Forme galénique / Dosage : Solution injectable en seringue préremplie 20 000 UI/0,5 ml Excipients : phosphate monosodique dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, glycine, polysorbate 80, eau ppi, acide chlorhydrique et hydroxyde de sodium (pour ajuster le pH).Solution à 1000 UI/0,5 ml et 2000 UI/1 ml : chaque ml de solution contient 2000 UI d'époétine alfa*, soit 16,8 µg/ml. Solution à 3000 UI/0,3 ml, 4000 UI/0,4 ml, 5000 UI/0,5 ml, 6000 UI/0,6 ml, 8000 UI/0,8 ml, 10 000 UI/1 ml : chaque ml de solution contient 10 000 UI d'époétine alfa*, soit 84,0 µg/ml. Solution à 20 000 UI/0,5 ml, 30 000 UI/0,75 ml et 40 000 UI/1 ml : chaque ml de solution contient 40 000 UI d'époétine alfa*, soit 336 µg/ml. * Produite dans des cellules d'ovaires de hamster chinois par la technique de l'ADN recombinant. Famille ATC : PREPARATIONS ANTIANEMIQUES Classe ATC : AUTRES PREPARATIONS ANTIANEMIQUES Sous classe ATC : AUTRES PREPARATIONS ANTIANEMIQUES Conditions de prescription : LISTE I Laboratoire : SANDOZ |
• Traitement de l'anémie symptomatique associée à l'insuffisance rénale chronique (IRC) chez l'adulte et l'enfant : • Traitement de l'anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez les enfants et les patients adultes hémodialysés et les patients adultes en dialyse péritonéale (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).• Traitement de l'anémie sévère d'origine rénale accompagnée de symptômes cliniques chez les patients adultes insuffisants rénaux non encore dialysés (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).• Traitement de l'anémie et réduction des besoins transfusionnels chez les patients adultes traités par chimiothérapie pour des tumeurs solides, des lymphomes malins ou des myélomes multiples et à risque de transfusion en raison de leur état général (par exemple, état cardiovasculaire, anémie préexistante au début de la chimiothérapie).• Époétine alfa peut être utilisé pour augmenter les dons de sang autologue chez des malades participant à un programme de transfusions autologues différées. S'il est utilisé dans cette indication, les bénéfices doivent être évalués au regard des risques d'événements thromboemboliques signalés. Le traitement doit être administré exclusivement chez les patients présentant une anémie modérée (taux d'hémoglobine [Hb] de 10-13 g/dl [ou 6,2-8,1 mmol/l], sans carence en fer), si les procédures d'épargne sanguine ne sont pas disponibles ou pas suffisantes lorsque l'intervention majeure non urgente prévue nécessite un volume important de sang (4 unités sanguines ou plus chez la femme, 5 unités ou plus chez l'homme).• Époétine alfa peut être utilisé pour réduire l'exposition aux transfusions de sang homologue chez les patients adultes, sans carence martiale, devant subir une intervention chirurgicale orthopédique majeure programmée et présentant un risque présumé important de complications transfusionnelles. L'utilisation devra être réservée aux patients ayant une anémie modérée (par exemple, Hb de 10-13 g/dl ou 6,2-8,1 mmol/l) qui n'ont pas accès à un programme de prélèvement autologue différé et chez lesquels on s'attend à des pertes de sang modérées de 900 à 1800 ml.Les Bonnes Pratiques de gestion du sang doivent toujours être appliquées dans le contexte chirurgical. |
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• Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés dans la rubrique Composition.• Les patients ayant développé une érythroblastopénie à la suite d'un traitement par une érythropoïétine ne doivent pas être traités par Époétine alfa ou par toute autre érythropoïétine (cf Mises en garde et Précautions d'emploi : Érythroblastopénies).• Hypertension non contrôlée.• Patients chirurgicaux qui, quelle qu'en soit la raison, ne peuvent pas recevoir une prophylaxie antithrombotique appropriée.• Toutes les contre-indications associées aux programmes de prélèvement autologue différé doivent être respectées chez les patients recevant une supplémentation en époétine alfa.Si les patients doivent bénéficier d'une intervention chirurgicale orthopédique majeure programmée et ne participent pas à un programme de prélèvement autologue différé, l'utilisation d'époétine alfa est contre-indiquée en cas de pathologie vasculaire sévère coronarienne, carotidienne, des artères périphériques, ou cérébrale, y compris chez les patients ayant des antécédents récents d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral. |
Généralités : Chez tous les patients traités par époétine alfa, la tension artérielle doit être surveillée étroitement et contrôlée de façon appropriée. L'époétine alfa doit être utilisée avec précaution en présence d'une hypertension non ou insuffisamment traitée ou difficilement contrôlable. Il peut être nécessaire d'instaurer ou d'augmenter le traitement antihypertenseur. Si la pression artérielle ne peut être contrôlée, le traitement par époétine alfa doit être interrompu. L'époétine alfa doit également être utilisée avec précaution en présence d'épilepsie ou d'insuffisance hépatique chronique. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale chronique et de cancer traités par l'époétine alfa, les taux d'hémoglobine doivent être mesurés régulièrement jusqu'à ce qu'ils se stabilisent, et de façon périodique par la suite. Les taux d'hémoglobine doivent être étroitement surveillés chez l'ensemble des patients en raison du risque potentiellement accru d'accidents thromboemboliques et d'issue fatale lorsque le traitement est administré en présence de taux d'hémoglobine supérieurs à la valeur cible définie pour l'indication. Lors d'un traitement par époétine alfa, il est possible d'observer une augmentation de la numération plaquettaire modérée dose-dépendante, dans les limites de la normale. Celle-ci régresse avec la poursuite du traitement. En outre, une thrombocytémie supérieure aux limites de la normale a été rapportée. Il est conseillé de surveiller la numération plaquettaire à intervalles réguliers pendant les 8 premières semaines de traitement. Toutes les autres causes d'anémie (carence en fer, hémolyse, pertes sanguines, déficit en vitamine B12 ou en acide folique) doivent être prises en compte et traitées avant d'initier le traitement par époétine alfa. Dans la plupart des cas, les taux de ferritine sérique chutent parallèlement à l'augmentation de l'hématocrite. Afin d'obtenir une réponse optimale au traitement par époétine alfa, il convient de s'assurer que les réserves en fer sont suffisantes : • L'administration d'un complément de fer est recommandée chez les insuffisants rénaux chroniques ayant des taux de ferritine sérique inférieurs à 100 ng/ml, sur la base de 200-300 mg/jour de Fe2+ per os (100-200 mg/jour chez l'enfant).• Un traitement substitutif en Fe2+ de 200 à 300 mg/jour per os est recommandé chez tous les patients cancéreux dont le coefficient de saturation de transferrine est inférieur à 20 %.Chez les patients cancéreux, tous ces autres facteurs d'anémie mentionnés doivent également être soigneusement examinés avant de décider d'augmenter la posologie de l'époétine alfa. Dans de très rares cas, l'apparition ou l'exacerbation d'une porphyrie a été observée chez des patients traités par époétine alfa. L'époétine alfa doit être utilisée avec précaution chez les patients atteints de porphyrie. Afin d'améliorer la traçabilité des agents stimulant l'érythropoïèse (ESA), le nom de l'ESA administré doit être clairement précisé dans le dossier du patient. Un changement d'ESA chez un patient doit être effectué exclusivement sous surveillance appropriée. Érythroblastopénies : Des érythroblastopénies avec anticorps ont été rapportées dans de très rares cas après plusieurs mois ou années de traitement par époétine par voie sous-cutanée, principalement chez des patients atteints d'insuffisance rénale chronique. Des cas ont également été rapportés lors de l'utilisation concomitante d'époétines chez des patients atteints d'hépatite C traités par interféron et ribavirine. Époétine alfa n'a pas été approuvé dans le cadre de la prise en charge de l'anémie associée à l'hépatite C. Chez les patients présentant une perte soudaine d'efficacité définie par une baisse de l'hémoglobine (de 1 à 2 g/dl par mois ou 0,62 à 1,25 mmol/l par mois), avec augmentation des besoins transfusionnels, une numération des réticulocytes devra être réalisée et les causes habituelles de non-réponse (par exemple carence en fer, acide folique ou vitamine B12, intoxication à l'aluminium, infection ou inflammation, pertes sanguines et hémolyse) devront être recherchées. L'apparition d'une diminution paradoxale du taux d'hémoglobine et d'une anémie sévère associée à de faibles numérations des réticulocytes impose d'arrêter le traitement par Époétine alfa et de rechercher des anticorps anti-érythropoïétine. Un examen de la moelle osseuse devra également être envisagé pour le diagnostic d'une éventuelle érythroblastopénie. Aucun autre traitement par ESA ne doit être initié en raison du risque de réaction croisée. Traitement de l'anémie symptomatique chez les patients adultes et pédiatriques en insuffisance rénale chronique : Les données concernant l'immunogénicité en cas d'administration par voie sous-cutanée de Époétine alfa chez les patients à risque d'érythroblastopénie avec anticorps, c'est-à-dire les patients atteints d'anémie rénale, sont insuffisantes. Le médicament doit donc être administré par voie intraveineuse chez ces patients. Chez les patients en insuffisance rénale chronique, le taux d'hémoglobine doit augmenter d'environ 1 g/dl (0,62 mmol/l) par mois et ne pas dépasser 2 g/dl (1,25 mmol/l) par mois afin de limiter au maximum les risques d'aggravation d'une hypertension. Taux d'hémoglobine : Chez les patients en insuffisance rénale chronique, le taux d'hémoglobine à la dose d'entretien ne doit pas dépasser la limite supérieure du taux d'hémoglobine cible recommandée dans la rubrique Posologie et Mode d'administration. Lors des essais cliniques, un risque accru de décès, d'événements cardiovasculaires graves ou d'événements cérébrovasculaires, incluant les accidents vasculaires cérébraux, a été observé lorsque des ESA ont été administrés avec pour cible un taux d'hémoglobine supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l). Les essais cliniques contrôlés n'ont pas montré d'effets bénéfiques significatifs attribuables à l'administration des époétines lorsque le taux d'hémoglobine dépassait le niveau nécessaire au contrôle des symptômes de l'anémie et pour éviter une transfusion sanguine. Des thromboses du shunt se sont produites chez des patients sous hémodialyse, en particulier chez les patients ayant tendance à l'hypotension ou présentant des complications au niveau de leur fistule artérioveineuse (par ex., sténoses, anévrismes, etc.). Une révision anticipée du shunt et une prophylaxie antithrombotique par administration d'acide acétylsalicylique, par exemple, est recommandée chez ces patients. Une hyperkaliémie a été observée dans des cas isolés, bien que le lien de causalité n'ait pas été établi. L'ionogramme sanguin doit être contrôlé chez les insuffisants rénaux chroniques. En cas d'hyperkaliémie ou d'augmentation de la kaliémie, en plus du traitement approprié de l'hyperkaliémie, l'arrêt de l'administration d'époétine alfa doit être envisagé jusqu'à correction du taux sérique de potassium. Lors d'un traitement par époétine alfa, l'augmentation de l'hématocrite rend souvent nécessaire d'augmenter les doses d'héparine pendant l'hémodialyse. Une obstruction du système de dialyse peut survenir si l'héparinisation n'est pas optimale. D'après les données disponibles à ce jour, la correction de l'anémie par époétine alfa chez les patients insuffisants rénaux non encore dialysés n'accélère pas l'évolution de l'insuffisance rénale. Traitement des patients présentant une anémie induite par la chimiothérapie : Les érythropoïétines sont des facteurs de croissance qui stimulent essentiellement la production des globules rouges. Des récepteurs à l'érythropoïétine peuvent être exprimés à la surface de diverses cellules malignes. Comme pour tout facteur de croissance, il n'est pas exclu que les époétines puissent stimuler la croissance des tumeurs. Lors de plusieurs essais contrôlés, les époétines n'ont pas fait la preuve de leur capacité à améliorer le taux de survie globale ou à réduire le risque de progression tumorale chez les patients atteints d'anémie associée au cancer. Lors des essais cliniques contrôlés de l'époétine alfa et d'autres agents stimulant l'érythropoïèse, les résultats suivants ont été mis en évidence : • réduction du contrôle locorégional chez des patients atteints de cancers de la tête et du cou traités par radiothérapie lorsque l'administration visait un taux d'hémoglobine supérieur à 14 g/dl (8,7 mmol/l) ;• raccourcissement de la durée de survie globale et augmentation des décès imputables à la progression de la maladie à 4 mois chez des patients atteints de cancers du sein métastatiques traités par chimiothérapie lorsque l'administration visait un taux d'hémoglobine de 12 à 14 g/dl (7,5-8,7 mmol/ml) ;• augmentation du risque de décès lorsque l'administration visait un taux d'hémoglobine de 12 g/dl (7,5 mmol/l) chez des patients atteints de tumeurs actives et ne recevant ni chimiothérapie ni radiothérapie. L'utilisation des ESA n'est pas indiquée chez cette population de patients.Au vu des informations ci-dessus, dans certaines situations cliniques, la transfusion sanguine doit être le traitement privilégié de l'anémie des patients cancéreux. La décision d'administrer des érythropoïétines recombinantes doit être déterminée sur la base d'une évaluation du rapport bénéfice/risque prenant en compte l'avis du patient dans son contexte clinique spécifique. Les facteurs à considérer dans cette évaluation doivent inclure le type de tumeur et son stade, le degré de l'anémie, l'espérance de vie, l'environnement dans lequel le patient est traité et la préférence du patient (cf Pharmacodynamie). Lors de l'évaluation du caractère approprié d'un traitement par époétine alfa chez les patients cancéreux traités par chimiothérapie (patients à risque d'être transfusés), il faut tenir compte du fait que l'apparition des globules rouges suit l'administration de l'érythropoïétine avec un délai de 2 à 3 semaines. Une augmentation de l'incidence des événements vasculaires thrombotiques (EVT) ayant été observée chez les patients cancéreux recevant des agents stimulant l'érythropoïèse (cf Effets indésirables), ce risque doit être soigneusement évalué au regard du bénéfice de ce traitement (par époétine alfa), particulièrement chez les patients cancéreux présentant un risque accru d'événements vasculaires thrombotiques, comme en cas d'obésité ou d'antécédents d'EVT (par exemple, de thrombose veineuse profonde ou d'embolie pulmonaire). Une étude de recherche (étude BEST) menée chez des femmes atteintes de cancers du sein métastatiques a été mise au point pour déterminer si le traitement par l'époétine alfa allant au-delà de la correction de l'anémie pouvait améliorer l'issue du traitement. Lors de cette étude, l'incidence des accidents thromboemboliques fatals a été plus élevée chez les patientes sous époétine alfa que chez celles recevant le placebo (cf Pharmacodynamie). Transfusion autologue programmée chez les patients devant subir une intervention chirurgicale : Toutes les mises en garde et précautions d'emploi particulières associées aux transfusions autologues programmées, en particulier celles liées au remplissage vasculaire de routine, doivent être respectées. Patients adultes devant bénéficier d'une intervention chirurgicale orthopédique majeure programmée : Chez les patients devant bénéficier d'une intervention chirurgicale orthopédique majeure programmée, la cause de l'anémie doit être établie et traitée, si possible avant l'instauration du traitement par époétine alfa. Les événements thromboemboliques peuvent constituer un risque dans cette population, risque qui doit être soigneusement évalué au regard du bénéfice potentiel du traitement chez ces patients. Les patients devant bénéficier d'une intervention chirurgicale orthopédique majeure programmée doivent recevoir une prophylaxie antithrombotique appropriée, dans la mesure où des événements thromboemboliques peuvent survenir chez ces patients, particulièrement en présence d'une pathologie cardiovasculaire sous-jacente. En outre, des précautions particulières doivent être prises chez les patients à risque de développer des thromboses veineuses profondes (TVP). De plus, chez les patients dont le taux d'hémoglobine initial est supérieur à 13 g/dl (> 8,1 mmol/l), la possibilité que le traitement par époétine alfa soit associé à un risque accru d'événements thromboemboliques postopératoires ne peut être exclue. En conséquence, l'époétine alfa ne doit pas être utilisée chez les patients dont le taux d'hémoglobine initial est supérieur à 13 g/dl (> 8,1 mmol/l). Excipients : Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par seringue préremplie, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ». |
Interactions médicamenteuses :Aucune donnée n'indique une éventuelle interaction de l'époétine alfa avec le métabolisme d'autres médicaments. Cependant, étant donné que la ciclosporine se lie aux hématies, une interaction demeure possible. Si l'époétine alfa est administrée en association avec la ciclosporine, les taux sanguins de ciclosporine doivent être surveillés et la dose de ciclosporine ajustée en fonction de l'augmentation de l'hématocrite.Aucune donnée n'indique une interaction entre le facteur de croissance des granulocytes (G-CSF) ou le facteur de croissance des granulocytes et macrophages (GM-CSF) et l'époétine alfa en ce qui concerne la différenciation ou la prolifération hématologique des échantillons de biopsies tumorales in vitro. |
Grossesse :Il existe des données limitées sur l'utilisation d'époétine alfa chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (cf Sécurité préclinique). En conséquence : • chez les patientes en insuffisance rénale chronique, Époétine alfa ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice escompté contrebalance le risque potentiel pour le foetus ;• l'utilisation d'époétine alfa n'est pas recommandée en cas de grossesse chez des patientes devant subir une intervention chirurgicale avec transfusion autologue programmée.Allaitement :On ne sait pas si l'époétine alfa exogène est excrétée dans le lait maternel. L'époétine alfa doit être utilisée avec précaution chez les femmes qui allaitent. Une décision doit être prise soit de poursuivre/d'interrompre l'allaitement soit de poursuivre/d'interrompre le traitement avec l'époétine alfa en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement par l'époétine alfa pour la femme. L'utilisation d'époétine alfa n'est pas recommandée en cas d'allaitement chez des patientes devant subir une intervention chirurgicale avec transfusion autologue programmée. Fécondité :Aucune donnée sur la fécondité n'est disponible. |
La marge thérapeutique de l'époétine alfa est très large. Un surdosage d'époétine alfa peut entraîner une exacerbation des effets pharmacologiques de l'hormone. Une phlébotomie peut être pratiquée si un taux excessif d'hémoglobine ou d'hématocrite est atteint. Tout autre traitement médical nécessaire doit être mis en place |
Classe pharmacothérapeutique : autres préparations antianémiques (code ATC : B03XA01). Époétine alfa est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site internet de l'Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/. Mécanisme d'action : L'érythropoïétine est une glycoprotéine qui stimule la formation des érythrocytes à partir des cellules souches de la moelle osseuse ; elle agit à ce niveau en tant qu'hormone de différenciation et facteur stimulant les mitoses. Le poids moléculaire apparent de l'érythropoïétine se situe entre 32 000 et 40 000 daltons. La fraction protéique représente environ 58 % de la molécule et est constituée de 165 acides aminés. Les quatre chaînes glucidiques sont rattachées à la protéine par trois liaisons N-glycosidique et une liaison O-glycosidique. L'époétine alfa obtenue par génie génétique est glycosylée. Sa composition en aminoacides et glucides est identique à celle de l'érythropoïétine endogène humaine isolée des urines de patients anémiques. Époétine alfa dispose du degré de pureté le plus élevé actuellement possible. En particulier, aucun résidu de la lignée cellulaire utilisée dans sa production n'est détectable aux concentrations actives chez l'être humain. Effets pharmacodynamiques : L'efficacité biologique de l'époétine alfa a été démontrée grâce aux différents modèles in vivo chez l'animal (rats normaux et anémiques, souris ayant une polyglobulie). Après administration d'époétine alfa, la numération érythrocytaire, le taux d'hémoglobine et la numération des réticulocytes augmentent, de même que le taux d'incorporation du 59Fe. Après incubation de cellules nucléées érythroïdes spléniques in vitro avec l'époétine alfa (culture cellulaire de cellules spléniques de souris), il a été observé une augmentation de l'incorporation de la 3H-thymidine. Efficacité et sécurité clinique : Grâce à des cellules de moelle osseuse humaine en culture, il a pu être démontré que l'époétine alfa stimule spécifiquement l'érythropoïèse sans avoir d'effets sur la leucopoïèse. Aucune action cytotoxique de l'époétine alfa sur les cellules de moelle osseuse humaine n'a été détectée. 721 patients cancéreux recevant une chimiothérapie sans platine ont été inclus dans 3 études contrôlées contre placebo. Parmi eux, 389 patients présentaient des hémopathies malignes (221 myélomes multiples, 144 lymphomes non hodgkiniens et 24 autres hémopathies malignes) et 332 patients présentaient des tumeurs solides (172 cancers du sein, 64 cancers gynécologiques, 23 cancers du poumon, 22 cancers de la prostate, 21 cancers gastro-intestinaux et 30 cancers d'autres types). Dans 2 larges études ouvertes, 2697 patients cancéreux recevant une chimiothérapie sans platine ont été inclus ; 1895 patients présentaient des tumeurs solides (683 cancers du sein, 260 cancers du poumon, 174 cancers gynécologiques, 300 cancers gastro-intestinaux et 478 cancers d'autres types) et 802 présentaient des hémopathies malignes. Dans une étude prospective, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, conduite chez 375 patients anémiques recevant une chimiothérapie sans platine pour diverses hémopathies malignes de type non myéloïdes, il a été observé une diminution significative des conséquences de l'anémie (par exemple, fatigue, baisse d'énergie et réduction de l'activité) mesurées par les instruments et échelles suivants : échelle générale d'évaluation fonctionnelle du traitement de l'anémie du cancer FACT-an, échelle de fatigue FACT-an et échelle analogique linéaire du cancer (CLAS). Deux autres études randomisées, contrôlées contre placebo, d'effectifs plus réduit, n'ont pas permis de montrer une amélioration significative des paramètres de qualité de vie sur les échelles EORTC-QLQ-C30 et CLAS, respectivement. L'érythropoïétine est un facteur de croissance qui stimule essentiellement la production des globules rouges. Des récepteurs à l'érythropoïétine peuvent être exprimés à la surface de diverses cellules malignes. La survie et la progression tumorale ont été étudiées dans le cadre de cinq vastes essais cliniques contrôlés portant au total sur 2833 patients, dont quatre essais en double aveugle contrôlés contre placebo et un essai ouvert. Les études ont recruté des patients traités par chimiothérapie (deux études) ou se sont basées sur des populations de patients chez lesquelles l'utilisation d'agents stimulant l'érythropoïèse n'est pas indiquée : anémie touchant des patients cancéreux non traités par chimiothérapie et patients atteints de cancers de la tête et du cou traités par radiothérapie. Dans deux des études, le taux d'hémoglobine cible était > 13 g/dl (8,1 mmol/l) ; dans les trois autres études, il était de 12 à 14 g/dl (7,5-8,7 mmol/l). Dans l'essai ouvert, aucune différence n'a été notée en termes de survie globale entre les patients traités par l'érythropoïétine humaine recombinante et les sujets témoins. Dans les quatre essais contrôlés contre placebo, les rapports de risque pour la survie globale ont été compris entre 1,25 et 2,47 en faveur des groupes témoins. Ces études ont fait apparaître de façon cohérente un surplus statistiquement significatif et inexpliqué de mortalité chez les patients atteints d'anémie associée à divers cancers courants et recevant une érythropoïétine humaine recombinante par comparaison avec les sujets témoins. Les différences d'incidence des thromboses et complications associées entre les sujets recevant l'érythropoïétine humaine recombinante et les sujets du groupe témoin ne suffisent pas à expliquer de façon satisfaisante les résultats des essais concernant la survie globale. Une analyse des données individuelles a également été réalisée sur plus de 13 900 patients cancéreux (sous chimiothérapie, radiothérapie, chimioradiothérapie ou non traités) participant à 53 essais cliniques contrôlés portant sur plusieurs époétines. La méta-analyse des données de survie globale a donné un rapport de risque estimé ponctuellement à 1,06 en faveur des sujets témoins (IC à 95 % : 1,00, 1,12 ; 53 essais et 13 933 patients) et, chez les patients cancéreux sous chimiothérapie, le rapport de risque de la survie globale a été de 1,04 (IC à 95 % : 0,97, 1,11 ; 38 essais et 10 441 patients). Les méta-analyses indiquent également de façon cohérente un risque relatif significativement accru d'accident thromboembolique chez les patients cancéreux recevant une érythropoïétine humaine recombinante (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, menée chez 4038 patients atteints d'insuffisance rénale chronique, non dialysés, ayant un diabète de type 2 et un taux d'hémoglobine <= 11 g/dl, les patients ont reçu soit un traitement par darbépoétine alfa pour cibler un taux d'hémoglobine de 13 g/dl, soit un placebo (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). L'étude n'a pas atteint son objectif primaire visant à démontrer une réduction du risque de la mortalité toutes causes confondues, de la morbidité cardiovasculaire ou de la progression en insuffisance rénale terminale (IRT). Une analyse des composants individuels des critères composites a montré le risque relatif suivant (IC à 95 %) : décès 1,05 (0,92-1,21), accident vasculaire cérébral 1,92 (1,38-2,68), insuffisance cardiaque congestive (ICC) 0,89 (0,74-1,08), infarctus du myocarde (IM) 0,96 (0,75-1,23), hospitalisation pour ischémie myocardique 0,84 (0,55-1,27), IRT 1,02 (0,87-1,18). |
Absorption : La biodisponibilité de l'époétine alfa injectable par voie sous-cutanée est très inférieure à celle du médicament administré par voie intraveineuse : environ 20 %. Élimination : • Par voie intraveineuse :Le dosage de l'époétine alfa après administration intraveineuse répétée a montré une demi-vie de 4 heures environ chez les volontaires sains et légèrement plus longue chez les insuffisants rénaux, soit environ 5 heures. Chez l'enfant, la demi-vie est d'environ 6 heures.• Par voie sous-cutanée :Après injection sous-cutanée, les taux sériques d'époétine alfa sont largement inférieurs aux taux obtenus après injection intraveineuse ; les taux augmentent lentement pour atteindre leur valeur maximale entre 12 à 18 heures après administration. Le pic est toujours très inférieur au pic obtenu par voie intraveineuse (environ 1/20e).Il n'y a pas d'accumulation du produit : les taux demeurent identiques, qu'ils soient mesurés 24 heures après la première injection ou 24 heures après la dernière injection.La demi-vie est difficile à évaluer pour la voie sous-cutanée mais elle est estimée à environ 24 heures. |
Époétine alfa n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. |
Durée de conservation : 2 ans. A conserver et transporter réfrigéré (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler. A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière. Pour l'usage ambulatoire, le patient peut sortir Époétine alfa du réfrigérateur et le conserver à une température ne dépassant pas 25 °C pour une période unique de 3 jours maximum. |
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments. |
Époétine alfa ne doit pas être utilisé et doit être éliminé : • si le liquide est coloré ou si l'on remarque des particules flottant à l'intérieur ;• si le conditionnement est endommagé ;• si l'on sait qu'il a été ou pense qu'il pourrait avoir été accidentellement congelé ;• si le réfrigérateur a subi une panne.Les seringues préremplies sont prêtes à l'emploi (cf Posologie et Mode d'administration). La seringue préremplie ne doit pas être secouée. Des graduations sont gravées sur les seringues afin de permettre une utilisation partielle si nécessaire. Chaque graduation correspond à un volume de 0,1 ml. Le produit est à usage unique strict. Prendre une dose de Époétine alfa uniquement dans chaque seringue, et jeter la solution restante avant l'injection. Utilisation de la seringue préremplie sans dispositif de sécurité : Administrer la dose selon le protocole standard. Utilisation de la seringue préremplie munie d'un dispositif de sécurité (dosages à 20 000 UI/0,5 ml, 30 000 UI/0,75 ml et 40 000 UI/1 ml) : Le dispositif de sécurité de l'aiguille couvre l'aiguille après l'injection pour prévenir toute blessure. Le dispositif de sécurité n'affecte en rien le fonctionnement normal de la seringue. Appuyer doucement et régulièrement sur le piston jusqu'à ce que la dose entière ait été administrée et qu'il ne soit plus possible d'appuyer sur le piston. En maintenant une certaine pression sur le piston, retirer l'aiguille du patient. Le dispositif de sécurité couvrira l'aiguille dès que le piston sera relâché. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. |
Forme galénique / Dosage : Solution injectable en seringue préremplie 20 000 UI/0,5 ml
Excipients : phosphate monosodique dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, glycine, polysorbate 80, eau ppi, acide chlorhydrique et hydroxyde de sodium (pour ajuster le pH).Solution à 1000 UI/0,5 ml et 2000 UI/1 ml : chaque ml de solution contient 2000 UI d'époétine alfa*, soit 16,8 µg/ml. Solution à 3000 UI/0,3 ml, 4000 UI/0,4 ml, 5000 UI/0,5 ml, 6000 UI/0,6 ml, 8000 UI/0,8 ml, 10 000 UI/1 ml : chaque ml de solution contient 10 000 UI d'époétine alfa*, soit 84,0 µg/ml. Solution à 20 000 UI/0,5 ml, 30 000 UI/0,75 ml et 40 000 UI/1 ml : chaque ml de solution contient 40 000 UI d'époétine alfa*, soit 336 µg/ml. * Produite dans des cellules d'ovaires de hamster chinois par la technique de l'ADN recombinant.
Famille ATC : PREPARATIONS ANTIANEMIQUES
Classe ATC : AUTRES PREPARATIONS ANTIANEMIQUES
Sous classe ATC : AUTRES PREPARATIONS ANTIANEMIQUES
Conditions de prescription : LISTE I
Laboratoire : SANDOZ