La prise en charge de l'infection par le VIH pendant la grossesse fait l'objet de nouvelles recommandations consistant en :
- ne pas instaurer de traitement contenant de l'elvitégravir et du cobicistat (GENVOYA, STRIBILD) pendant la grossesse ;
- changer le traitement antirétroviral chez les femmes enceintes traitées par un médicament contenant de l'elvitégravir et du cobicistat.
Ces recommandations reposent sur de récentes données ayant montré une réduction du taux d’exposition pharmaceutiques à l’elvitégravir et au cobicistat au cours des 2
e et 3
e trimestres de la grossesse.
Or, une réduction de ces taux peut entraîner un échec virologique et ainsi accroître le risque de transmission de l'infection par le VIH de la mère à l'enfant.
L’association elvitégravir/cobicistat ne doit pas être prescrite chez la femme enceinte en raison d’un risque d'échec virologique (illustration).
Dans un
point d'information en date du 28 mars 2019, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) émet de nouvelles recommandations concernant la prise en charge de l'infection par le VIH pendant la grossesse :
- "Un traitement par elvitégravir/cobicistat ne doit pas être instauré pendant la grossesse.
- Le traitement antirétroviral des femmes ayant débuté une grossesse pendant un traitement par elvitégravir/cobicistat doit être changé". Un traitement alternatif est recommandé (Cf.VIDAL Reco "Infection par le VIH").
Deux spécialités contenant de l'elvitégravir et du cobicistat, commercialisées en France, sont concernées par ces recommandations :