Forme galénique / Dosage : Suspension pour pulverisation nasale 27,5 µg Excipients : glucose anhydre, cellulose dispersible, polysorbate 80, chlorure de benzalkonium, édétate disodique, eau purifiée. Famille ATC : PREPARATIONS POUR LE NEZ Classe ATC : DECONGESTIONNANTS ET AUTRES PREPARATIONS NASALES POUR USAGE TOPIQUE Sous classe ATC : CORTICOSTEROIDES Conditions de prescription : LISTE I Laboratoire : GLAXOSMITHKLINE SANTE GRAND PUBLIC Prix public (FCFA) : 2400 |
Adultes, adolescents et enfants (à partir de 6 ans) : Ce médicament est indiqué dans le traitement des symptômes de la rhinite allergique |
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Les fréquences des effets indésirables mentionnés ci-dessous sont issues des études cliniques. La convention suivante a été utilisée afin d'établir une classification des fréquences : très fréquent : >= 1/10 ; fréquent : >= 1/100 à < 1/10 ; peu fréquent : >= 1/1000 à < 1/100 ; rare : >= 1/10 000 à < 1/1000 ; très rare : < 1/10 000.Troubles du système immunitaire : • Rare : réactions d'hypersensibilité incluant anaphylaxie, oedème de Quincke, rash, et urticaire.Troubles du système nerveux : • Fréquent : céphalées.Troubles oculaires : • Fréquence indéterminée : modifications oculaires transitoires (cf Pharmacodynamie : Expérience clinique).Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : • Très fréquent : épistaxis*.• Fréquent : ulcération nasale.• Peu fréquent : rhinalgie, gêne au niveau des fosses nasales (incluant sensation de brûlure, irritation et douleur), sécheresse de la muqueuse nasale.Troubles musculosquelettiques et systémiques (enfants) : • Fréquence indéterminée : Retard de croissance** (cf Pharmacodynamie : Expérience clinique).* L'épistaxis était en général d'intensité faible à modérée. Chez les adultes et les adolescents, l'incidence d'épistaxis était supérieure lors d'une utilisation au long cours (plus de 6 semaines) par rapport à une utilisation à court terme (jusqu'à 6 semaines). Dans les études cliniques pédiatriques d'une durée allant jusqu'à 12 semaines, l'incidence d'épistaxis était similaire pour les enfants traités par furoate de fluticasone et par placebo.** Au cours d'une étude clinique de 1 an évaluant la croissance chez des enfants prépubères recevant 110 µg de furoate de fluticasone une fois par jour, une différence moyenne de la vitesse de croissance de - 0,27 cm par an a été observée dans le groupe de traitement par rapport au placebo (cf Pharmacodynamie : Expérience clinique ci-dessous).L'administration de corticoïdes par voie nasale, notamment quand ils sont prescrits à fortes doses pendant une période prolongée peut entraîner des effets systémiques (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Des cas de retard de croissance ont été rapportés chez les enfants sous corticothérapie par voie nasale. |
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition. |
Effets systémiques liés aux corticoïdes : Les effets systémiques liés aux corticoïdes administrés par voie nasale peuvent apparaître, en particulier en cas de fortes doses prescrites sur des périodes prolongées. Le risque de survenue de ces effets est beaucoup moins important qu'avec les corticoïdes administrés par voie orale et ces effets peuvent varier en fonction des patients et des préparations de corticoïdes utilisées. Les effets systémiques potentiels peuvent inclure un syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde, une inhibition de la fonction surrénalienne, un retard de croissance chez l'enfant et l'adolescent, une cataracte, un glaucome et, plus rarement, divers effets psychologiques ou comportementaux, incluant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l'enfant). Un traitement par corticoïdes administrés par voie nasale à des doses supérieures à celles recommandées peut entraîner une freination corticosurrénalienne avec retentissement clinique. Si des doses supérieures à celles recommandées doivent être utilisées, une corticothérapie de supplémentation par voie générale devra être envisagée pendant les périodes de stress ou en cas d'intervention chirurgicale. Aucune freination de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) n'a été observé chez les sujets adultes, adolescents ou enfants recevant le furoate de fluticasone à la dose de 110 µg en une prise par jour. Cependant, il convient de toujours réduire la dose de furoate de fluticasone administrée par voie nasale à la dose minimale permettant un maintien du contrôle efficace des symptômes de la rhinite. Comme avec tous les corticoïdes par voie nasale, il convient de rester vigilant sur l'exposition systémique totale qui peut résulter d'une corticothérapie associée par d'autres voies d'administration. En cas de suspicion d'une altération des fonctions surrénaliennes, la prudence est recommandée lors d'un relais d'une corticothérapie systémique par le furoate de fluticasone par voie nasale. Troubles oculaires : L'administration de corticoïdes par voie nasale ou par voie inhalée peut induire la survenue d'un glaucome et/ou d'une cataracte. Par conséquent, la survenue d'un trouble de la vision ou l'existence d'antécédents de pression intraoculaire élevée, de glaucome et/ou de cataracte doit conduire à une surveillance étroite des sujets traités. Retard de croissance : Un retard de croissance a été rapporté chez des enfants ayant reçu des corticoïdes par voie nasale à la posologie préconisée. Un ralentissement de la croissance a été observé chez les enfants traités par furoate de fluticasone à la dose de 110 µg par jour pendant 1 an (cf Effets indésirables, Pharmacodynamie). Il convient par conséquent de rechercher la dose minimale efficace pour contrôler les symptômes chez les enfants (cf Posologie et Mode d'administration). La surveillance régulière de la croissance des enfants recevant une corticothérapie par voie nasale au long cours est donc recommandée. Si un ralentissement de la croissance est observé, le traitement devra être réévalué afin de réduire, si possible, la dose de corticoïdes par voie nasale à la dose minimale permettant un maintien du contrôle des symptômes de la rhinite. De plus, il conviendra d'envisager l'orientation du patient vers un pédiatre (cf Pharmacodynamie). Patients sous traitement par ritonavir : L'administration concomitante de ritonavir n'est pas recommandée en raison du risque d'augmentation de l'exposition systémique au furoate de fluticasone (cf Interactions). Patients avec insuffisance hépatique : Le furoate de fluticasone subit un effet de premier passage hépatique important. Par conséquent, l'exposition systémique au furoate de fluticasone sera plus importante chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, ce qui risque d'augmenter la fréquence d'effets indésirables systémiques (cf Posologie et Mode d'administration, Pharmacocinétique). Une attention particulière est conseillée lors du traitement chez ces patients. |
Interactions médicamenteuses :Interaction avec les inhibiteurs du cytochrome CYP3A4 : Le furoate de fluticasone est rapidement éliminé par un effet de premier passage hépatique important, médié par le cytochrome P450 3A4. Par analogie avec les résultats observés avec un autre corticoïde (propionate de fluticasone), également métabolisé par le CYP3A4, l'administration concomitante de ritonavir n'est pas recommandée en raison du risque d'augmentation de l'exposition systémique au furoate de fluticasone. La prudence est recommandée lors de l'administration concomitante de furoate de fluticasone avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 car une augmentation de l'exposition systémique au furoate de fluticasone ne peut être exclue. Une étude d'interaction du furoate de fluticasone administré par voie nasale avec le kétoconazole (inhibiteur puissant du CYP3A4) a montré que le nombre de sujets présentant des concentrations mesurables de furoate de fluticasone était plus important dans le groupe de sujets traités par kétoconazole (6 sujets sur 20) que dans le groupe des sujets recevant le placebo (1 sujet sur 20). Cette légère augmentation de l'exposition systémique n'a pas entraîné de différence statistiquement significative sur la cortisolémie des 24 heures entre les deux groupes (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Les données relatives à l'effet inducteur ou inhibiteur du furoate de fluticasone suggèrent, en théorie, l'absence de risque d'interaction potentielle aux doses préconisées par voie nasale avec les autres composés métabolisés par le cytochrome P450. En conséquence, il n'a pas été conduit d'études cliniques spécifiques d'interactions. |
Grossesse :Il n'existe pas de données fiables concernant l'utilisation du furoate de fluticasone chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont montré la survenue de malformations avec fente palatine et des retards de croissance intra-utérine. La signification clinique de ces observations dans l'espèce humaine n'est pas établie compte tenu des faibles taux plasmatiques avec le produit administré par voie nasale (cf Pharmacocinétique). Le furoate de fluticasone ne sera utilisé pendant la grossesse que si les bénéfices attendus pour la mère sont supérieurs aux risques potentiels encourus par le foetus ou le nouveau-né. Allaitement :Le passage du furoate de fluticasone dans le lait maternel après administration par voie nasale n'est pas connu. L'administration de furoate de fluticasone aux femmes qui allaitent ne sera envisagée que si les bénéfices attendus pour la mère sont supérieurs aux risques potentiels encourus par le nouveau-né ou le nourrisson. Fécondité :Il n'existe aucune donnée concernant l'effet du furoate de fluticasone sur la fécondité dans l'espèce humaine. |
Au cours d'une étude de biodisponibilité, il n'a pas été observé de réaction indésirable systémique après administration pendant 3 jours de doses intranasales allant jusqu'à 2640 µg par jour (cf Pharmacocinétique). Un surdosage aigu ne nécessite pas en général de mesure particulière autre que la surveillance du patient. |
Classe pharmacothérapeutique : préparations nasales, corticoïdes (code ATC : R01AD12). Le furoate de fluticasone est un corticoïde synthétique trifluoré ayant une très grande affinité pour le récepteur aux glucocorticoïdes et exerçant une activité anti-inflammatoire puissante. Expérience clinique : Rhinite allergique saisonnière chez les adultes et adolescents : Comparé au placebo, le furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 µg en une prise par jour a significativement amélioré les symptômes nasaux (incluant rhinorrhée, obstruction nasale, éternuements et prurit nasal) et les symptômes oculaires (incluant prurit/brûlure, larmoiement/écoulement et rougeur des yeux) dans chacune des quatre études réalisées. L'efficacité a été maintenue pendant les 24 heures suivant l'administration du produit en une prise par jour. Un effet thérapeutique est apparu dès 8 heures après la première administration, avec une amélioration supplémentaire au cours de l'administration les jours suivants. Dans chacune des quatre études réalisées, la réponse globale au traitement perçue par les patients ainsi que leur évaluation sur une échelle de qualité de vie (RQLQ : « Rhinoconjunctivitis Quality of Life Questionnaire », questionnaire de qualité de vie relatif à la rhinoconjonctivite) étaient significativement améliorées avec le furoate de fluticasone en pulvérisation nasale. Rhinite allergique perannuelle chez les adultes et adolescents : Dans trois études, les symptômes nasaux et la réponse globale au traitement perçue par les patients étaient significativement améliorés avec le furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 microgrammes en une prise par jour par rapport au placebo. Dans une étude, les symptômes oculaires ainsi que la qualité de vie (RQLQ) étaient significativement améliorés avec le furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 µg en une prise par jour par rapport au placebo. L'efficacité a été maintenue pendant les 24 heures suivant l'administration du produit en une prise par jour. Dans une étude de 2 ans évaluant la tolérance oculaire du furoate de fluticasone (110 µg une fois par jour en pulvérisation intranasale), des adultes et des adolescents présentant une rhinite allergique perannuelle ont reçu soit du furoate de fluticasone (n = 367) soit un placebo (n = 181). Les principaux résultats (délai d'apparition d'une opacification sous-capsulaire postérieure du cristallin [>= 0,3 par rapport aux valeurs initiales - selon le système de classification des opacites du cristallin (Lens Opacities Classification System), version III (grade LOCS III)] et délai d'apparition d'une augmentation de la pression intraoculaire [PIO : >= 7 mmHg par rapport aux valeurs initiales]) n'ont pas montré de différences statistiquement significatives entre les deux groupes. Des augmentations de l'opacité sous-capsulaire postérieure du cristallin (>= 0,3 par rapport aux valeurs initiales) ont été plus fréquemment observées chez les sujets traités par 110 µg de furoate de fluticasone (14 [4 %]) que chez les sujets recevant le placebo (4 [2 %]) ; ces augmentations ont été transitoires pour 10 sujets du groupe furoate de fluticasone et pour 2 sujets du groupe placebo. Des augmentations de la PIO (>= 7 mmHg par rapport aux valeurs initiales) ont été plus fréquemment observées chez les sujets traités par 110 µg de furoate de fluticasone une fois par jour : n = 7 (2 %) que dans le groupe placebo : n = 1 (< 1 %). Ces évènements ont été transitoires pour 6 sujets du groupe furoate de fluticasone et 1 sujet du groupe placebo. Une opacité sous-capsulaire postérieure du cristallin dans la limite de ± 0,1 par rapport aux valeurs initiales a été observée pour chaque oeil chez 95 % des sujets des deux groupes de traitement aux semaines 52 et 104, et une augmentation de l'opacité sous-capsulaire postérieure du cristallin >= 0,3 par rapport aux valeurs initiales a été observée chez <= 1 % des sujets des deux groupes de traitement à la semaine 104. Des valeurs de PIO dans la limite de ± 5 mmHg par rapport aux valeurs initiales ont été observées chez la majorité des sujets (> 95 %) aux semaines 52 et 104. Les augmentations de l'opacité sous-capsulaire postérieure du cristallin ou de la PIO n'ont été accompagnées d'aucun effet indésirable de type cataractes ou glaucomes. Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants : La posologie pédiatrique repose sur l'évaluation de données d'efficacité chez des enfants ayant une rhinite allergique. Dans la rhinite allergique saisonnière, le furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 µg en une prise par jour s'est montré efficace. A la dose de 55 µg en une prise par jour, aucune différence significative n'a été observée entre le furoate de fluticasone et le placebo sur l'ensemble des critères de jugement. Dans la rhinite allergique perannuelle, le furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 55 µg en une prise par jour s'est montré plus efficace que le furoate de fluticasone à la dose de 110 µg en une prise par jour sur les 4 semaines de traitement. Une analyse post-hoc des données recueillies à 6 et 12 semaines dans cette étude, ainsi qu'une étude de tolérance de 6 semaines sur l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, ont montré l'efficacité du furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 µg en une prise par jour. Dans une étude sur 6 semaines ayant évalué l'effet du furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 µg en une prise par jour sur la fonction surrénalienne chez des enfants âgés de 2 à 11 ans, aucun effet significatif sur la cortisolémie des 24 heures n'a été mis en évidence par rapport au placebo. Une étude multicentrique randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, en groupes parallèles a évalué les effets d'un traitement par furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 µg une fois par jour pendant un an sur la vitesse de croissance avec stadiométrie, chez 474 enfants prépubères (âgés de 5 à 7,5 ans pour les filles et de 5 à 8,5 ans pour les garçons). Sur une période de traitement de 52 semaines, une vitesse de croissance moyenne plus faible a été observée chez les patients recevant le furoate de fluticasone (5,19 cm/an) par rapport à ceux recevant le placebo (5,46 cm/an). La différence moyenne observée dans le groupe de traitement était de - 0,27 cm/an (IC 95 % : - 0,48 à - 0,06). Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants de moins de 6 ans : Des études de tolérance et d'efficacité ont été réalisées dans la rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez un total de 271 patients âgés de 2 à 5 ans, parmi lesquels 176 ont été exposés au furoate de fluticasone. La tolérance et l'efficacité n'ont pas été clairement établies dans cette tranche d'âge. |
Absorption : Le furoate de fluticasone est partiellement absorbé par voie digestive et subit un effet de premier passage hépatique et intestinal important qui conduit à une exposition systémique négligeable. Une dose journalière intranasale de 110 µg n'entraîne pas habituellement des concentrations plasmatiques quantifiables (< 10 pg/ml). La biodisponibilité absolue du furoate de fluticasone administré par voie nasale est de 0,50 %, ce qui signifie que moins de 1 µg de furoate de fluticasone serait disponible au niveau systémique après l'administration de 110 µg par voie nasale (cf Surdosage). Distribution : La liaison du furoate de fluticasone aux protéines plasmatiques est supérieure à 99 %. Le furoate de fluticasone est largement distribué avec un volume de distribution à l'état d'équilibre qui atteint, en moyenne, 608 l. Biotransformation : Le furoate de fluticasone est rapidement éliminé (clairance plasmatique totale de 58,7 l/h) de la circulation systémique principalement par métabolisation hépatique, par l'enzyme CYP3A4 du cytochrome P450, en un métabolite 17ß-carboxylé inactif (GW694301X). La principale voie métabolique est une hydrolyse de la fonction S-fluorométhyl-carbothioate en un acide 17ß-carboxylique inactif. Les études in vivo n'ont pas montré de clivage du composé furoate pour former la fluticasone. Élimination : Après administration par voies orale et intraveineuse, l'élimination est principalement fécale indiquant une excrétion du furoate de fluticasone et de ses métabolites par la bile. Après administration intraveineuse, la demi-vie d'élimination est en moyenne de 15,1 heures. L'excrétion urinaire correspond approximativement à 1 et 2 % de la dose administrée respectivement par voie orale et intraveineuse. Populations particulières : • Population pédiatrique :Chez la majorité des patients, le furoate de fluticasone n'est pas quantifiable (< 10 pg/ml) après administration nasale d'une dose journalière de 110 µg. Des concentrations plasmatiques mesurables ont été observées chez 15,1 % des patients pédiatriques après administration nasale d'une dose journalière de 110 µg et chez seulement 6,8 % des patients pédiatriques après administration d'une dose journalière de 55 µg. Il n'a pas été retrouvé d'augmentation des concentrations de furoate de fluticasone chez les plus jeunes enfants (moins de 6 ans). Chez les sujets chez qui les taux plasmatiques étaient mesurables, les valeurs médianes de la concentration en furoate de fluticasone étaient de 18,4 pg/ml et de 18,9 pg/ml chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans après administration de 55 µg. A la dose de 110 µg, les concentrations moyennes chez les sujets ayant des taux quantifiables étaient de 14,3 pg/ml et de 14,4 pg/ml chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans. Ces valeurs sont superposables à celles observées chez les adultes (plus de 12 ans) pour lesquels les concentrations moyennes chez les sujets ayant des taux mesurables étaient respectivement de 15,4 pg/ml et de 21,8 pg/ml aux doses de 55 µg et de 110 µg.• Personnes âgées :Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles que pour un faible nombre de patients âgés (>= 65 ans, n = 23/872 ; 2,6 %). Il n'a pas été observé une incidence accrue de patients âgés chez qui le furoate de fluticasone plasmatique a pu être quantifié par rapport aux patients plus jeunes.• Insuffisance rénale :Le furoate de fluticasone n'a pas été détecté dans les urines des volontaires sains après administration par voie nasale. Moins de 1 % de la dose administrée est excrété dans les urines. Aussi, une insuffisance rénale ne devrait pas avoir de retentissement sur la pharmacocinétique du furoate de fluticasone.• Insuffisance hépatique :Il n'existe pas de donnée après administration par voie nasale du furoate de fluticasone chez les patients ayant une insuffisance hépatique. Chez des patients présentant une insuffisance hépatique modérée, une étude portant sur l'inhalation orale d'une dose unique de 400 µg de furoate de fluticasone a montré une augmentation de la Cmax (42 %) et de l'ASC0-infini (172 %) et une diminution modérée (23 % en moyenne) des taux de cortisol chez ces patients par rapport aux sujets sains. Les données de cette étude suggèrent que l'exposition moyenne attendue pour une dose de 110 µg de furoate de fluticasone par voie nasale chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ne devrait pas avoir d'effet inhibiteur sur le cortisol. Par conséquent, une insuffisance hépatique modérée ne devrait pas entraîner d'effet clinique pertinent aux doses préconisées chez l'adulte. Il n'existe pas de donnée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère. L'exposition systémique au furoate de fluticasone risque probablement d'être augmentée chez ces patients. |
Les effets de ce médicament sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines sont négligeables, voire nuls. |
Durée de conservation : 3 ans. Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler. Maintenir en position verticale. Toujours garder le capuchon sur le pulvérisateur. Durée de conservation après première utilisation : 2 mois. |
Pas d'exigences particulières pour l'élimination. |
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Forme galénique / Dosage : Suspension pour pulverisation nasale 27,5 µg
Excipients : glucose anhydre, cellulose dispersible, polysorbate 80, chlorure de benzalkonium, édétate disodique, eau purifiée.
Quantité par unité : Flacon de 120DOSES
Famille ATC : PREPARATIONS POUR LE NEZ
Classe ATC : DECONGESTIONNANTS ET AUTRES PREPARATIONS NASALES POUR USAGE TOPIQUE
Sous classe ATC : CORTICOSTEROIDES
Conditions de prescription : LISTE I
Laboratoire : GLAXOSMITHKLINE SANTE GRAND PUBLIC
Prix public (FCFA) : 2400