Forme galénique / Dosage : Solution buvable 2 mg/ml Excipients : alcool éthylique à 95 % v/v (0,69 g/30 gtes), eau purifiée. Degré alcoolique : 58,2 %.30 gouttes = 1,5 ml. Famille ATC : Analgésiques Classe ATC : MEDICAMENTS ANTIMIGRAINEUX Sous classe ATC : ALCALOIDES DE L'ERGOT (DU SEIGLE) Conditions de prescription : LISTE II Laboratoire : PIERRE FABRE MÉDICAMENT Laboratoire Pierre Fabre Santé |
• Traitement de fond de la migraine.• Proposé dans le traitement de l'hypotension orthostatique. |
Pour vous connecter ou vous inscrire, cliquer ici |
• Troubles digestifs : nausées et vomissements non reliés à la migraine, diarrhées, douleurs abdominales.• Augmentation de la pression artérielle.• Sensation vertigineuse.• Réaction d'hypersensibilité : rash cutané, oedème du visage, urticaire, dyspnée.• Paresthésies au niveau des extrémités, crampes musculaires.• Dans de rares cas, des spasmes vasculaires, des ischémies périphériques peuvent apparaître, en particulier au niveau des extrémités inférieures. Quelques cas de gangrène ont été rapportés.• Ischémie, voire, dans de rares cas, infarctus du myocarde.Après utilisation prolongée de dihydroergotamine par voie orale, des cas isolés de fibrose (notamment pleurales et rétropéritonéales) ont été rapportés après plusieurs années de traitement. |
• Hypersensibilité connue aux dérivés de l'ergot de seigle.• Macrolides (sauf spiramycine) ; triptans ; amprénavir, atazanavir, ritonavir, indinavir, nelfinavir, fosamprénavir, lopinavir ; voriconazole, triclabendazole ; delavirdine, efavirenz ; stiripentol ; quinupristine, dalfopristine ; diltiazem ; phénylpropanolamine : cf Interactions. |
Mises en garde :• Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp, ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).• Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou un déficit en sucrase/isomaltase.Précautions d'emploi :• La prise du médicament à jeun est déconseillée.• A utiliser avec précaution en cas d'insuffisance hépatique sévère et en cas d'insuffisance rénale sévère non compensée par hémodialyse.• Une surveillance médicale est conseillée en cas d'antécédent pathologique artériel (notamment maladie coronarienne et hypertension artérielle sévère). |
Interactions médicamenteuses :Contre-indiquées :• Macrolides (sauf spiramycine), par extrapolation à partir de l'érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine : ergotisme, avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).• Ritonavir, indinavir, nelfinavir, amprénavir, atazanavir, lopinavir, fosamprénavir : ergotisme, avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).• Triptans (almotriptan, élétriptan, frovatriptan, naratriptan, rizatriptan, sumatriptan et zolmitriptan) : risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire. Respecter un délai de 24 heures entre l'arrêt du triptan et la prise de l'alcaloïde.• Delavirdine, efavirenz : ergotisme, avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).• Voriconazole : ergotisme, avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).• Triclabendazole : ergotisme, avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle). Respecter un délai de 24 heures entre l'arrêt du triclabendazole et la prise du médicament dérivé de l'ergot, et inversement.• Stiripentol : ergotisme, avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).• Quinupristine et dalfopristine (en association) : ergotisme, avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).• Diltiazem : ergotisme, avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).• Phénylpropanolamine : risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.Déconseillées :• Bromocriptine, lisuride, cabergoline, pergolide : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.• Sympathomimétiques indirects (éphédrine, phényléphrine, pseudoéphédrine) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives. |
Grossesse :Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur les deux espèces. Il n'existe pas actuellement de données pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la dihydroergotamine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse. Cependant, il existe un risque théorique, à forte dose, d'action contracturante sur l'utérus. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la dihydroergotamine pendant la grossesse. Allaitement :En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, le risque n'est pas connu ; en conséquence, l'allaitement est déconseillé pendant la prise de dihydroergotamine. |
Symptômes (ergotisme) : Douleurs abdominales, nausées, vomissements, céphalées, tachycardie ou bradycardie associées à une hypotension, troubles respiratoires, vertiges, symptômes liés au spasme vasculaire (paresthésies, douleurs des extrémités, ischémies périphériques, gangrène), coma. Traitement : En cas d'intoxication aiguë, une évacuation digestive par le lavage gastrique et un traitement symptomatique doivent être envisagés en milieu hospitalier, sous surveillance cardiovasculaire étroite. L'administration de charbon actif peut diminuer le passage digestif de la dihydroergotamine. En cas de confirmation d'ergotisme vasculaire, un traitement d'urgence doit être administré en milieu hospitalier : il consiste généralement en une perfusion d'héparine associée à un vasodilatateur et éventuellement à des corticoïdes. |
Antimigraineux, alcaloïdes de l'ergot de seigle (code ATC : N02CA01). La dihydroergotamine est essentiellement caractérisée par les propriétés suivantes : • au niveau du système carotidien extracrânien, une action agoniste partielle (stimulation), notamment sur les récepteurs sérotoninergiques ;• une action agoniste partielle au niveau des récepteurs alpha-adrénergiques vasculaires, action plus marquée sur la circulation veineuse ; il a été montré que l'effet vasoconstricteur peut être en partie attribué à la synthèse d'une substance « prostaglandine-like ».A doses élevées enfin, la dihydroergotamine se comporte comme un bloqueur des récepteurs alpha-adrénergiques et sérotoninergiques. |
Le produit présente une forte affinité tissulaire. L'élimination s'effectue essentiellement par voies biliaire et fécale. Comprimé et solution buvable : L'absorption du produit est rapide. Solution injectable : L'absorption du produit est rapide (temps de demi-vie associé à la phase d'invasion 0,32 h + 0,09). Le taux d'absorption du produit, déduit des pourcentages d'excrétion urinaire après administration IV et per os, est de 30 % + 5. L'élimination est biphasique, le temps de demi-vie associé à la première phase alpha est rapide (2,0 h ± 0,1), celui associé à la phase bêta est plus long (21 h ± 0,3). Après administration par voie IM, l'absorption est rapide. Le maximum de la concentration plasmatique est atteint 30 min après l'injection. |
Des sensations vertigineuses ont été rapportées comme un effet indésirable du traitement. La prudence est recommandée chez les patients effectuant des tâches nécessitant une certaine habileté, comme conduire des véhicules ou utiliser des machines. |
Comprimé : Durée de conservation : 3 ans. Ne pas conserver à une température supérieure à 25 °C. Solution buvable : Durée de conservation : 3 ans et demi. Maintenir le flacon bien bouché et à l'abri de la lumière. Solution injectable : Durée de conservation avant ouverture : 3 ans. Maintenir les ampoules à l'abri de la lumière. Après ouverture : Le produit doit être utilisé immédiatement. |
Solution injectable : Aucune incompatibilité chimique ou physique n'a été constatée au cours de l'exploitation de la spécialité. En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments. |
Forme galénique / Dosage : Solution buvable 2 mg/ml
Excipients : alcool éthylique à 95 % v/v (0,69 g/30 gtes), eau purifiée. Degré alcoolique : 58,2 %.30 gouttes = 1,5 ml.
Famille ATC : Analgésiques
Classe ATC : MEDICAMENTS ANTIMIGRAINEUX
Sous classe ATC : ALCALOIDES DE L'ERGOT (DU SEIGLE)
Conditions de prescription : LISTE II
Laboratoire : PIERRE FABRE MÉDICAMENT Laboratoire Pierre Fabre Santé