Forme galénique / Dosage : Lyophilisat pour usage parentéral 1 g Famille ATC : AGENTS ANTINEOPLASIQUES Classe ATC : ANTIMETABOLITES Sous classe ATC : ANALOGUES DE LA PYRIMIDINE |
· Leucémies aiguës myéloblastiques notamment en rechute. · Leucémies aiguës myéloblastiques dites réfractaires (rechutant en cours de traitement). · Leucémies aiguës lymphoblastiques en rechute, et leucémies secondaires. |
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Investigations :Dans de rares cas, une hyperuricémie secondaire à la lyse blastique peut être induite par le traitement à la cytarabine; il sera donc nécessaire de surveiller le taux d'acide urique dans le sang et les urines.Affections cardiaques :Péricardite.Des cas de cardiomyopathie pouvant être fatale ont été rapportés suite à l'utilisation expérimentale d'un traitement associant de fortes doses de cytarabine et du cyclophosphamide utilisé dans le cadre de transplantation médullaire.Affections hématologiques et du système lymphatique :La cytarabine est un agent antinéoplasique qui entraîne une myélodépression. Son administration entraîne donc une aplasie ou une hypoplasie médullaire responsable d'anémie, granulopénie, thrombopénie, mégaloblastose et chute du taux de réticulocytes.La sévérité de l'aplasie dépend de la dose administrée et du schéma thérapeutique utilisé. En relation avec l'aplasie, des complications hémorragiques ou infectieuses graves peuvent venir compliquer secondairement la cure de chimiothérapie.Des infections virales, bactériennes, fongiques, parasitaires et saprophytiques peuvent être associées à l'utilisation de la cytarabine seule ou en association avec d'autres médicaments immunosuppresseurs affectant l'immunité cellulaire ou humorale. Ces infections peuvent être légères, mais elles peuvent aussi être graves et parfois fatales.Affections du système nerveux :Toxicité neurocérébelleuse pour de fortes doses.Atteintes cérébelleuses sous forme, au minimum, de dysarthrie et d'un nystagmus, au maximum d'une grande ataxie qui peut être d'apparition retardée et être définitive. Des épisodes de comas, des troubles du comportement et des neuropathies périphériques sensitives et motrices, ont aussi été rapportés. Des cas graves voire létaux ont été observés chez des malades ayant déjà reçu antérieurement d'autres traitements sur le système nerveux central (irradiation encéphalique) : on recommande de ne pas dépasser la dose individuelle validée et on sera très prudent chez les patients ayant déjà reçu un traitement radiothérapique ou intrathécal.La toxicité neurologique semble en rapport avec un débit rapide d'administration.Affections oculaires :Des atteintes réversibles de la cornée et des conjonctivites hémorragiques ont été décrites après utilisation de fortes doses de cytarabine. Ces phénomènes peuvent être prévenus ou diminués par l'instillation d'un collyre contenant des corticoïdes.Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :Une toxicité pulmonaire grave, parfois fatale, des syndromes de détresse respiratoire et des oedèmes pulmonaires ont été rapportés après utilisation de fortes doses de cytarabine.De rares cas de pneumopathies interstitielles ont été rapportés chez des patients traités avec des doses intermédiaires de cytarabine associée ou non à d'autres agents de chimiothérapie, sans que cela ait pu être associé de façon claire à la cytarabine.Affections gastro-intestinales :Nausées, vomissements, anorexie sont fréquents avec l'utilisation de la cytarabine, d'autre part risque de stomatite et de mucite. Les nausées et vomissements sont plus fréquents à la suite d'une perfusion rapide. Quelques rares cas d'ulcérations gastro-intestinales sévères avec perforation et péritonite, nécrose intestinale ont été décrits.Des cas de pancréatite aigüe ont été rapportés chez des patients traités avec de la cytarabine en association avec d'autres médicamentsAffections des reins et des voies urinaires :Insuffisances rénales et rétentions urinaires.Affections de la peau et du tissu sous-cutané :Rashs cutanés ou dermites exfoliatives.Alopécie totale.Ulcérations cutanées.Troubles généraux et réactions au site d'administration :Thrombophlébites et cellulites au point d'injection.Poussées fébriles.Affections du système immunitaire :Dans de rares cas : Syndrome cytarabine qui se caractérise par élévation thermique, myalgies, douleurs osseuses accompagnées dans certains cas par des douleurs thoraciques, rashs maculopapuleux, conjonctivite et sensation de malaise général. Ce syndrome survient 6 à 12 heures après l'administration du produit.Son traitement et sa prévention répondent aux corticoïdes.Réactions anaphylactiques :Œdème allergique.Affections hépato-biliaires :Abcès hépatique et altération fonctionnelle hépatique avec élévation de la bilirubine.Ictère.Affections des organes de reproduction et du sein :Aménorrhée, azoospermie.Effets secondaires et toxicité de la voie intrathécale de la cytarabine :Les effets les plus fréquemment rapportés après administration par voie intrathécale sont des nausées, des vomissements et de la fièvre. Ces réactions sont légères.Des accidents de neurotoxicité graves dont des paraplégies ont été rapportés lors d'administrations intrathécales combinées avec du méthotrexate et des corticostéroïdes et lors d'association d'injection intrathécale avec une administration systémique de fortes doses de méthotrexate et de cytarabine.Des cas de leucoencéphalites nécrosantes avec ou sans convulsion ont été rapportés. Certains de ces patients ont aussi été traités par méthotrexate et/ou hydrocortisone par voie intrathécale et par irradiation encéphalique.Deux cas de cécité ont été décrits chez des sujets mis en rémission après polychimiothérapie intraveineuse et traitement préventif des greffes méningées avec cytarabine intrathécale et radiothérapie de l'encéphale. |
· Hypersensibilité à la cytarabine. · Celles communes à toute thérapeutique cytotoxique. · Aplasie médullaire préexistante. · Encéphalopathies dégénératives et toxiques, notamment après emploi du méthotrexate ou de traitement par les radiations ionisantes. · Allaitement (voir rubrique Grossesse et allaitement). · Association avec le vaccin antiamarile (fièvre jaune) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). |
La cytarabine doit être administrée sous stricte surveillance médicale en particulier au cours du traitement d'induction : on pratiquera de façon répétée une numération de la formule sanguine, examens médullaires (myélogramme) afin d'apprécier les résultats thérapeutiques et la toxicité hématologique du traitement.La cytarabine est un puissant myélosuppresseur : Elle peut entrainer une hypoplasie ou une aplasie médullaire dont la sévérité dépend de la dose administrée et du schéma thérapeutique utilisé.Insuffisance médullaire préexistante : la cytarabine peut être administrée en cas de nécessité absolue.Le traitement doit dans ce cas être initié avec prudence.Les patients recevant ce traitement doivent être placés sous surveillance médicale stricte.Pendant la phase d'induction une numération des globules blancs et des plaquettes doit être réalisée quotidiennement. Des examens médullaires doivent être réalisés fréquemment une fois que les cellules blastiques ont disparu du sang périphérique.Il conviendra de considérer la possibilité de suspendre ou de modifier le traitement lorsque l'insuffisance médullaire médicamenteuse entraine une réduction du nombre de plaquettes à moins de 50 000 ou de polynucléaires neutrophiles à moins de 1000/mm3. Il se peut que le nombre d'éléments figurés continue à diminuer après l'arrêt du traitement pour atteindre les valeurs les plus basses après une période sans traitement de 12 à 24 jours. Si cela est indiqué, la reprise du traitement peut se faire lorsque des signes nets de réparation médullaire apparaissent.Un équipement spécial doit être disponible afin de pouvoir gérer les complications, potentiellement fatales de l'insuffisance médullaire (infections résultant d'une granulopénie et autre diminution des défenses de l'organisme, hémorragies secondaires à la thrombopénie).On surveillera les fonctions hépatiques et rénales. Les patients ayant une insuffisance hépatique ou rénale présentent un risque plus important de toxicité sur le système nerveux central après administration de fortes doses de cytarabine. Il faudra donc utiliser le produit avec précaution en réduisant les doses chez les patients atteints d'insuffisance hépatique et rénale. Syndrome de lyse tumorale : Comme toute chimiothérapie antileucémique, la cytarabine induit une hyperuricémie secondaire à la lyse cellulaire : on surveillera le taux d'acide urique pendant le traitement et on préviendra l'hyperuricémie.Les patients recevant des doses élevées de cytarabine doivent être suivis afin de détecter des signes de neuropathie, car il peut être nécessaire de modifier le schéma d'administration et les doses pour éviter des troubles neurologiques irréversibles (voir rubrique. Effets indésirables).La vaccination avec un vaccin vivant doit être évitée chez les patients recevant de la cytarabine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).L'association de ce médicament est déconseillée avec la phénytoïne (et par extrapolation la fosphénytoïne) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).Femmes en âge de procréer traitées (voir rubrique Grossesse et allaitement) : Les femmes en âge de procréer traitées par la cytarabine doivent utiliser un moyen de contraception efficace au cours du traitement et un mois après la fin du traitement. Hommes traités (voir rubrique Grossesse et allaitement) : Il est souhaitable que les hommes traités par la cytarabine ou leur partenaire utilisent une méthode contraceptive de manière à éviter une conception pendant le traitement du patient et dans les 3 mois suivant la fin du traitement. Les patients traités doivent être avertis de la nécessité de consulter en vue d'une conservation de sperme préalablement au traitement, en raison de la possibilité d'atteinte de la fertilité. |
Interactions médicamenteuses :En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, impose, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR (acénocoumarol, fluindione, phénindione, tioclomarol, warfarine).Interactions communes à tous les cytotoxiques : Association contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications) : ? Vaccin antiamarile (fièvre jaune) : risque de maladie vaccinale généralisée mortelle. Associations déconseillées (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) :? Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne) : risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne. ? Vaccins vivants atténués (sauf antiamarile) : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite). Associations faisant l'objet de précautions d'emploi :? Antivitamines K :Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroît, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.Contrôle plus fréquent de l'INR.Association à prendre en compte :? Immunosuppresseurs : immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif. |
GrossesseLes femmes en âge de procréer traitées par la cytarabine doivent utiliser un moyen de contraception efficace au cours du traitement et un mois après la fin du traitement.Compte tenu des données disponibles, la cytarabine ne sera administrée pendant la grossesse que si la pathologie met en jeu le pronostic vital de la mère. En effet, les études sur les fonctions de 7/7 reproduction réalisées chez différentes espèces animales ont montré que la cytarabine est embryotoxique et a des effets tératogènes principalement sur le cerveau et le squelette.Quelques cas de malformations congénitales des membres et de l'oreille externe ont été rapportés lors de l'exposition au premier trimestre de grossesse. En cas d'exposition au premier trimestre, une surveillance échographique orientée est donc recommandée.Des cas de prématurité ou de retard de croissance intra-utérin ont été signalés.A la naissance, la survenue d'ictère, d'insuffisance médullaire et d'hyperéosinophilie transitoires a été rapportée. Une surveillance biologique est donc indiquée dans les premières semaines de vie.AllaitementL'excrétion de la cytarabine dans le lait maternel n'est pas connue. En raison des effets indésirables potentiellement graves pouvant être entrainés par la cytarabine chez les enfants allaités, la prise de cytarabine doit être contre-indiquée au cours de l'allaitement.FertilitéLa cytarabine est mutagène et peut induire une atteinte chromosomique des spermatozoïdes.Les patients traités doivent être avertis de la nécessité de consulter en vue d'une conservation de sperme préalablement au traitement, en raison de la possibilité d'atteinte de la fertilité.Il est souhaitable que les hommes traités par la cytarabine ou leur partenaire utilisent une méthode contraceptive de manière à éviter une conception pendant le traitement du patient et dans les 3 mois suivant la fin du traitement. |
Classe pharmacothérapeutique : Agents Antinéoplasiques - Antimétabolites - Analogue de la pyrimidine Code ATC : L01BC01Antimétabolite spécifique de la phase S du cycle cellulaire (phase de division cellulaire).La cytotoxicité de la cytarabine dépend de son métabolite actif l'ARA-CTP qui incorporé à l'ADN en bloque la synthèse. La molécule d'ADN comprenant de l'ARA-CTP présente des anomalies structurales aboutissant à des perturbations du métabolisme cellulaire et altérant sa reproduction. La cytotoxicité passerait aussi par une inhibition de l'ADN polymérase et par une action sur le système des kinases.L'utilisation de hautes doses de cytarabine a montré qu'elles permettent de vaincre la résistance des cellules leucémiques ne répondant plus aux doses conventionnelles du produit.Plusieurs mécanismes semblent intervenir pour vaincre cette résistance :• augmentation de la quantité de substrat,• augmentation du pool intracellulaire d'ARA-CTP: il existe une corrélation positive entre la rétention intracellulaire d'ARA-CTP et le pourcentage de cellules en phase S. |
Il existe une incompatibilité physico-chimique de la cytarabine avec l'héparine, l'insuline, le 5-fluoro-uracile, la nafcilline, l'oxacilline, la pénicilline G, le solu-B (solution injectable de vitamines du groupe B, vitamines C et PP) et l'hémisuccinate de méthylprednisolone.ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination. S'assurer de la compatibilité avant de le mélanger ou de l'associer à toute autre substance. |
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Forme galénique / Dosage : Lyophilisat pour usage parentéral 1 g
Famille ATC : AGENTS ANTINEOPLASIQUES
Classe ATC : ANTIMETABOLITES
Sous classe ATC : ANALOGUES DE LA PYRIMIDINE