Forme galénique / Dosage : Poudre pour solution à diluer pour perfusion IV Excipients : Saccharose, Mannitol (E421), Acétique acide (E260), Sodium hydroxyde (E524) Famille ATC : ANTIMYCOSIQUES A USAGE SYSTEMIQUE Classe ATC : ANTIMYCOSIQUES A USAGE SYSTEMIQUE Sous classe ATC : AUTRES ANTIMYCOSIQUES A USAGE SYSTEMIQUE |
Traitement de la candidose invasive chez les patients adultes ou pédiatriques. Traitement de l'aspergillose invasive chez les patients adultes ou pédiatriques réfractaires ou intolérants à l'amphotéricine B, à des formulations lipidiques d'amphotéricine B et/ou à l'itraconazole. L'état réfractaire est défini par la progression de l'infection ou par l'absence d'amélioration après un minimum de 7 jours d'un traitement antifongique efficace aux doses thérapeutiques. - Traitement empirique des infections fongiques présumées (notamment à Candida ou Aspergillus) chez les patients adultes ou pédiatriques neutropéniques fébriles. |
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CONTRE-INDIQUE :- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.- Allaitement : chez les mammifères en lactation, la caspofungine est excrétée dans le lait. On ne sait pas si elle est excrétée dans le lait humain. En conséquence, les femmes traitées par la caspofungine ne doivent pas allaiter.DECONSEILLE :Grossesse : pour ce médicament, il n'y aucune donnée clinique disponible sur l'emploi de la caspofungine au cours de la grossesse. La caspofungine ne doit donc pas être utilisée pendant la grossesse sauf en cas de nécessité manifeste. Il n'y a pas de données adéquates concernant l'utilisation de la caspofungine chez la femme enceinte. Les études de développement chez l'animal ont montré des effets indésirables. Dans les études chez l'animal, il a été montré que la caspofungine franchit la barrière placentaire. Le risque potentiel pour le foetus humain n'est pas connu. |
.- Des données limitées suggèrent que les levures non-Candida et les champignons non-Aspergillus rares ne sont pas sensibles à la caspofungine. L'efficacité de la caspofungine sur ces micro-organismes fongiques n'a pas été établie.- L'utilisation concomitante de ce médicament et de ciclosporine a été évaluée chez des sujets adultes volontaires sains et chez des patients adultes. Certains volontaires sains adultes ayant reçu deux doses de 3 mg/kg de ciclosporine avec la caspofungine ont présenté des élévations transitoires de l'alanine aminotransférase (ALAT) et de l'aspartate aminotransférase (ASAT) inférieures ou égales à 3 fois la limite supérieure de la normale (LSN). Ces anomalies se sont normalisées à l'arrêt du traitement. Dans une étude rétrospective évaluant 40 patients traités par ce médicament (après sa commercialisation) et par la ciclosporine de 1 à 290 jours (médiane 17,5 jours), aucun effet indésirable hépatique grave n'a été constaté. Ces données suggèrent que ce médicament peut être utilisé chez des patients recevant de la ciclosporine lorsque le bénéfice attendu est supérieur au risque potentiel. Une surveillance étroite des enzymes hépatiques doit être envisagée en cas de co-administration de ce médicament et de ciclosporine.- Chez les patients adultes ayant une insuffisance hépatique légère et modérée, l'ASC est augmentée d'environ 20 et 75%, respectivement. Une réduction de la dose quotidienne à 35 mg est recommandée chez l'adulte présentant une insuffisance hépatique modérée. On ne dispose d'aucune expérience clinique chez l'adulte présentant une insuffisance hépatique grave ou chez l'enfant quel que soit le degré d'insuffisance hépatique. Dans ce cas une exposition plus élevée qu'en cas d'insuffisance hépatique modérée est attendue : ce médicament doit être utilisé avec prudence chez ces patients (voir rubriques posologie et mode d'administration et propriétés pharmacocinétiques).- Les données de sécurité d'emploi sur des durées de traitement supérieures à 4 semaines sont limitées.- L'efficacité et la sécurité d'emploi de ce médicament n'ont pas été suffisamment étudiées dans les essais cliniques réalisés chez les nouveau-nés et les nourrissons de moins de 12 mois. La prudence est requise lors du traitement des patients de cette tranche d'âge. Des données limitées suggèrent que l'on peut envisager chez le nouveau-né et le nourrisson (de moins de 3 mois) des doses de ce médicament de 25 mg/m² par jour et chez le nourrisson (de 3 à 11 mois) des doses de 50 mg/m² par jour (voir rubrique propriétés pharmacocinétiques). Interactions avec d'autres médicaments- Des études in vitro ont montré que l'acétate de caspofungine n'inhibe aucune enzyme du système du cytochrome P450 (CYP). Dans les études cliniques, la caspofungine n'a pas induit le métabolisme d'autres substances via le CYP3A4. La caspofungine n'est pas un substrat de la P-glycoprotéine et ne constitue qu'un substrat médiocre des enzymes du cytochrome P450. Cependant, dans les études pharmacologiques et cliniques (voir ci-dessous), il a pu être démontré que la caspofungine interfère avec d'autres médicaments.- Dans deux études cliniques réalisées chez des sujets adultes sains, la ciclosporine A (à la dose unique de 4 mg/kg ou lors de l'administration de deux doses de 3 mg/kg séparées par un intervalle de 12 heures) a entraîné une augmentation de l'ASC de la caspofungine d'environ 35%. Ces augmentations de l'ASC sont probablement dues à une réduction de la clairance hépatique de la caspofungine. ce médicament n'a pas augmenté les concentrations plasmatiques de ciclosporine. Des élévations transitoires des transaminases (ALAT et ASAT) restant inférieures ou égales à 3 fois la limite supérieure de la normale (LSN) ont été observées lors de l'administration concomitante de ce médicament et de ciclosporine. Ces élévations se sont normalisées à l'arrêt des médicaments. Dans une étude rétrospective évaluant 40 patients traités par ce médicament (après sa commercialisation) et par la ciclosporine de 1 à 290 jours (médiane 17,5 jours), aucun effet indésirable hépatique grave n'a été constaté (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi). Une surveillance étroite des enzymes hépatiques doit être envisagée en cas de co-administration des deux médicaments.- ce médicament a réduit la concentration minimale du tacrolimus de 26% chez l'adulte volontaire sain. Pour les patients recevant les deux traitements, un monitorage des concentrations sanguines du tacrolimus et des ajustements posologiques adaptés du tacrolimus sont requis.- Des essais cliniques réalisés chez l'adulte volontaire sain montrent que l'itraconazole, l'amphotéricine B, le mycophénolate, le nelfinavir ou le tacrolimus ne modifient pas de façon cliniquement significative la pharmacocinétique de ce médicament. La caspofungine n'a pas eu d'effet sur la pharmacocinétique de l'amphotéricine B, de l'itraconazole, de la rifampicine ou du mycophénolate de mofétil. Bien que les données de sécurité d'emploi soient limitées, il semble qu'aucune précaution particulière ne soit nécessaire en cas de co-administration de l'amphotéricine B, de l'itraconazole, du nelfinavir ou du mycophénolate de mofétil avec la caspofungine.- La rifampicine a provoqué une augmentation de 60% de l'ASC de la caspofungine ainsi qu'une augmentation de 170% de la concentration minimale de la caspofungine lors du premier jour d'une co-administration simultanée des deux médicaments chez des adultes volontaires sains. Les concentrations minimales de caspofungine ont diminué graduellement lors de l'administration répétée. Après deux semaines d'administration, la rifampicine a eu un effet limité sur l'ASC de la caspofungine, mais les concentrations minimales étaient de 30% inférieures à celles des patients adultes ayant reçu la caspofungine seule. Le mécanisme probable de l'interaction pourrait être imputé à une inhibition initiale suivie d'une induction ultérieure du transport de protéines. Il faut s'attendre à des effets similaires avec d'autres médicaments inducteurs des enzymes métaboliques. Des données limitées provenant d'études de pharmacocinétique de population indiquent que l'utilisation concomitante de ce médicament avec les substances inductrices telles que éfavirenz, névirapine, rifampicine, dexaméthasone, phénytoïne, ou carbamazépine, peut entraîner une diminution de l'ASC de la caspofungine. En cas de co-administration avec des inducteurs d'enzymes métaboliques chez l'adulte, une augmentation de la dose quotidienne de ce médicament à 70 mg doit être envisagée, après la dose de charge de 70 mg (voir rubrique posologie et mode d'administration).- Chez les patients pédiatriques, les résultats des analyses de régression des données pharmacocinétiques suggèrent que la co-administration de dexaméthasone et de ce médicament peut réduire de façon cliniquement significative les concentrations de caspofungine au creux de l'effet. Cette constatation peut laisser penser qu'avec les inducteurs des enzymes métaboliques, des réductions similaires à celles observées chez l'adulte sont attendues chez les patients pédiatriques. Chez des patients pédiatriques (de 12 mois à 17 ans), lorsque ce médicament est co-administré avec des inducteurs du métabolisme, tels que la rifampicine, l'éfavirenz, la névirapine, la phénytoïne, la dexaméthasone ou la carbamazépine, une dose quotidienne de 70 mg/m² (sans dépasser 70 mg par jour) doit être envisagée. |
CHEZ L'ADULTE :- Dans les études cliniques, 1440 sujets adultes ont reçu des doses uniques ou multiples de ce médicament : 564 patients neutropéniques fébriles (étude sur le traitement empirique), 125 patients ayant une candidose invasive, 72 patients ayant une aspergillose invasive, 285 patients ayant des infections à Candida localisées, et 394 sujets inclus dans des études de phase I. Dans l'étude sur le traitement empirique, les patients avaient reçu une chimiothérapie pour une affection maligne ou avaient subi une transplantation de cellules souches hématopoïétiques (39 transplantations allogéniques). Dans les études incluant des patients ayant des infections documentées à Candida, la majorité des patients ayant des infections à Candida invasives présentait des pathologies sous-jacentes graves (par exemple : hémopathie ou autre affection maligne, intervention chirurgicale lourde récente, infection par le VIH) nécessitant de nombreux traitements concomitants. Les patients inclus dans l'étude Aspergillus non comparative présentaient souvent des pathologies prédisposantes graves (par exemple : greffes de moelle osseuse ou de cellules souches périphériques, hémopathie maligne, tumeurs solides ou transplantations d'organe) nécessitant de nombreux traitements concomitants.- La phlébite au site d'injection a été un effet indésirable local fréquemment signalé dans toutes les populations de patients. Les autres réactions locales ont été : érythème, douleur/sensibilité, démangeaisons, suppuration, et sensation de brûlure.- Chez l'ensemble des patients adultes traités par ce médicament (989 au total), les anomalies cliniques et biologiques signalées ont été habituellement légères et ont rarement conduit à l'arrêt du traitement.- Les effets indésirables suivants ont été rapportés :[Très fréquent (> = 1/10), Fréquent (> = 1/100, < 1/10)].. Affections hématologiques et du système lymphatique :Fréquent : anémie.. Affections du système nerveux :Fréquent : céphalées.. Affections cardiaques : Fréquent : tachycardie.. Affections vasculaires :Fréquent : phlébite/thrombophlébite, bouffées vasomotrices.. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :Fréquent : dyspnée.. Affections gastro-intestinales :Fréquent : douleurs abdominales, nausées, diarrhée, vomissements.. Affections de la peau et du tissu sous-cutané :Fréquent : rash, prurit, sueurs.. Troubles généraux et anomalies au site d'administration :Très fréquent : fièvre.Fréquent : douleurs, frissons, complications au niveau de la veine perfusée.. Investigations :Fréquent : élévation des tests hépatiques (ASAT, ALAT, phosphatases alcalines, bilirubine directe et totale), élévation de la créatininémie, diminution de l'hémoglobine, diminution de l'hématocrite, diminution de la kaliémie, hypomagnésémie, hypo-albuminémie, leucopénie, hyperéosinophilie, diminution du nombre de plaquettes, neutropénie, hématurie microscopique, allongement du temps de céphaline, hypoprotéinémie, protéinurie, allongement du temps de Quick, diminution de la natrémie, leucocyturie et hypocalcémie. L'hypercalcémie a été rapportée comme peu fréquente (> = 1/1000, < 1/100).- Des symptômes potentiellement liés à l'histamine ont été signalés incluant des cas de rash, oedème du visage, prurit, sensation de chaleur ou bronchospasme. Des réactions anaphylactiques ont été signalées lors de l'administration de ce médicament.- Oedème pulmonaire, syndrome de détresse respiratoire de l'adulte (SDRA) et images radiographiques d'infiltrats ont été également signalés chez des patients atteints d'aspergillose invasive.CHEZ L'ENFANT :- Dans les études cliniques, 171 patients pédiatriques ont reçu des doses uniques ou multiples de ce médicament : 104 patients neutropéniques fébriles, 56 patients avec candidose invasive, 1 patient avec candidose oesophagienne et 10 patients avec aspergillose invasive. Le profil de sécurité global de ce médicament chez l'enfant est généralement comparable à celui de ce médicament chez l'adulte.- Les effets indésirables suivants ont été rapportés :[Très fréquent (> = 1/10), Fréquent (> = 1/100), < 1/10)].. Affections du système nerveux :Fréquent : céphalées.. Affections cardiaques :Fréquent : tachycardie.. Affections vasculaires :Fréquent : bouffées vasomotrices, hypotension.. Affections hépatobiliaires :Fréquent : élévation des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT).. Affections de la peau et du tissu sous-cutané :Très fréquent : rash, prurit.. Troubles généraux et anomalies au site d'administration :Très fréquent : fièvre.Fréquent : frissons, douleur au site de perfusion.. Investigations :Très fréquent : diminution de la kaliémie, hypomagnésémie, élévation du glucose, diminution du phosphore, augmentation du phosphore et hyperéosinophilie.- Comme chez l'adulte, les mêmes symptômes liés à l'histamine, ont été rapportés chez le patient pédiatrique.EFFETS INDESIRABLES DEPUIS LA MISE SUR LE MARCHE :Les effets indésirables suivants ont été rapportés depuis la mise sur le marché :- Affections hépatobiliaires :Anomalies fonctionnelles hépatiques.- Troubles généraux et anomalies au site d'administration :Gonflement et oedème périphérique.- Investigations :Hypercalcémie. |
Grossesse :Pour ce médicament, il n'y a aucune donnée clinique disponible sur l'emploi de la caspofungine au cours de la grossesse. La caspofungine ne doit donc pas être utilisée pendant la grossesse sauf en cas de nécessité manifeste. Il n'y a pas de données adéquates concernant l'utilisation de la caspofungine chez la femme enceinte. Les études de développement chez l'animal ont montré des effets indésirables (voir rubrique données de sécurité précliniques). Dans les études chez l'animal, il a été montré que la caspofungine franchit la barrière placentaire. Le risque potentiel pour le foetus humain n'est pas connu.Allaitement :Chez les mammifères en lactation, la caspofungine est excrétée dans le lait. On ne sait pas si elle est excrétée dans le lait humain. En conséquence, les femmes traitées par la caspofungine ne doivent pas allaiter. |
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Forme galénique / Dosage : Poudre pour solution à diluer pour perfusion IV
Excipients : Saccharose, Mannitol (E421), Acétique acide (E260), Sodium hydroxyde (E524)
Quantité par unité : Flacon de 50 ml , Boîte de 1
Famille ATC : ANTIMYCOSIQUES A USAGE SYSTEMIQUE
Classe ATC : ANTIMYCOSIQUES A USAGE SYSTEMIQUE
Sous classe ATC : AUTRES ANTIMYCOSIQUES A USAGE SYSTEMIQUE