Recommandations provisoires en attendant les recommandations d'experts aux professionnels de santé : évaluer ou réévaluer les traitements en cours de manière individuelle, vérifier lesantécédents de méningiome avant d'initier un traitement par cyprotérone, respecter les indications de l'AMM, prescrire aux doses les plus faibles et la durée la plus courte / FIN EDIT.
Les spécialités de cyprotérone 50 mg ou 100 mg, ANDROCUR et génériques, sont associées à unrisque connu de méningiome.
Les résultats intermédiaires d’une étude récente de pharmaco-épidémiologie menée par l’Assurance maladie sur une population de femmes françaises exposées au cyprotérone et surveillées pendant 7 ans (n = 250 000), suggèrent que le risque de méningiome s’accroît avec la durée et la dose d’exposition au cyprotérone (voir résultats dans l'article ci-dessous).
Au regard de ces nouveaux résultats, l’ANSM a créé un Comité scientifique spécialisé temporaire (CSST) et s’est rapproché de sociétés savantes pour établir des recommandations d’utilisation et de prescription de l’acétate de cyprotérone afin de limiter ce risque.
Dans l'attente de ces recommandations, l'ANSM invite les patients à se rapprocher de leur médecin ou de leur pharmacien, pour toute question. Elle précise qu'ils ne doivent en aucun cas arrêter leur traitement sans l’avis d’un médecin.