Les auteurs rappellent tout d’abord que l’apparition progressive de telles douleurs, superficielles ou profondes, suggère une cause physique, alors qu’une apparition brutale doit faire évoquer une origine psychologique.
Cependant, même une origine physique bien identifiée peut s’accompagner de troubles psychologiques et/ou sociaux, à rechercher et prendre en charge si nécessaire, en sus de la prise en charge du trouble physique constaté.
D’une manière générale, les auteurs (gynécologues et spécialistes de la médecine psychosexuelle) insistent sur les retards fréquents au diagnostic, notamment en cas de causes physiques superficielles, au niveau de la vulve.
Par ailleurs, ils conseillent de "résister à l’envie de rassurer" tant que la situation est insuffisamment explorée (en sus des causes, entretiens à mener, ils conseillent de penser au dosage de la ferritine en cas de dermatite, cf. infra).
Ils insistent aussi sur les risques de l’utilisation, pour l’hygiène intime, de substances non inertes. Ils préconisent, en cas de douleurs à la pénétration, l’utilisation de certains lubrifiants et soulignent l’utilité du massage périnéal avec une huile inerte.