Forme galénique / Dosage : SOLUTION POUR NEBULISATION 150 ?g/dose Famille ATC : Hormones sexuelles et modulateurs du système génital Classe ATC : ESTROGENES Sous classe ATC : ESTROGENES NATURELS ET HEMISYNTHETIQUES NON ASSOCIES Laboratoire : DELMAS-SERVIER |
Traitement hormonal substitutif (THS) des symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées.L'expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée. |
Pour vous connecter ou vous inscrire, cliquer ici |
Les effets indésirables les plus souvent rapportés (> 10%) avec ESTRADIOL HÉMIHYDRATE sont des réactions au site d'application : sensation de picotements, éternuements et rhinorrhée.Les autres effets indésirables signalés chez les patientes sous ESTRADIOL HÉMIHYDRATE ou sous une autre forme d'administration non orale d'estradiol sont répertoriés ci-dessous :- Système général :. fréquents (> 1/100 et < 1/10) : Céphalée.. peu fréquents (> 1/1000 et < 1/100) : Rétention hydrosodée/oedème, prise ou perte de poids, vertige, asthénie, crampes des membres inférieurs, migraine.- Système gastro-intestinal :. fréquents (> 1/100 et < 1/10) : Nausées.. peu fréquents (> 1/1000 et < 1/100) : Ballonnements, crampes abdominales.. rares (> 1/10000 et < 1/1000) : Lithiase biliaire, ictère cholestatique.- Utérus, sein :. fréquents (> 1/100 et < 1/10) : Saignements intercurrents, spotting, mastodynies.. peu fréquents (> 1/1000 et < 1/100) : Dysménorrhée, hyperplasie endométriale, tumeurs bénignes du sein.. rares (> 1/10000 et < 1/1000) : Augmentation de la taille des fibromes utérins.- Système respiratoire :fréquents (> 1/100 et < 1/10): Epistaxis.- Peau et annexes :. peu fréquents (> 1/1000 et < 1/100) : Acné, prurit.. rares (> 1/10000 et < 1/1000) : Urticaire.- Système cardiovasculaire :peu fréquents (> 1/1000 et < 1/100) : Hypertension.- Psychiatrie :. fréquents (> 1/100 et < 1/10) : Augmentation/diminution de la libido.. rares (> 1/10000 et < 1/1000) : Dépression.- Cancer du sein :Les résultats d'un grand nombre d'études épidémiologiques et d'une étude randomisée versus placebo, l'étude WHI, montrent que le risque global de cancer du sein augmente avec la durée d'utilisation du THS chez les femmes prenant ou ayant récemment pris un THS.Pour les estrogènes seuls, les risques relatifs (RR) estimés à l'issue d'une nouvelle analyse de 51 études épidémiologiques (parmi lesquelles plus de 80% ont utilisé un estrogène seul) et de la MWS sont similaires, soit respectivement de 1,35 (IC 95% : 1,21-1,49) et de 1,30 (IC 95% : 1,21-1,40).Pour les associations estroprogestatives, plusieurs études épidémiologiques ont montré que le risque global de cancer du sein est plus élevé que pour les estrogènes seuls.La MWS montre que, comparativement aux femmes n'ayant jamais utilisé un THS, l'utilisation de différentes associations estrogène/progestatif expose à un risque de cancer du sein (RR = 2,00, IC 95% : 1,88-2,12) plus élevé que celle d'estrogènes seuls (RR = 1,30, IC 95% : 1,21-1,40) ou de tibolone (RR = 1,45, IC 95% : 1,25-1,68).Dans l'étude WHI, ce risque relatif est estimé à 1,24 (IC 95% : 1,01-1,54) pour l'ensemble des femmes traitées pendant 5,6 ans par une association estrogène/progestatif (CEE + MPA) comparativement à celles sous placebo.Les risques absolus calculés à partir des résultats des études MWS et WHI sont présentés ci-dessous :La MWS, prenant en compte l'incidence moyenne de cancers du sein dans les pays développés, estime que :. sur 1000 non-utilisatrices de THS, environ 32 développeront un cancer du sein entre 50 et 64 ans ;. sur 1000 femmes prenant ou ayant récemment pris un THS, le nombre de cas supplémentaires serait :Pour les utilisatrices d'estrogènes seuls :. Entre 0 et 3 cas (meilleure estimation = 1,5) pour 5 ans d'utilisation.. Entre 3 et 7 cas (meilleure estimation = 5) pour 10 ans d'utilisation.Pour les utilisatrices d'associations estrogène/progestatif :. Entre 5 et 7 cas (meilleure estimation = 6) pour 5 ans d'utilisation.. Entre 18 et 20 cas (meilleure estimation = 19) pour 10 ans d'utilisation.L'étude WHI estime qu'au terme de 5,6 ans de suivi de femmes âgées de 50 à 79 ans, le nombre de cas supplémentaires de cancers du sein invasifs imputables à l'utilisation d'une association estrogène/progestatif (CEE + MPA) est de 8 cas pour 10000 femmes-année.Les calculs réalisés à partir des données de l'étude permettent d'estimer que :. Pour 1000 femmes du groupe placebo :Environ 16 cas de cancers du sein invasifs seront diagnostiqués en 5 ans de suivi.. Pour 1000 femmes utilisant une association estrogène/progestatif (CEE + MPA), le nombre de cas supplémentaires serait :Entre 0 et 9 (meilleure estimation = 4) pour 5 ans d'utilisation.Le nombre de cas supplémentaires de cancers du sein est pratiquement identique chez les utilisatrices quel que soit l'âge de début du traitement (entre 45 et 65 ans) (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).- Cancer de l'endomètre :Chez les femmes non hystérectomisées traitées par estrogènes seuls, le risque d'hyperplasie ou de cancer de l'endomètre augmente avec la durée de traitement.Selon les données provenant d'études épidémiologiques, la meilleure estimation du risque entre 50 et 65 ans est d'environ 5 diagnostics de cancer de l'endomètre sur 1000 femmes n'utilisant pas de THS.Sous estrogènes seuls, le risque de cancer de l'endomètre est multiplié par 2 à 12 par rapport aux non-utilisatrices, en fonction de la durée d'utilisation et de la dose d'estrogène utilisée. L'association d'un progestatif à l'estrogène diminue fortement ce risque.- Les effets indésirables suivants sont rapportés lors de l'administration d'un traitement estroprogestatif (effets de classe) :. tumeurs estrogénodépendantes bénignes ou malignes : cancer de l'endomètre ;. maladie thrombo-embolique veineuse (thrombose veineuse profonde pelvienne ou des membres inférieurs, embolie pulmonaire), plus fréquente chez les femmes sous THS que chez les non-utilisatrices. Pour des informations complémentaires, voir rubriques contre-indications et mises en garde et précautions d'emploi ;. infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral ;. affections biliaires ;. troubles cutanés et sous-cutanés : chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux ; purpura vasculaire ;. probable démence (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi). |
.- Hypersensibilité connue au principe actif ou à l'un des excipients ;- Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer du sein ;- Tumeurs malignes estrogénodépendantes connues ou suspectées (exemple : cancer de l'endomètre) ;- Hémorragie génitale non diagnostiquée ;- Hyperplasie endométriale non traitée ;- Antécédent d'accident thrombo-embolique veineux idiopathique ou accident thrombo-embolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) ;- Accident thrombo-embolique artériel récent ou en évolution (exemple : angor, infarctus du myocarde) ;- Affection hépatique aiguë ou antécédents d'affection hépatique, jusqu'à normalisation des tests hépatiques ;- Porphyrie.- Grossesse : ESTRADIOL HÉMIHYDRATE n'a pas d'indication au cours de la grossesse. La découverte d'une grossesse au cours du traitement par ESTRADIOL HÉMIHYDRATE, impose l'arrêt immédiat du traitement. A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou foetotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à des doses thérapeutiques d'estrogènes.- Allaitement : ESTRADIOL HÉMIHYDRATE n'a pas d'indication au cours de l'allaitement. |
Dans l'indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.- Examen clinique et surveillance :Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d'effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d'emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe "cancer du sein" ci-dessous). Les examens, y compris une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.- Conditions nécessitant une surveillance :Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par ESTRADIOL HÉMIHYDRATE, en particulier :. léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose ;. antécédent ou présence de facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous) ;. facteurs de risque de tumeurs estrogénodépendantes, par exemple : 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein ;. hypertension artérielle ;. troubles hépatiques (par exemple : adénome hépatique) ;. diabète avec ou sans atteinte vasculaire ;. lithiase biliaire ;. migraines ou céphalées sévères ;. lupus érythémateux disséminé ;. antécédent d'hyperplasie endométriale (voir ci-dessous) ;. épilepsie ;. asthme ;. otospongiose ;. saignements de nez.- Arrêt immédiat du traitement :Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les cas suivants :. ictère ou altération de la fonction hépatique ;. augmentation significative de la pression artérielle ;. céphalée de type migraine inhabituelle ;. grossesse.- Hyperplasie endométriale :. Le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente en cas d'administration prolongée d'estrogènes seuls (voir rubrique effets indésirables). Chez les femmes non hystérectomisées, l'association d'un progestatif pendant au moins 12 jours par cycle diminue fortement ce risque.. La sécurité endométriale n'a pas été étudiée pour les posologies de 450 µg/jour et de 600 µg/jour associées à un progestatif.. Des métrorragies et des "spottings" peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l'arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie maligne.. La stimulation par les estrogènes peut conduire à une transformation maligne ou prémaligne des foyers résiduels d'endométriose. L'association d'un progestatif à l'estrogène doit être envisagée en cas de foyers résiduels d'endométriose chez les femmes qui ont subi une hystérectomie suite à une endométriose.- Cancer du sein :. Une étude randomisée versus placebo, la "Women's Health Initiative Study (WHI)" et des études épidémiologiques, incluant la "Million Women Study (MWS)", ont montré une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées pendant plusieurs années par des estrogènes seuls, des associations estroprogestatives, ou la tibolone (voir rubrique effets indésirables).. Pour tous les THS, l'augmentation du risque devient significative après quelques années d'utilisation et augmente avec la durée de traitement. Le risque diminue dès l'arrêt du traitement pour disparaître progressivement en quelques années (au plus 5 ans).. Dans l'étude MWS, l'association d'un progestatif aux estrogènes conjugués équins (CEE) ou à l'estradiol (E2) augmentait le risque relatif de cancer du sein, quels que soient la séquence d'administration (continue ou séquentielle) et le type de progestatif. Il n'a pas été mis en évidence d'influence de la voie d'administration sur le risque de cancer du sein.. Dans l'étude WHI, les cancers du sein observés sous estrogènes conjugués équins et acétate de médroxyprogestérone (CEE + MPA) associés en continu étaient légèrement plus volumineux et s'accompagnaient plus fréquemment de métastases locales des ganglions lymphatiques que ceux observés sous placebo.. Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.- Accidents thrombo-emboliques veineux :. Le THS est associé à un risque relatif accru d'accidents thrombo-emboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Une étude randomisée contrôlée et des études épidémiologiques ont mis en évidence un risque deux à trois fois plus élevé chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices. Chez les non-utilisatrices, le nombre de cas d'accidents thrombo-emboliques veineux sur une période de 5 années est estimé à 3 pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans et à 8 pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Chez les femmes en bonne santé utilisant un THS pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires est estimé entre 2 et 6 (meilleure estimation = 4) pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans et entre 5 et 15 (meilleure estimation = 9) pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement.. Les facteurs de risque reconnus d'accidents thrombo-emboliques veineux sont : antécédents personnels ou familiaux, obésité sévère (IMC > 30 kg/m²), lupus érythémateux disséminé (LED). En revanche, il n'existe aucun consensus sur le rôle possible des varices sur le risque thrombo-embolique veineux.. Les patientes ayant des antécédents de thromboses veineuses récidivantes ou présentant une maladie thrombotique connue ont un risque accru d'accident thrombo-embolique veineux. Le THS pourrait majorer ce risque. Les antécédents personnels ou familiaux d'accidents thrombo-emboliques ou d'avortements spontanés à répétition doivent être recherchés afin d'éliminer toute thrombophilie sous-jacente. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS est contre-indiquée jusqu'à ce qu'une évaluation précise des facteurs thrombophiliques soit réalisée ou qu'un traitement anticoagulant soit instauré. Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d'un THS doit être évalué avec précaution.. Le risque d'accident thrombo-embolique veineux peut être transitoirement augmenté en cas d'immobilisation prolongée, de traumatisme important ou d'intervention chirurgicale importante. Afin de prévenir tout risque thrombo-embolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées.En cas d'immobilisation prolongée ou en cas d'intervention chirurgicale programmée, en particulier abdominale ou orthopédique au niveau des membres inférieurs, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée 4 à 6 semaines avant l'intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.. La survenue d'un accident thrombo-embolique impose l'arrêt du THS. Les patientes devront être informées de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin en cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée.- Maladie coronarienne :Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence de bénéfice cardiovasculaire lors d'un traitement continu combiné associant des estrogènes conjugués équins et de l'acétate de médroxyprogestérone (MPA). Deux grandes études cliniques : WHI et HERS (Heart and Estrogen/progestin Replacement Study) montrent une possible augmentation du risque de morbidité cardiovasculaire pendant la première année d'utilisation, et aucun bénéfice global. Peu de données issues d'études randomisées contrôlées sont disponibles sur les effets sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaires des autres THS. De ce fait, il n'est pas certain que ces résultats s'appliquent également à ces spécialités.- Accidents vasculaires cérébraux :Une importante étude clinique randomisée (étude WHI) a montré, une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral ischémique (critère secondaire) chez des femmes en bonne santé recevant un traitement combiné continu associant des estrogènes conjugués équins et de l'acétate de médroxyprogestérone. Chez les non-utilisatrices, le nombre de cas d'accidents vasculaires cérébraux sur une période de 5 années est estimé à 3 pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans et à 11 pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Chez les femmes recevant une association d'estrogènes conjugués équins et d'acétate de médroxyprogestérone pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires est estimé entre 0 et 3 (meilleure estimation = 1) pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans et entre 1 et 9 (meilleure estimation = 4) pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. L'effet sur le risque d'accident vasculaire cérébral des autres spécialités indiquées dans le THS est inconnu.- Cancer des ovaires :Certaines études épidémiologiques ont montré qu'une utilisation prolongée (au moins 5 à 10 ans) d'un estrogène seul chez des femmes hystérectomisées était associée à un risque augmenté de cancer ovarien. L'effet d'une utilisation prolongée d'un THS estroprogestatif n'est pas connu.- Autres précautions d'emploi :. Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.Les patientes en insuffisance rénale terminale doivent être étroitement surveillées en raison de l'augmentation possible des taux circulants du principe actif d'ESTRADIOL HÉMIHYDRATE.. Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif.De rares cas d'augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.. Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale [mesuré sur colonne ou par RIA (radioimmunoassay)] et de la T3 totale (mesuré par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l'augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d'autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées.D'autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).. Il n'a pas été mis en évidence d'amélioration des fonctions cognitives sous THS. Les résultats de l'étude WHI suggèrent une augmentation du risque de probable démence chez les femmes débutant un traitement combiné continu de CEE et MPA après 65 ans.Les effets chez des femmes plus jeunes ou d'autres THS ne sont pas connus.- Associations nécessitant des précautions d'emploi : inducteurs enzymatiques, en particulier des iso-enzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine) et les anti-infectieux (rifampicine, rifabutine, névirapine, éfavirenz) ; ritonavir et nelfinavir ; millepertuis (Hypericum perforatum) ; corticostéroïdes et vasoconstricteurs administrés par voie nasale. |
Grossesse :ESTRADIOL HÉMIHYDRATE n'a pas d'indication au cours de la grossesse.La découverte d'une grossesse au cours du traitement par ESTRADIOL HÉMIHYDRATE, impose l'arrêt immédiat du traitement.A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou foetotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à des doses thérapeutiques d'estrogènes.Allaitement :ESTRADIOL HÉMIHYDRATE n'a pas d'indication au cours de l'allaitement. |
.- A la dose de 300 µg, une estradiolémie de l'ordre de 1000 pg/ml est observée 10 à 30 minutes après l'administration de ESTRADIOL HÉMIHYDRATE ; la distribution du 17bêta-estradiol (E2) est rapide ; le retour à des valeurs proches de la valeur de base survient dans les 12 heures qui suivent l'administration.- La biodisponibilité absolue de l'oestradiol par voie nasale est d'environ 25% et est supérieure à celle de la voie orale. Ceci s'explique par le fait que ESTRADIOL HÉMIHYDRATE évite les effets de premier passage hépatique et intestinal, contrairement aux estrogènes administrés per os.- L'imprégnation hormonale, jugée sur la surface sous la courbe des estradiolémies (SSC24h) est proportionnelle à la dose. A la dose de 300 µg par voie nasale, la SSC24h est proche de celles obtenues avec d'autres voies d'administration (patch délivrant 50 µg/j - comprimé dosé à 2 mg), mais avec un profil cinétique différent (pulse).- Dans les essais cliniques, aucun cas de non-absorption n'a été observé.- Les rapports E1 (estrone)/E2 sont de l'ordre de 1. On note une diminution de 20% de la biodisponibilité de l'estradiol chez les grandes fumeuses (1 paquet/jour).La consommation de cigarettes juste avant l'administration de ESTRADIOL HÉMIHYDRATE ne modifie pas l'absorption nasale de l'estradiol. |
|
Forme galénique / Dosage : SOLUTION POUR NEBULISATION 150 ?g/dose
Famille ATC : Hormones sexuelles et modulateurs du système génital
Classe ATC : ESTROGENES
Sous classe ATC : ESTROGENES NATURELS ET HEMISYNTHETIQUES NON ASSOCIES
Laboratoire : DELMAS-SERVIER