Forme galénique / Dosage : Solution injectable 25 mg/ 2 ml Famille ATC : PSYCHOANALEPTIQUES Classe ATC : ANTIDEPRESSEURS Sous classe ATC : INHIBITEURS NON-SELECTIFS DE LA RECAPTURE DES MONOAMINES Laboratoire : NOVARTIS PHARMA S.A. Prix public (FCFA) : 2175 |
Ce médicament appartient à la famille des antidépresseurs imipraminiques. Il possède des effets atropiniques, qui ne participent pas à son activité, mais qui expliquent certaines contre-indications et certains effets indésirables.Il est utilisé dans le traitement : des états dépressifs, des troubles obsessionnels compulsifs, des attaques de panique (traitement préventif), de l'énurésie nocturne de l'enfant, en l'absence de lésions des voies urinaires (comprimé à 10 mg). |
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Comme tous les antidépresseurs imipraminiques : sécheresse de la bouche, constipation, troubles de l'accommodation, tachycardie, sueurs, difficulté à uriner, troubles sexuels, hypotension orthostatique, somnolence ; plus rarement : tremblements, convulsions chez les personnes prédisposées, confusion des idées, prise de poids, tension anormale des seins, écoulement de lait par le mamelon, bouffées de chaleur, réaction allergique, hépatite, anomalie de la numération formule sanguine, troubles cardiaques, excitation anormale.Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en téléchargeant le formulaire. |
Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants : risque de glaucome à angle fermé, risque de blocage des urines (adénome de la prostate), infarctus du myocarde récent (moins de 3 mois), en association avec les IMAO non sélectifs ou avec les médicaments contenant du sultopride. |
Tous les traitements antidépresseurs sont susceptibles d'induire un épisode maniaque chez les personnes prédisposées : en cas d'euphorie, d'excitation inhabituelle ou de comportement anormal survenant sous traitement, une consultation médicale rapide est nécessaire.Ce médicament présente des effets atropiniques. Il peut provoquer un glaucome aigu chez les personnes prédisposées : œil rouge, dur et douloureux, avec vision floue. Une consultation d'extrême urgence auprès d'un ophtalmologiste est nécessaire.Des précautions sont requises en cas d'épilepsie, de maladie cardiaque, d'insuffisance hépatique, d'insuffisance rénale et chez la personne âgée, notamment en cas de constipation chronique, de tendance aux vertiges ou aux baisses de tension.Avant une anesthésie locale, notamment chez le dentiste, signalez la prise de ce médicament.Évitez les boissons alcoolisées : augmentation du risque de somnolence.Attention : conducteurSi vous devez conduire ou utiliser une machine dangereuse, assurez-vous préalablement que ce médicament n'altère pas votre vigilance. |
Ce médicament ne doit pas être associé aux médicaments suivants : IMAO non sélectifs (MARSILID) : des délais précis doivent être respectés entre l'arrêt de l'IMAO et le début du traitement par ce médicament, et inversement. sultopride (disponible uniquement à l'hôpital) : risque de troubles du rythme cardiaque graves.Il peut également interagir avec les IMAO sélectifs A et avec les médicaments contenant l'une des substances suivantes : adrénaline, noradrénaline, clonidine, guanfacine.Informez par ailleurs votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez un antidépresseur inhibiteur de la recapture de la sérotonine, un médicament anticonvulsivant, antihypertenseur, atropinique, sédatif, ou contenant de la carbamazépine, du bupropion, de la thioridazine ou du baclofène. |
Grossesse :Si une grossesse survient pendant le traitement, consultez votre médecin. Il appréciera le risque éventuel lié à l'utilisation de ce médicament dans votre cas.Si le traitement est poursuivi jusqu'à l'accouchement, une surveillance médicale du nouveau-né est nécessaire.Allaitement :Ce médicament est susceptible de passer faiblement dans le lait maternel : l'allaitement est déconseillé sans avis médical. |
Inhibiteurs non sélectifs de la recapture de la monoamine (code ATC : N06AA04).Les effets biochimiques, vraisemblablement à l'origine de l'effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline et de la sérotonine dont la transmission synaptique est facilitée.L'effet sédatif est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule.Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l'origine d'effets indésirables.Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.L'amélioration portant spécifiquement sur l'humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques telles que le ralentissement idéomoteur, l'insomnie ou l'anxiété. Cette notion doit être prise en compte avant l'interruption d'un traitement pour raison d'inefficacité, ainsi que dans l'ajustement des doses efficaces.La clomipramine a prouvé son efficacité dans le traitement de formes sévères d'épisodes dépressifs majeurs au cours d'études cliniques comparatives, randomisées et conduites en double aveugle. |
En évitant l'effet important de premier passage hépatique, la biodisponibilité de la clomipramine par voie parentérale est environ doublée par rapport à celle d'une administration par voie orale.Distribution : Le volume de distribution est élevé, en moyenne de 12 l/kg. La clairance totale plasmatique de la clomipramine, calculée après administration intraveineuse, est de 0,73 l/min. La clomipramine passe la barrière hématoencéphalique. La concentration de clomipramine dans le lait maternel est égale ou supérieure à celle du sang. Liaison aux protéines plasmatiques : la liaison aux protéines est importante : 98 %. Demi-vie d'élimination : la demi-vie d'élimination plasmatique de la clomipramine est d'environ 21 heures.Métabolisme : Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des antidépresseurs imipraminiques : captation (effet de premier passage) puis biotransformation intense, ce qui explique : la forte valeur de la clairance plasmatique, rapportée au débit sanguin hépatique (1,5 l/min), la quasi-absence de composés actifs retrouvés au niveau urinaire. Le métabolite principal de la clomipramine est la desméthylclomipramine, composé actif, dont la demi-vie est plus longue que celle de la molécule mère (entre 25 et 50 heures). L'inactivation de la clomipramine ou de la desméthylclomipramine se fait par oxydation puis par conjugaison avec l'acide glucuronique, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines ou la bile.Élimination : Deux tiers des conjugués hydrosolubles sont excrétés dans l'urine et environ un tiers dans les fèces. Seulement 1 % environ de la dose est excrété inchangé. Également 1 % de la dose est excrété sous forme de desméthylclomipramine.Ads by Media BuzzAd OptionsRelation concentration-activité : Pour la clomipramine, la fourchette thérapeutique communément retenue se situe entre 40 et 80 ng/ml, 250 à 500 ng/ml pour la somme clomipramine-desméthylclomipramine. En pratique courante, le dosage plasmatique de la clomipramine n'est pas nécessaire pour assurer le suivi thérapeutique. Toutefois, on distingue 2 groupes de malades pour lesquels le monitoring des concentrations plasmatiques peut être souhaitable : Les patients à risque : sujet âgé, pathologie cardiaque, hépatique, rénale, enfant... (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Les patients résistant au traitement ou chez lesquels les effets indésirables sont marqués ou encore polymédiqués (cf Interactions).Populations à risque : Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue et donc la clairance totale, avec augmentation des concentrations à l'équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans un premier temps. Insuffisants hépatique et rénal : il convient de diminuer la posologie de la clomipramine. |
L'efficacité des antidépresseurs n'est généralement pas immédiate. Un délai pouvant atteindre plusieurs semaines est parfois nécessaire pour que les effets bénéfiques se fassent sentir. Les effets indésirables éventuels apparaissant en début de traitement ne doivent pas vous conduire à l'arrêter prématurément.Chez la personne souffrant de dépression, un état anxieux peut apparaître ou s'aggraver en début de traitement ; un anxiolytique est parfois prescrit de manière temporaire par le médecin pour prévenir ou traiter ces manifestations.Lorsque les symptômes de la dépression ont disparu, le traitement doit absolument être poursuivi pendant la durée prescrite afin de consolider la guérison. Un arrêt prématuré exposerait à une rechute. La durée d'un traitement antidépresseur est rarement inférieure à 6 mois.Les antidépresseurs ne créent pas de dépendance. Néanmoins, il est préférable d'arrêter le traitement progressivement en diminuant la posologie ou en espaçant les prises pour éviter les effets indésirables transitoires observés en cas d'interruption brutale.L'utilisation de ce médicament dans les cas d'énurésie ne se conçoit que dans le cadre d'un traitement plus global : rééducation, prise en charge psychologique éventuelle.Une prise de poids peut être observée au cours du traitement. Une alimentation équilibrée, et si nécessaire les conseils d'un nutritionniste, peuvent prévenir et limiter ce phénomène. |
Si vous devez conduire ou utiliser une machine dangereuse, assurez-vous préalablement que ce médicament n'altère pas votre vigilance. |
Forme galénique / Dosage : Solution injectable 25 mg/ 2 ml
Quantité par unité : Boîte de 5
Famille ATC : PSYCHOANALEPTIQUES
Classe ATC : ANTIDEPRESSEURS
Sous classe ATC : INHIBITEURS NON-SELECTIFS DE LA RECAPTURE DES MONOAMINES
Laboratoire : NOVARTIS PHARMA S.A.
Prix public (FCFA) : 2175