Forme galénique / Dosage : Comprimél 150 µg/30 µg Excipients : amidon prégélatinisé, lactose monohydraté, cellulose microcristalline, acétate d'alpha-tocophérol, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, acide stéarique, povidone. Famille ATC : Hormones sexuelles et modulateurs du système génital Classe ATC : Contraceptifs hormonaux à usage systémique Sous classe ATC : PROGESTATIFS ET ESTROGENES EN ASSOCIATION FIXE Conditions de prescription : LISTE I Laboratoire : EFFIK |
Contraception orale. |
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Effets indésirables relativement rares, mais devant faire interrompre le traitement : • accidents thromboemboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ;• accidents thromboemboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire) ;• hypertension artérielle, coronaropathies ;• hyperlipidémies (hypertriglycéridémie et/ou hypercholestérolémie), diabète ;• mastodynie sévère, mastopathie bénigne ;• adénome hypophysaire à prolactine (éventuellement révélé par une galactorrhée) ;• céphalées importantes et inhabituelles, migraines, vertiges, modification de la vision ;• exacerbation d'une comitialité ;• adénome hépatique, ictères cholestatiques ;• chloasma.Effets indésirables plus fréquents, n'empêchant pas habituellement la poursuite du traitement mais pouvant faire envisager un changement du type d'estroprogestatif : • nausées, céphalées banales, prise de poids, irritabilité, jambes lourdes ;• tension mammaire, saignements intermenstruels, oligoménorrhée, aménorrhée, modification de la libido ;• irritation oculaire par les lentilles de contact.Rarement : acné, séborrhée, hypertrichose.Autre : lithiase biliaire.Effets à l'arrêt du traitement : aménorrhées post-thérapeutiques.Des aménorrhées avec anovulation (survenant plus volontiers chez les femmes ayant des antécédents de cycles irréguliers) peuvent s'observer à l'arrêt du traitement. Elles cèdent en général spontanément. En cas de prolongation, avant toute nouvelle prescription, la recherche d'une éventuelle pathologie hypophysaire s'impose.Le risque d'accident thromboembolique veineux augmente chez toutes les femmes prenant un contraceptif estroprogestatif. Pour les informations concernant le risque thromboembolique veineux des différentes pilules estroprogestatives, cf Mises en garde/Précautions d'emploi. |
Absolues : • Accidents thromboemboliques ou antécédents thromboemboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral).• Accidents thromboemboliques ou antécédents thromboemboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire) avec ou sans facteur déclenchant.• Affections cardiovasculaires : hypertension artérielle, coronaropathies, valvulopathies, troubles du rythme thrombogènes.• Pathologie oculaire d'origine vasculaire.• Diabète compliqué de micro ou de macro-angiopathie.• Tumeurs malignes du sein et de l'utérus.• Affections hépatiques sévères ou récentes.• Tumeurs hypophysaires.• Hémorragies génitales non diagnostiquées.• Connectivites.• Porphyries.• Ritonavir.Relatives : • Tabagisme.• Affections métaboliques : diabète non compliqué, hyperlipidémies (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie).• Obésité (indice de masse corporelle = poids/taille2 >= 30 kg/m2).• Otosclérose.• Tumeurs bénignes du sein et dystrophies utérines (hyperplasie, fibrome).• Hyperprolactinémie, avec ou sans galactorrhée.• Insuffisance rénale.• Cholestase récurrente ou prurit récidivant lors d'une grossesse antérieure.• Herpes gestationis.• Inducteurs enzymatiques (cf Interactions).• Allaitement (cf Grossesse/Allaitement). |
Mises en garde :Risque thromboembolique artériel et veineux : Avant la prescription d'une contraception orale estroprogestative, il importe de rechercher systématiquement les facteurs de risque thromboembolique artériel et veineux, et de prendre en compte les contre-indications ou précautions d'emploi. La survenue de symptômes pouvant faire craindre l'imminence d'une complication impose l'arrêt du traitement : céphalées importantes et inhabituelles, troubles oculaires, élévation de la tension artérielle, signes cliniques de phlébite et d'embolie pulmonaire. Risque thromboembolique veineux : L'utilisation de tout contraceptif estroprogestatif oral augmente le risque d'accident thromboembolique veineux par rapport à une non-utilisation. Ce risque thromboembolique veineux est plus élevé pendant la première année d'utilisation, mais reste cependant inférieur au risque d'accident thromboembolique veineux survenant pendant la grossesse et estimé à 60 cas pour 100 000 grossesses. Dans 1 à 2 % des cas, ces accidents ont une évolution fatale. Plusieurs études épidémiologiques ont montré que les femmes prenant une pilule estroprogestative contenant de l'éthinylestradiol, le plus souvent à la dose de 30 µg, associé au désogestrel, ont un risque d'accident thromboembolique veineux plus élevé que les femmes prenant une pilule estroprogestative contenant moins de 50 µg d'éthinylestradiol et du lévonorgestrel. Pour les spécialités contenant 30 µg d'éthinylestradiol associé au désogestrel ou au gestodène, le risque relatif de survenue d'un accident thromboembolique veineux est estimé entre 1,5 et 2,0 par rapport aux contraceptifs contenant moins de 50 µg d'éthinylestradiol et du lévonorgestrel. Dans ce dernier cas, l'incidence d'un accident thromboembolique veineux est d'environ 20 cas pour 100 000 années-femmes d'utilisation. Pour le désogestrel et le gestodène, l'incidence est d'environ 30 à 40 cas pour 100 000 années-femmes d'utilisation, soit 10 à 20 cas supplémentaires pour 100 000 années-femmes d'utilisation. Chez les femmes utilisant des contraceptifs pour la première fois, et tout au long de la première année d'utilisation, ce risque relatif serait plus important quelle que soit l'association estroprogestative utilisée. Les données épidémiologiques suggèrent que le risque thromboembolique veineux des pilules contenant 20 µg d'éthinylestradiol et du désogestrel ou du gestodène n'est pas plus faible que celui des pilules contenant 30 µg d'éthinylestradiol. L'ensemble de ces informations doit être pris en compte lors du choix de la méthode contraceptive, en particulier lors de la prescription de ce type de pilule. Les facteurs de risque thromboembolique veineux sont : • les antécédents personnels thromboemboliques avec ou sans facteur déclenchant, l'obésité (indice de masse corporelle >= 30 kg/m2) qui sont des contre-indications (cf Contre-indications) ;• l'intervention chirurgicale, l'alitement et le post-partum :• en cas d'intervention chirurgicale prévue, il convient d'interrompre l'estroprogestatif un mois à l'avance ;• en cas d'immobilisation prolongée, le traitement sera également interrompu ;• en post-partum jusqu'au retour de couches, il est souhaitable d'utiliser une autre méthode contraceptive (contraception mécanique ou contraception orale progestative microdosée) ;• les antécédents familiaux :• en cas d'antécédents familiaux thromboemboliques veineux (ayant touché un ou plusieurs sujets de moins de 50 ans), il peut être utile, avant la prescription de la contraception estroprogestative, de rechercher une anomalie favorisant la thrombose veineuse ;• les varices (cf Précautions d'emploi).Risque thromboembolique artériel : • Les données disponibles sur le risque d'infarctus du myocarde ne permettent pas de conclure à un risque différent entre les utilisatrices de contraceptifs oraux de 2e et de 3e génération.• Le risque thromboembolique artériel associé à la prise de contraceptifs oraux augmente avec l'âge et le tabagisme. C'est pourquoi les femmes de plus de 35 ans sous contraceptif oral doivent impérativement cesser de fumer.• Les autres facteurs de risque thromboembolique artériel sont : • certaines affections cardiovasculaires : HTA, coronaropathies, valvulopathies, troubles du rythme thrombogènes, le diabète, les dyslipidémies qui sont des contre-indications (cf Contre-indications) ;• l'âge : le risque thrombotique artériel augmentant avec l'âge, le rapport bénéfice/risque de cette contraception devra être réévalué individuellement à partir de 35 ans.Cancers gynécologiques : • Une méta-analyse regroupant les données de 54 études internationales a mis en évidence une légère augmentation du risque de cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs oraux.L'augmentation du risque ne semble pas dépendante de la durée d'utilisation ni de l'existence de facteurs de risque tels que la nulliparité et les antécédents familiaux de cancer du sein. Cette augmentation est transitoire et disparaît 10 ans après l'arrêt de son utilisation.La surveillance clinique plus régulière des femmes sous contraceptif oral, permettant un diagnostic plus précoce, pourrait jouer un rôle important dans l'augmentation du nombre de cancers du sein diagnostiqués.Les données publiées ne sont pas de nature à remettre en cause l'utilisation des contraceptifs oraux dont les bénéfices sont nettement supérieurs aux risques éventuels.• Par ailleurs, la contraception orale diminue le risque de cancer de l'ovaire et de l'utérus (endomètre).Liées aux excipients : Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au lactose (maladie héréditaire rare). Précautions d'emploi :• Un examen médical est nécessaire avant et en cours de traitement ; les contrôles porteront essentiellement sur : poids, tension artérielle, seins, appareil génital, frottis cervicovaginaux, triglycéridémie et cholestérolémie, glycémie.• Une surveillance attentive doit être exercée chez les patientes présentant : épilepsie, migraine, asthme, antécédents vasculaires artériels familiaux et varices.• La survenue de troubles digestifs intercurrents dans les 4 heures suivant la prise, tels que vomissements ou diarrhée sévère, peut entraîner une inefficacité transitoire de la méthode et imposer la conduite à tenir préconisée en cas d'oubli de moins de 12 heures. Si ces épisodes se répètent sur plusieurs jours, il est alors nécessaire d'associer une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif masculin, spermicides...), jusqu'à la reprise de la plaquette suivante.• Des métrorragies et des spottings peuvent apparaître, plus particulièrement pendant les premiers mois d'utilisation. Ils cessent en général spontanément et il n'y a pas lieu d'interrompre le traitement. Si ces saignements persistent ou apparaissent pour la première fois après une utilisation prolongée, la recherche d'une éventuelle cause organique s'impose.• En cas de chloasma apparu lors d'une grossesse, il est recommandé d'éviter les expositions solaires. |
Interactions médicamenteuses :Contre-indiquées :• Ritonavir : risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogènes. Utiliser une autre méthode contraceptive.Déconseillées :• Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, primidone, carbamazépine) ; rifabutine ; rifampicine ; griséofulvine : diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.• Modafinil : risque de diminution de l'efficacité contraceptive pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil en raison de son potentiel inducteur enzymatique. Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthode contraceptive.A prendre en compte : • Ciclosporine : augmentation possible des taux circulants de ciclosporine, de la créatininémie et des transaminases. Mécanisme invoqué : diminution de l'élimination hépatique de la ciclosporine.• Flunarizine : risque de galactorrhée par augmentation de la susceptibilité du tissu mammaire à la prolactine par la flunarizine. |
Grossesse :Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse. En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif des estrogènes seuls ou en association, en début de grossesse. Par ailleurs, les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents comme celui présenté dans cette spécialité, nettement moins, voire pas du tout, androgénomimétiques. En conséquence, la découverte d'une grossesse sous estroprogestatifs n'en justifie pas l'interruption. Allaitement :(Cf contre-indications.) En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel. Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé. |
Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées, vomissements...) et des troubles du cycle. |
Classe pharmacothérapeutique : estroprogestatif combiné minidosé monophasique (code ATC : G03AA09 ; G : système génito-urinaire et hormones sexuelles).Le désogestrel est cliniquement dénué d'effets androgènes : il fait diminuer le rapport LDL/HDL cholestérol et réduit ainsi le risque d'incidents thromboemboliques ; il fait élever le taux des SHBG (Sex hormone-binding globulin), diminuant ainsi les risques androgéniques secondaires tels qu'acné ou hirsutisme.Comprimé à 150 µg/20 µg : Indice de Pearl (nombre de grossesses pour 100 années-femmes) : 0,05 pour 100 années-femmes (25 970 cycles).Comprimé à 150 µg/30 µg : Estroprogestatif combiné minidosé contenant 0,03 mg d'éthinylestradiol et 0,15 mg d'un nouveau progestatif, le désogestrel. L'indice de Pearl (nombre de grossesses pour 100 années-femmes) étudié sur 15222 cycles est de zéro. |
Éthinylestradiol : Demi-vie comprise entre 6 et 31 heures. Désogestrel : Demi-vie comprise entre 21 et 42,5 heures. |
Durée de conservation : 2 ans. A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C. |
Forme galénique / Dosage : Comprimél 150 µg/30 µg
Excipients : amidon prégélatinisé, lactose monohydraté, cellulose microcristalline, acétate d'alpha-tocophérol, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, acide stéarique, povidone.
Famille ATC : Hormones sexuelles et modulateurs du système génital
Classe ATC : Contraceptifs hormonaux à usage systémique
Sous classe ATC : PROGESTATIFS ET ESTROGENES EN ASSOCIATION FIXE
Conditions de prescription : LISTE I
Laboratoire : EFFIK