu de l'ECG et de la digoxinémie avec adaptation de la posologie de la digoxine pendant le traitement par l'itraconazole et après son arrêt.- Dihydropyridines (par extrapolation à partir de la nifédipine, la félodipine et l'isradipine) : Risque majoré d'effets indésirables, notamment d'oedèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine.Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.- Hydroquinidine :Risque d'acouphènes et/ou de diminution de l'acuité auditive : cinchonisme lié à une diminution du métabolisme hépatique de l'anti-arythmique par l'itraconazole.Surveillance des concentrations plasmatiques de l'anti-arythmique et diminution éventuelle de sa posologie.- Autres anticonvulsivants inducteurs enzymatiques : carbamazépine, phénobarbital, primidone.Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'itraconazole.Surveillance clinique. Si besoin, dosage de l'itraconazole plasmatique et adaptation éventuelle de sa posologie.- Rifampicine :Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des deux anti-infectieux (induction enzymatique par la rifampicine et diminution de l'absorption intestinale par l'azolé antifongique).Espacer les prises des deux anti-infectieux, surveiller la concentration plasmatique de l'azolé antifongique et adapter éventuellement la posologie.- Sildénafil : Augmentation des concentrations plasmatiques de sildénafil, avec risque d'hypotension. Débuter le traitement par sildénafil à la dose de 25 mg par jour.- Didanosine : Diminution de l'absorption digestive de l'itraconazole en raison de l'augmentation du pH gastrique (présence d'un anti-acide dans le comprimé de didanosine).Prendre l'itraconazole 2 heures avant ou 6 heures après le comprimé de didanosine.- Buprénorphine :Augmentation des concentrations de buprénorphine par diminution de son métabolisme hépatique, avec risque de majoration de ses effets indésirables.Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la buprénorphine pendant le traitement par l'inhibiteur et, le cas échéant, après son arrêt.ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :Inhibiteurs de la pompe à protons, antihistaminiques H2 :Diminution de l'absorption de l'itraconazole, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire. |
Grossesse :L'utilisation en traitement prolongé, notamment au 1er trimestre de la grossesse, sera réservé aux cas mettant en jeu le pronostic vital. Dans les autres cas il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser l'itraconazole au cours de la grossesse. En effet, bien que les données cliniques en nombre limité soient rassurantes, elles concernent majoritairement des traitements de courte durée et les données animales ont mis en évidence un effet tératogène (voir rubrique données de sécurité précliniques).Allaitement :En raison du passage dans le lait, de l'itraconazole et compte tenu de son profil d'effets secondaires, l'allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.Si l'enfant d'une mère qui doit prendre de l'itraconazole est déjà traité par cisapride, l'allaitement doit être suspendu pendant toute la durée du traitement maternel en raison d'un risque potentiel d'interaction chez l'enfant (torsade de pointes) (voir rubrique contre-indications). |
ABSORPTION : Après administration orale, l'itraconazole est bien résorbé ; sa biodisponibilité (environ 55%) est maximale lorsqu'il est ingéré immédiatement après un repas. La prise à jeun diminue notablement sa biodisponibilité. Il existe une forte variabilité interindividuelle.DISTRIBUTION :- Le pic de concentration plasmatique (respectivement 150, 340 et 550 ng/ml) est atteint 3 à 4 heures après l'administration orale d'une dose unique de 100, 200 ou 400 mg. La biodisponibilité est dose dépendante : après administration de doses croissantes, l'accroissement des concentrations plasmatiques est supérieur à celui des quantités administrées. Ceci traduit une saturation de l'effet de premier passage hépatique. Lors d'un traitement chronique, l'état d'équilibre de la concentration plasmatique est atteint après 2 à 3 semaines de traitement (environ 350, 1075 et 2000 ng/ml aux doses de 100, 200 et 400 g/jour) et la surface sous la courbe est multipliée d'un facteur 4 à 5.- La demi-vie d'élimination de l'itraconazole est d'environ 20 heures après une dose unique et atteint en moyenne 30 heures après un traitement chronique.- La liaison aux protéines plasmatiques est de 99,8%.- Le volume de distribution est élevé (550 l) et indique une large pénétration tissulaire. Ainsi, les concentrations sont en moyenne 4 à 5 fois plus élevées dans la peau, 2 à 3 fois plus élevées dans le rein, le foie, les os et le poumon que dans le plasma.- L'itraconazole est également retrouvé dans le sébum et, à un moindre degré, dans la sueur.BIOTRANSFORMATION :- L'itraconazole est intensivement métabolisé au niveau hépatique. L'un des principaux métabolites est l'hydroxy-itraconazole qui a montré in vitro une activité antifongique analogue à celle de l'itraconazole.- Les dosages par méthode biologique de l'activité antifongique plasmatique donnent des résultats supérieurs à ceux obtenus par dosage HPLC de l'itraconazole seul.EXCRETION :- L'itraconazole est éliminé essentiellement sous forme métabolisée. En 4 jours, 35% sont excrétés dans l'urine et 50% dans les fèces.- La proportion de produit inchangé dans l'urine est inférieure à 0,03% de la dose administrée et varie de 3 à 18% dans les fèces.- L'élimination de l'itraconazole des tissus est plus lente que celle du plasma.- Dans la peau, l'élimination est dépendante de la régénération de l'épiderme. Des taux thérapeutiques persistent 2 à 4 semaines après l'arrêt d'un traitement chronique. Un phénomène semblable a été constaté dans le tissu vaginal où des taux thérapeutiques persistent 48 heures après l'arrêt d'un traitement de 3 jours par l'itraconazole à 200 mg/jour et 72 heures après un traitement d'un jour à 400 mg en 2 prises. |
Forme galénique / Dosage : Gélule 200 mg
Quantité par unité : Boîte de 4
Famille ATC : ANTIMYCOSIQUES A USAGE SYSTEMIQUE
Classe ATC : ANTIMYCOSIQUES A USAGE SYSTEMIQUE
Sous classe ATC : DERIVES TRIAZOLES