Forme galénique / Dosage : Collyre 1 % Famille ATC : MEDICAMENTS OPHTALMOLOGIQUES Classe ATC : MYDRIATIQUES ET CYCLOPLEGIQUES Sous classe ATC : ANTICHOLINERGIQUES Conditions de prescription : LISTE I |
• Traitement des inflammations uvéales :• uvéites antérieures (iritis, iridocyclites) et postérieures,• réactions uvéales secondaires à une agression ou un traitement chirurgical.• Cycloplégie pour réfraction (indispensable chez l'enfant strabique), en particulier en présence d'un strabisme accommodatif ;• Dans certains cas, utilisation pour réaliser une pénalisation optique dans le traitement de l'amblyopie en particulier unilatérale. |
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Effets indésirables oculaires : • Risque de glaucome aigu par fermeture de l'angle (cf Contre-indications).• Mydriase gênante, troubles de l'accommodation prolongés.• Irritation locale, picotement, possibilité de réaction allergique.Liés à l'excipient : En raison de la présence de nitrate phénylmercurique : risque d'eczéma de contact, de dépigmentation. Effets indésirables systémiques : L'atropine en collyre passe dans la circulation générale et peut entraîner des effets systémiques, particulièrement chez l'enfant et le sujet âgé (cf Posologie et Mode d'administration, Mises en garde et Précautions d'emploi). Les effets indésirables sont essentiellement neurologiques et psychiatriques : • En particulier : agitation, hyperexcitabilité ou somnolence brutale, confusion.• Plus rarement, à posologies thérapeutiques : convulsions et hallucinations.• L'enfant et le sujet âgé ont des réponses variables aux collyres atropiniques.D'autres signes d'imprégnation atropinique sont fréquents : • Rougeur de la face, tachycardie, sécheresse buccale.• Fièvre chez l'enfant, rarement sévère, sauf en cas de surdosage.• Troubles digestifs : • constipation, en particulier chez le sujet âgé ;• chez le nouveau-né prématuré : distension abdominale, iléus, occlusion.Une grande prudence d'administration est indispensable dans cette population de nouveau-nés prématurés. |
• Hypersensibilité à l'atropine ou à l'un des excipients du collyre (notamment aux dérivés mercuriels).• Patient à risque de glaucome par fermeture de l'angle.• En cas d'allaitement. |
L'atropine 1 % en collyre est réservée à l'adolescent et à l'adulte (plus de 12 ans). Les formes « collyre » 0,3 % et 0,5 % sont adaptées à l'enfant de moins 12 ans.________________________________________• Ne pas laisser à la portée des enfants, car il existe un risque d'intoxication aiguë par ingestion accidentelle.• Avec le collyre, il existe un passage de l'atropine dans la circulation générale.• Le risque de toxicité est plus élevé chez l'enfant et le sujet âgé.• Afin d'éviter les effets systémiques induits par le passage d'atropine dans la circulation générale par les voies lacrymales et par ingestion orale, il est recommandé, surtout chez l'enfant et le sujet âgé, de comprimer l'angle interne de l'oeil pendant 1 minute après chaque instillation et d'essuyer l'excédent sur la joue (cf Posologie et Mode d'administration).• Afin d'éviter les surdosages, il convient d'éviter les instillations répétées et de ne pas dépasser les posologies maximales recommandées dans un intervalle de temps donné (cf Posologie et Mode d'administration).• L'atropine est susceptible de déclencher une crise de glaucome aigu par obstruction mécanique des voies d'élimination de l'humeur aqueuse chez les sujets présentant un angle iridocornéen étroit.• Glaucome à angle ouvert : l'atropine en collyre peut être utilisée dans le glaucome chronique après avoir vérifié que l'angle est bien ouvert.• L'atropine en collyre doit être administrée avec précaution chez les patients présentant des symptômes d'une atteinte du système nerveux central, ce médicament pouvant entraîner des troubles du système nerveux central, surtout chez les jeunes enfants.• L'atropine en collyre doit être utilisée avec précaution en cas d'adénome prostatique.• Ce collyre contient un composé organomercuriel, le nitrate phénylmercurique, qui peut provoquer des réactions allergiques. |
Interactions médicamenteuses :Bien qu'administré par voie locale, ce médicament peut entraîner des effets systémiques qu'il convient de prendre en compte.A prendre en compte : • Autres médicaments atropiniques (antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine) : addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche, etc. |
Grossesse :Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de l'atropine dans une seule espèce et à doses très élevées. En clinique, l'utilisation de l'atropine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'atropine pendant la grossesse. Allaitement :Le passage de l'atropine dans le lait maternel peut entraîner un surdosage chez le nourrisson avec, notamment, des signes de toxicité neurologique. De surcroît, l'atropine diminue la sécrétion lactée. En conséquence, si la prise de ce médicament apparaît réellement indispensable, l'allaitement est contre-indiqué. |
Deux situations sont possibles : • soit par surdosage lors de l'administration du collyre (notamment lors d'instillations répétées) ;• soit du fait d'une ingestion accidentelle d'un flacon de collyre multidose, notamment par l'enfant.Les signes « rougeur de la face, sécheresse de la bouche et mydriase » aident au diagnostic. La gravité est liée aux troubles de régulation thermique, à la toxicité neurologique et psychiatrique : convulsions, délire, voire coma.La prise en charge est symptomatique en milieu spécialisé. |
Classe pharmacothérapeutique : mydriatiques et cycloplégiques, anticholinergiques (code ATC : S01FA01). L'atropine bloque les réponses aux stimulations cholinergiques du sphincter irien et du muscle ciliaire responsable de l'accommodation. Elle produit ainsi une dilatation de la pupille (mydriase) et une paralysie de l'accommodation (cycloplégie). |
L'instillation d'atropine en collyre entraîne une mydriase gênante pendant quelques heures. En conséquence, après instillation, la conduite de véhicules et/ou l'utilisation de machines sont à déconseiller pendant toute la durée des troubles visuels. |
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Forme galénique / Dosage : Collyre 1 %
Famille ATC : MEDICAMENTS OPHTALMOLOGIQUES
Classe ATC : MYDRIATIQUES ET CYCLOPLEGIQUES
Sous classe ATC : ANTICHOLINERGIQUES
Conditions de prescription : LISTE I