Forme galénique / Dosage : Solution à diluer pour perfusion IV 2 mg/ml Excipients : sel sodique de alpha-(2-[1,2-distéaroyl-sn-glycéro (3) phospho-oxy] éthylcarbamoyl)-omega-méthoxypoly(oxyéthylène)-40(MPEG-DSPE), phosphatidylcholine intégralement hydrogénée de soja (HSPC), cholestérol, sulfate d'ammonium, saccharose, histidine, eau ppi, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium. Famille ATC : AGENTS ANTINEOPLASIQUES Classe ATC : ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES ET APPARENTES Sous classe ATC : ANTHRACYCLINES ET SUBSTANCES APPARENTEES Conditions de prescription : LISTE I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie, ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement. Laboratoire : LIPHA S.A. |
• En monothérapie chez les patients ayant un cancer du sein métastatique, avec un risque cardiaque augmenté.• Traitement du cancer ovarien à un stade avancé chez les femmes après l'échec d'une chimiothérapie de première intention à base de platine.• En association avec le bortézomib pour le traitement du myélome multiple en progression chez les patients qui ont reçu au moins un traitement antérieur et qui ont déjà subi ou qui sont inéligibles pour une greffe de moelle osseuse.• Traitement du sarcome de Kaposi (SK) associé au sida chez des patients ayant un faible taux de CD4 (< 200 lymphocytes CD4/mm3) et présentant des lésions cutanéomuqueuses ou viscérales étendues. Doxorubicine peut être utilisé en tant que chimiothérapie systémique de première intention, ou comme chimiothérapie de seconde intention chez des patients présentant un sarcome de Kaposi associé au sida dont la maladie a progressé malgré une chimiothérapie préalable, comprenant au moins deux des agents suivants : alcaloïdes de la pervenche, bléomycine et doxorubicine conventionnelle (ou autre anthracycline), ou chez des patients qui y furent intolérants. |
Pour vous connecter ou vous inscrire, cliquer ici |
• Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.• Sarcome de Kaposi associé au sida qui pourrait être traité efficacement par un traitement local ou systémique par l'interféron alpha. |
Toxicité cardiaque : Il est recommandé que tous les patients traités par Doxorubicine soient soumis à une surveillance de l'ECG de façon régulière et fréquente. Des modifications transitoires de l'ECG, telles qu'un aplatissement de l'onde T, un sous-décalage du segment S-T et des arythmies bénignes, ne justifient pas l'interruption du traitement par Doxorubicine. En revanche, une réduction du complexe QRS est considérée comme plus significative d'une cardiotoxicité. Dans ce cas, le test de référence des atteintes myocardiques par les anthracyclines, c'est-à-dire la biopsie endomyocardique, doit être envisagé. De manière plus spécifique que par l'ECG, la fonction cardiaque peut être évaluée et surveillée par la mesure de la fraction d'éjection systolique du ventricule gauche par échographie ou, de préférence, par angiographie multiplane (MUGA). Ces tests doivent être pratiqués régulièrement avant le début du traitement par Doxorubicine et répétés périodiquement pendant le traitement. L'évaluation de la fonction ventriculaire gauche est requise avant chaque nouvelle administration de Doxorubicine lorsque la dose cumulée individuelle d'anthracycline excède 450 mg/m2. Les tests et méthodes de surveillance de la fonction cardiaque, mentionnés ci-dessus, relatifs au suivi d'un traitement par les anthracyclines doivent être utilisés dans l'ordre suivant : ECG, mesure de la fraction d'éjection du ventricule gauche, biopsie endomyocardique. Si l'un de ces tests révèle une atteinte cardiaque possible par Doxorubicine, il convient de mettre soigneusement en balance le bénéfice de la poursuite du traitement et le risque d'une atteinte myocardique. Chez les patients ayant une pathologie cardiaque nécessitant un traitement, n'administrer Doxorubicine que lorsque le bénéfice du traitement l'emporte sur le risque encouru. Prendre des précautions chez les patients souffrant d'une insuffisance cardiaque et traités par Doxorubicine. Lorsqu'une cardiomyopathie est suspectée, c'est-à-dire que la fraction d'éjection ventriculaire gauche a diminué de façon substantielle par rapport aux valeurs de prétraitement, et/ou que la fraction d'éjection ventriculaire gauche est plus basse que la valeur pronostique attendue (par exemple < 45 %), une biopsie endomyocardique est à envisager et il convient de mettre soigneusement en balance le bénéfice de la poursuite du traitement et le risque de provoquer une lésion cardiaque irréversible. Une insuffisance cardiaque congestive due à une cardiomyopathie peut survenir brutalement, sans modification préalable de l'ECG, et peut aussi s'observer plusieurs semaines après l'arrêt du traitement. Des précautions doivent être prises chez les patients ayant déjà reçu d'autres anthracyclines. La dose totale de chlorhydrate de doxorubicine doit également prendre en compte tout traitement préalable (ou concomitant) par des composés cardiotoxiques tels que d'autres anthracyclines/anthraquinones ou, par exemple, le 5-fluorouracile. La toxicité cardiaque peut également survenir pour des doses cumulées d'anthracycline inférieures à 450 mg/m2 chez les patients avec une irradiation médiastinale préalable ou chez ceux recevant un traitement concomitant par le cyclophosphamide. Le profil de tolérance cardiaque du dosage recommandé dans le cancer du sein et de l'ovaire (50 mg/m2) est similaire au profil du dosage de 20 mg/m2 chez les patients ayant un SK-sida (cf Effets indésirables). Myélosuppression : De nombreux patients traités par Doxorubicine présentent une myélosuppression avant traitement due à des facteurs tels que leur infection préexistante par le VIH ou les nombreux traitements associés ou préalables, ou des tumeurs impliquant la moelle osseuse. Dans une étude clinique pivot chez des patientes avec un cancer ovarien traité avec une dose de 50 mg/m2, la myélosuppression était généralement faible à modérée, réversible, et n'était pas associée à des épisodes d'infection neutropénique ou de septicémie. De plus, dans une étude clinique contrôlée de Doxorubicine vs topotécan, l'incidence de la septicémie liée au traitement était substantiellement plus faible chez les patientes avec cancer ovarien traitées par Doxorubicine comparé au groupe de traitement topotécan. De même, chez les patients atteints d'un cancer du sein métastatique recevant Doxorubicine en première ligne, une faible incidence de myélosuppression a été observée. Contrairement à l'expérience chez les patients avec cancer du sein ou de l'ovaire, la myélosuppression semble être l'effet indésirable dose-limitant chez les patients avec SK-sida (cf Effets indésirables). En raison du risque potentiel de myélosuppression, des numérations formule sanguine/plaquettes doivent être pratiquées fréquemment pendant la durée du traitement par Doxorubicine et, au minimum, avant chaque administration de Doxorubicine. Une myélosuppression sévère et persistante peut entraîner une surinfection ou des hémorragies. D'après les études cliniques contrôlées chez les patients avec SK-sida versus l'association bléomycine/vincristine, il semble que les infections opportunistes soient plus fréquentes lors du traitement par Doxorubicine. Patients et médecins doivent être informés de cette plus grande incidence et prendre les mesures nécessaires. Comme avec d'autres agents anticancéreux altérant l'ADN, des syndromes myélodysplasiques et des leucémies aiguës myéloïdes ont été observés après traitement combiné incluant la doxorubicine. En conséquence, tout patient traité par de la doxorubicine devrait faire l'objet d'un suivi hématologique. Compte tenu des différences entre le profil pharmacocinétique et les schémas de doses, l'utilisation de Doxorubicine ne doit pas être interchangeable avec d'autres formulations à base de chlorhydrate de doxorubicine. Réactions liées à la perfusion : Des réactions sérieuses et affectant parfois le pronostic vital liées à la perfusion, caractérisées par des réactions de type allergique ou anaphylactique, avec des symptômes tels que asthme, bouffée de chaleur, rash avec urticaire, douleur thoracique, fièvre, hypertension, tachycardie, prurit, sueurs, souffle court, oedème de la face, frissons, douleur dorsale, oppression thoracique et de la gorge et/ou hypotension pouvant survenir dans les minutes qui suivent le début de la perfusion de Doxorubicine. Des convulsions liées aux réactions à la perfusion ont été très rarement observées (cf Effets indésirables). Un arrêt temporaire de la perfusion sans traitement additionnel résout habituellement ces symptômes. Cependant, les médicaments traitant ces symptômes (par exemple, antihistaminiques, corticoïdes, adrénaline et anticonvulsivants) ainsi qu'un équipement d'urgence doivent être disponibles pour une utilisation immédiate. Chez la plupart des patients, le traitement peut être poursuivi après la disparition de tous les symptômes, sans réapparition. Les réactions liées à la perfusion réapparaissent rarement après le premier cycle de traitement. Afin de minimiser le risque de réactions liées à la perfusion, la dose initiale doit être administrée à une vitesse inférieure ou égale à 1 mg/minute (cf Posologie et Mode d'administration). Patients diabétiques : A noter que chaque flacon de Doxorubicine contient du saccharose et est administré dans du glucose à 5 % (50 mg/ml) solution pour perfusion. Pour les événements indésirables fréquents ayant nécessité une modification des doses ou un arrêt de l'administration, cf Effets indésirables. |
Interactions médicamenteuses :Aucune étude formelle d'interaction médicamenteuse n'a été réalisée avec Doxorubicine, bien que des études de phase II en association avec des agents de chimiothérapie conventionnels aient été conduites chez des patients avec des tumeurs gynécologiques. Prendre des précautions lors de l'utilisation concomitante de médicaments connus pour leur interaction avec le chlorhydrate de doxorubicine conventionnel. Doxorubicine, comme d'autres spécialités à base de chlorhydrate de doxorubicine, peut potentialiser la toxicité d'autres médicaments anticancéreux. Pendant les études cliniques chez les patients avec tumeur solide (comprenant les sous-groupes cancer du sein et de l'ovaire) qui ont reçu simultanément du cyclophosphamide ou des taxanes, aucune nouvelle toxicité additive n'a été notée. Chez les patients avec sida, une aggravation des cystites hémorragiques induites par le cyclophosphamide et une augmentation de l'hépatotoxicité de la 6-mercaptopurine ont été rapportées avec le chlorhydrate de doxorubicine conventionnel. Toute association avec d'autres agents cytotoxiques, en particulier les agents myélotoxiques, doit faire l'objet d'une surveillance attentive. |
Grossesse :Le chlorhydrate de doxorubicine est susceptible d'être à l'origine de malformations graves pour l'enfant lorsqu'il est administré pendant la grossesse. Par conséquent, Doxorubicine ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins d'une nécessité absolue. Les femmes doivent éviter une grossesse si elles, ou leur partenaire, sont traitées par Doxorubicine, et dans les six mois suivant la fin du traitement par Doxorubicine (cf Sécurité préclinique). Allaitement :On ne dispose pas de données sur l'excrétion de Doxorubicine dans le lait maternel. Du fait que de nombreux médicaments, comprenant les anthracyclines, sont excrétés dans le lait maternel, et en raison de la potentialité d'effets indésirables sérieux chez l'enfant allaité, les femmes doivent donc interrompre l'allaitement avant de débuter le traitement par Doxorubicine. Il est recommandé aux femmes infectées par le VIH de ne pas allaiter leur enfant afin d'éviter le risque de transmission postnatale du VIH. |
Un surdosage aigu en chlorhydrate de doxorubicine aggrave les effets toxiques sur les lésions muqueuses, la leucopénie et la thrombocytopénie. Le traitement du surdosage aigu des patients avec myélosuppression sévère consiste en une hospitalisation, des antibiotiques, des transfusions de plaquettes et de granulocytes, et le traitement symptomatique des lésions muqueuses. |
Classe pharmacothérapeutique : agents cytotoxiques (anthracyclines et substances apparentées), code ATC : L01DB. La substance active de Doxorubicine est le chlorhydrate de doxorubicine, un antibiotique cytotoxique anthracyclinique obtenu à partir de Streptomyces peucetius var. caesius. Le mécanisme exact de l'activité antitumorale de la doxorubicine n'est pas connu. On pense généralement que c'est l'inhibition de l'ADN, de l'ARN et de la synthèse protéique qui est responsable du principal effet cytotoxique. C'est probablement le résultat de l'intercalation de l'anthracycline entre les paires de bases adjacentes de l'ADN dans la double hélice, ce qui empêche son déroulement en vue de sa réplication. Une étude de phase III randomisée comparant Doxorubicine à la doxorubicine chez des patients présentant un cancer du sein métastatique a été conduite chez 509 patients. L'objectif du protocole de démontrer la non-infériorité entre Doxorubicine et la doxorubicine a été atteint, la valeur du Hazard Ratio (HR) pour la survie sans progression (SSP) était de 1,0 (intervalle de confiance à 95 % pour le HR = 0,82-1,22). Les valeurs de l'HR pour la SSP après ajustement sur les facteurs de pronostic étaient similaires à celles observées pour la population en intention de traiter (ITT). L'analyse de la cardiotoxicité prenant en compte la dose cumulée d'anthracycline a montré que le risque de développer un effet cardiaque était significativement plus faible avec Doxorubicine qu'avec la doxorubicine (HR = 3,16, p < 0,001). A des doses cumulées supérieures à 450 mg/m2, aucun effet cardiaque n'a été rapporté avec Doxorubicine. Une étude de phase III comparant Doxorubicine au topotécan chez des patientes présentant un carcinome épithélial de l'ovaire en échec après une chimiothérapie de première ligne à base de platine a été conduite chez 474 patientes. Une augmentation de la survie globale (SG) a été notée pour les patientes traitées par Doxorubicine comparativement aux patientes traitées par le topotécan, comme l'indique le Hazard Ratio (HR) de 1,216 (95 % IC ; 1,000, 1,478), p = 0,050. Les taux de survie à 1, 2 et 3 ans étaient de 56,3 %, 34,7 % et 20,2 % respectivement pour Doxorubicine, et de 54,0 %, 23,6 % et 13,2 % pour le topotécan. Dans le sous-groupe de patients dont la maladie était sensible au platine, la différence était plus importante : HR de 1,432 (95 % IC ; 1,066, 1,923), p = 0,017. Les taux de survie à 1, 2 et 3 ans étaient respectivement de 74,1 %, 51,2 % et 28,4 % pour Doxorubicine et de 66,2 %, 31,0 % et 17,5 % pour le topotécan. Les traitements étaient comparables dans le sous-groupe de patients dont la maladie était résistante au platine : HR de 1,069 (95 % IC ; 0,823, 1,387), p = 0,618. Les taux de survie à 1, 2 et 3 ans étaient respectivement de 41,5 %, 21,1 % et 13,8 % pour Doxorubicine et de 43,2 %, 17,2 % et 9,5 % pour le topotécan. Une étude de phase III randomisée, en groupes parallèles, ouverte, multicentrique, comparant la tolérance et l'efficacité de l'association Doxorubicine + bortézomib versus bortézomib en monothérapie chez des patients atteints de myélome multiple qui avaient reçu au moins un traitement antérieur et qui n'avaient pas progressé pendant le traitement à base d'anthracycline, a été conduite chez 646 patients. Une amélioration significative du critère principal temps avant progression (TTP) a été observée pour les patients ayant reçu l'association Doxorubicine + bortézomib comparativement aux patients ayant reçu le bortézomib en monothérapie, amélioration indiquée par une réduction du risque (RR) de 35 % (IC 95 % ; 21-47 %), p < 0,0001, basée sur 407 événements TTP. Le TTP médian était de 6,9 mois pour les patients sous bortézomib en monothérapie, contre 8,9 mois pour les patients sous Doxorubicine + bortézomib. Une analyse intermédiaire définie par le protocole (basée sur 249 événements TTP) a entraîné un arrêt précoce de l'étude, l'efficacité étant démontrée. Cette analyse intermédiaire a montré une réduction du risque de 45 % (IC 95 % ; 29-57 %), p < 0,0001. Le TTP médian était de 6,5 mois dans le groupe bortézomib en monothérapie, contre 9,3 mois dans le groupe Doxorubicine + bortézomib. Ces résultats, quoique précoces, constituaient l'analyse finale définie par le protocole. |
Doxorubicine n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, lors des études cliniques effectuées à ce jour, étourdissements et somnolence ont quelquefois été associés à la prise de Doxorubicine (< 5 %). Les patients présentant ces troubles doivent éviter de conduire des véhicules et d'utiliser des machines. |
Durée de conservation : 20 mois. A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler. Après dilution : • La stabilité physicochimique de la solution a été démontrée pendant 24 heures entre 2 °C et 8 °C.• D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé extemporanément. S'il n'est pas utilisé immédiatement, les durées et les conditions de conservation avant utilisation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas excéder 24 heures entre 2 °C et 8 °C.• Les flacons partiellement utilisés doivent être éliminés. |
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments, à l'exception de ceux mentionnés en Modalités Manipulation/Élimination. |
Ne pas utiliser le produit en présence de précipité ou de toute autre particule. Doxorubicine doit être manipulé avec prudence. Il convient de porter des gants. En cas de contact de Doxorubicine avec la peau ou les muqueuses, laver aussitôt et abondamment à l'eau et au savon. Doxorubicine doit être manipulé et éliminé selon les mêmes principes que les autres médicaments anticancéreux conformément à la réglementation en vigueur. Calculer la dose de Doxorubicine à administrer (en fonction de la dose recommandée et de la surface corporelle du malade). Prélever le volume de Doxorubicine dans une seringue stérile. Respecter strictement les consignes d'asepsie, car Doxorubicine ne contient aucun agent conservateur ou bactériostatique. La dose requise de Doxorubicine doit être diluée avant toute administration dans du glucose à 5 % (50 mg/ml) solution pour perfusion. Pour des doses < 90 mg, diluer Doxorubicine dans 250 ml, et pour des doses >= 90 mg, diluer Doxorubicine dans 500 ml. La perfusion peut être administrée sur une période de 60 ou de 90 minutes, comme mentionné dans la rubrique Posologie et Mode d'administration. L'utilisation de tout diluant autre que le glucose à 5 % (50 mg/ml) solution pour perfusion ou le recours à tout agent bactériostatique tel que l'alcool benzylique peut provoquer une précipitation de Doxorubicine. Il est recommandé de brancher en Y la perfusion de Doxorubicine sur une perfusion intraveineuse de glucose à 5 % (50 mg/ml). La perfusion peut être faite au travers d'une veine périphérique. Ne pas utiliser de filtre en ligne. |
|
Forme galénique / Dosage : Solution à diluer pour perfusion IV 2 mg/ml
Excipients : sel sodique de alpha-(2-[1,2-distéaroyl-sn-glycéro (3) phospho-oxy] éthylcarbamoyl)-omega-méthoxypoly(oxyéthylène)-40(MPEG-DSPE), phosphatidylcholine intégralement hydrogénée de soja (HSPC), cholestérol, sulfate d'ammonium, saccharose, histidine, eau ppi, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium.
Quantité par unité : Flacons de 10 ml
Famille ATC : AGENTS ANTINEOPLASIQUES
Classe ATC : ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES ET APPARENTES
Sous classe ATC : ANTHRACYCLINES ET SUBSTANCES APPARENTEES
Conditions de prescription : LISTE I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie, ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Laboratoire : LIPHA S.A.