Une étude de cohorte publiée sous forme de
lettre dans le Journal of the American College of Cardiology a cherché à évaluer la
fréquence des arrêts cardiaques liés à l’acte sexuel (pendant ou dans l’heure qui suit).
Résultat, parmi plus de 4 000 arrêts cardiaques recensés dans l’Oregon pendant 13 ans,
seulement 0,7 % étaient liés à des relations sexuelles.
Ces accidents cardiaques étaient essentiellement observés
chez des hommes (94 % des cas),
de 60 ans d’âge moyen et souffrant d’antécédents cardiovasculaires, en particulier des
troubles du rythme (76 % des cas).
Le
taux de survie après ce type d’arrêt cardiaque était de seulement
20 % en dépit de la présence quasi-systématique du partenaire. En effet,
celui-ci n’avait pratiqué des gestes de premier secours que dans 30 % des cas, montrant ainsi l’insuffisance d’éducation des proches de personnes souffrant de maladies cardiovasculaires.