Le 23 février, l’IGAS rend son rapport sur "l’enquête relative aux spécialités pharmaceutiques contenant du valproate de sodium", un anti-épileptique responsable de malformations congénitales et de retards de développement. Faisant un point sur les événements qui ont conduit à ces drames, le rapport estime à 450 le nombre de cas de malformations congénitales. Il dénonce également une "certaine inertie des autorités sanitaires nationales, de l’agence européenne et des laboratoires en matière d’information des prescripteurs comme des patientes". Ses conclusions ont conduit les autorités sanitaires à présenter un plan d’action visant à améliorer la pharmacovigilance en France.
Commercialisé depuis 1967, le valproate de sodium  (Dépakine®) est initialement commercialisé comme antiépileptique. Son indication a ensuite été étendue aux troubles bipolaires. Ce médicament est toujours en vente car il est jugé indispensable pour certains malades. On estime que 80 000 personnes sont en moyenne traitées chaque année dans l'Hexagone avec cette molécule, même si ces chiffres sont en baisse concernant les femmes en âge de procréer (-25 % entre 2006 et 2014, passant de 125 000 à 93 000).
Pour en savoir plus http://www.doctissimo.fr/medicaments/effets-secondaires-des-medicaments/depakine-valproate-sodium/depakine-grossesse-rapport-igas