Forme galénique / Dosage : Comprimé 20 mg Famille ATC : PSYCHOANALEPTIQUES Classe ATC : ANTIDEPRESSEURS Sous classe ATC : INHIBITEURS SELECTIFS DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE (ISRS) Conditions de prescription : LISTE I |
• Épisodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés).• Prévention des attaques de panique avec ou sans agoraphobie. |
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• Hypersensibilité au citalopram ou à un des excipients (cf Composition).• Insuffisance rénale sévère avec clairance de la créatinine inférieure à 20 ml/min, en l'absence de données.• IMAO non sélectifs en raison du risque de syndrome sérotoninergique (cf Interactions).Le citalopram ne doit pas être administré aux patients recevant des inhibiteurs de la monoamine-oxydase [IMAO] (y compris la sélégiline à une dose journalière supérieure à 10 mg par jour). Le citalopram ne doit pas être administré pendant 14 jours après l'arrêt d'un IMAO irréversible ou pendant le temps spécifié dans le Résumé des caractéristiques du produit d'un IMAO réversible après l'arrêt de celui-ci. Les IMAO ne doivent pas être administrés pendant sept jours après l'arrêt du citalopram.• Pimozide (cf Interactions).• Linézolide, sauf si une surveillance étroite et un contrôle de la pression artérielle sont possibles (cf Interactions).• Chez les patients présentant un allongement acquis ou congénital de l'intervalle QT.• Association avec un autre médicament qui pourrait entraîner un allongement du QT (cf Interactions). |
Traitement des sujets âgés et des patients présentant une insuffisance rénale et une insuffisance hépatique : Cf Posologie et Mode d'administration. Utilisation chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans : L'utilisation de Citalopram est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l'objet d'une surveillance attentive pour détecter l'apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d'aucune donnée de tolérance à long terme chez l'enfant et l'adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental. Anxiété paradoxale : Certains patients souffrant de trouble panique peuvent présenter une exacerbation des symptômes anxieux en début de traitement par antidépresseur. Cette réaction paradoxale s'estompe généralement au cours des 2 premières semaines de traitement. Il est donc conseillé de débuter le traitement à faible dose afin de réduire le risque de survenue de cet effet anxiogène (cf Posologie et Mode d'administration). Hyponatrémie : De rares cas d'hyponatrémie, probablement dus à une sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique (SIADH), ont été décrits avec les ISRS. Cette hyponatrémie disparaît généralement à l'arrêt du traitement. Les femmes âgées semblent être plus à risque. Suicides/idées suicidaires ou aggravation clinique : La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à l'obtention d'une rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu'à l'obtention de cette amélioration. L'expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement. Les autres troubles psychiatriques dans lesquels Citalopram est prescrit peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d'emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d'épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d'autres troubles psychiatriques. Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chez l'adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients et, en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient. Akathisie/agitation psychomotrice : L'utilisation des ISRS/IRSNa a été associée au développement d'une akathisie, caractérisée par une agitation ressentie comme désagréable ou pénible et un besoin de bouger souvent, ainsi que par une impossibilité à rester assis ou debout tranquillement. Ces troubles surviennent le plus souvent au cours des toutes premières semaines de traitement. Une augmentation de posologie peut être préjudiciable aux patients ayant développé ces symptômes. Épisodes maniaques : Une phase maniaque peut survenir chez les patients atteints de troubles bipolaires. Le citalopram doit être interrompu en cas d'accès maniaque. Convulsions : Les convulsions sont un risque potentiel avec les traitements antidépresseurs. Le citalopram devra être interrompu chez tout patient présentant des convulsions. Le citalopram devra être évité chez les patients présentant une épilepsie instable. En cas d'épilepsie contrôlée, une surveillance particulière des patients est recommandée. Le citalopram doit être interrompu en cas d'augmentation de la fréquence des convulsions. Diabète : Un traitement par ISRS chez les patients diabétiques peut perturber l'équilibre glycémique. Un ajustement posologique de l'insuline ou des antidiabétiques oraux peut s'avérer nécessaire. Syndrome sérotoninergique : De rares cas de syndrome sérotoninergique ont été décrits chez les patients traités par ISRS. Des symptômes tels qu'une agitation, des tremblements, des myoclonies et une hyperthermie peuvent indiquer la survenue d'un tel syndrome. Le traitement par citalopram devra être interrompu immédiatement et un traitement symptomatique instauré. Traitements sérotoninergiques : L'association du citalopram à des traitements sérotoninergiques, tels que le sumatriptan ou autres triptans, le tramadol, l'oxytriptan et le tryptophane, doit être évitée. Hémorragie : Des cas de saignements cutanés, tels que des ecchymoses, des anomalies du temps de saignement, des hémorragies gynécologiques, des saignements gastro-intestinaux, et d'autres saignements cutanés ou muqueux, ont été décrits avec les ISRS (cf Effets indésirables). La prudence est recommandée, en particulier chez les patients traités par des traitements connus pour altérer la fonction plaquettaire ou tout autre médicament connu pour augmenter le risque hémorragique, ou chez les patients avec des antécédents de troubles hémorragiques. ECT (électroconvulsivothérapie) : En raison du peu de données cliniques disponibles sur l'administration d'un ISRS simultanément à une électroconvulsivothérapie, la prudence est recommandée. Millepertuis : La prise concomitante de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) peut entraîner une augmentation de la fréquence des effets indésirables. Par conséquent, le citalopram et les préparations à base de plantes contenant du millepertuis ne doivent pas être administrés de façon concomitante. Symptômes observés lors de l'arrêt du traitement : L'apparition de symptômes de sevrage lors de l'arrêt du traitement est fréquente, particulièrement si l'arrêt est brutal (cf Effets indésirables). Dans une étude clinique de prévention des récidives, les effets indésirables rencontrés lors de l'arrêt du traitement surviennent chez environ 40 % des patients versus 20 % des patients qui continuent le traitement par le citalopram. Le risque de survenue de symptômes liés à l'arrêt du traitement peut dépendre de plusieurs facteurs, dont la durée du traitement, la posologie et l'importance relative de la diminution de dose. Les réactions le plus souvent rapportées sont les suivantes : sensations vertigineuses, perturbations sensorielles (incluant paresthésies et sensations de choc électrique), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, confusion, hypersudation, céphalées, diarrhée, palpitations, instabilité émotionnelle, irritabilité et troubles visuels. Généralement, ces symptômes sont d'intensité légère à modérée, cependant, ils peuvent être d'intensité sévère chez certains patients. Ils surviennent généralement durant les tous premiers jours d'arrêt de traitement, mais de très rares cas ont été rapportés chez des patients qui avaient par inadvertance oublié une prise. Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs et s'estompent habituellement en moins de 2 semaines, bien qu'ils puissent se prolonger dans certains cas (2 ou 3 mois, voire plus). Il est par conséquent recommandé de diminuer progressivement les doses de citalopram sur une période de plusieurs semaines ou mois, selon les impératifs du patient (cf Posologie et Mode d'administration). Psychoses : Le traitement des patients psychotiques souffrant d'épisodes dépressifs peut entraîner une exacerbation des symptômes psychotiques. Allongement de l'intervalle QT : Il a été démontré que le citalopram entraîne un allongement dose-dépendant de l'intervalle QT. Des cas d'allongement de l'intervalle QT et d'arythmie ventriculaire, incluant des torsades de pointes, ont été rapportés depuis sa commercialisation, en particulier chez les femmes et les patients présentant une hypokaliémie, un allongement de l'intervalle QT préexistant ou d'autres pathologies cardiaques (cf Contre-indications, Interactions, Effets indésirables, Pharmacodynamie) La prudence est recommandée chez les patients souffrant de bradycardie ou ayant eu un infarctus du myocarde récent ou souffrant d'une insuffisance cardiaque non compensée. Des anomalies électrolytiques comme une hypokaliémie ou une hypomagnésémie augmentent le risque d'arythmie et doivent être corrigées avant de débuter un traitement par le citalopram. Si un patient présentant une pathologie cardiaque stabilisée est traité par le citalopram, un contrôle de l'électrocardiogramme (ECG) doit être envisagé avant de débuter le traitement. Si des signes d'arythmie cardiaque apparaissent pendant le traitement par le citalopram, le traitement doit être arrêté et un ECG doit être effectué. Excipients : • Comprimé : les comprimés contiennent du monohydrate de lactose. Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les patients présentant des maladies héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase ou de malabsorption du glucose-galactose.• Solution buvable : en raison de la teneur en alcool (cf Composition), cette forme est déconseillée chez les patients souffrant de maladie du foie, d'alcoolisme, d'épilepsie, de même que chez les femmes enceintes. |
Interactions pharmacodynamiques :D'un point de vue pharmacodynamique, des cas de syndromes sérotoninergiques avec le citalopram et le moclobémide ou la buspirone ont été rapportés. Certains surdosages ou certains médicaments (lithium) peuvent donner lieu à un syndrome sérotoninergique justifiant l'arrêt immédiat du traitement. Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l'apparition (éventuellement brutale), simultanée ou séquentielle, d'un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l'hospitalisation, voire entraîner le décès. Ces symptômes peuvent être d'ordre : • psychique (agitation, confusion, hypomanie) ;• moteur (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité) ;• végétatif (hypo ou hypertension, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs, éventuellement coma) ;• digestif (diarrhée).Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dans la prévention de l'apparition de ce syndrome. Contre-indiquées :• IMAO non sélectifs (iproniazide, nialamide) :L'administration concomitante de citalopram et d'inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) peut entraîner des effets indésirables sévères, y compris un syndrome sérotoninergique (cf Contre-indications).Des cas de réactions sévères et parfois fatales ont été rapportés chez des patients traités par des ISRS en association avec un IMAO, y compris les IMAO réversibles linézolide et moclobémide, et chez les patients ayant récemment interrompu un traitement par ISRS et ayant débuté un traitement par un tel IMAO. Quelques cas présentaient les caractéristiques d'un syndrome sérotoninergique.Les symptômes d'une interaction avec un IMAO comprennent : l'hyperthermie, la rigidité, les myoclonies, l'instabilité du système végétatif avec une rapide modification des signes vitaux, une modification de l'état mental qui comprend : confusion, irritabilité et agitation extrême pouvant aller jusqu'au délire et au coma (cf Contre-indications).Respecter un délai de deux semaines entre l'arrêt de l'IMAO et le début du traitement par le citalopram, et d'au moins une semaine entre l'arrêt du citalopram et le début du traitement par l'IMAO.• Allongement de l'intervalle QT :Aucune étude pharmacocinétique et pharmacodynamique entre le citalopram et des traitements allongeant l'intervalle QT n'a été réalisée. Un effet cumulatif du citalopram et de ces traitements ne peut pas être exclu. Une administration concomitante de citalopram et de traitements allongeant l'intervalle QT, comme des antiarythmiques des groupes IA et III, des antipsychotiques (par exemple les phénothiazines, le pimozide, l'halopéridol), les antidépresseurs tricycliques, certains agents antimicrobiens (par exemple sparfloxacine, moxifloxacine, érythromycine IV, pentamidine, traitements antipaludiques en particulier l'halofantrine), certains antihistaminiques (astémizole, mizolastine), etc., est donc contre-indiquée.• Pimozide :L'administration concomitante d'une dose unique de pimozide 2 mg chez des sujets traités avec du citalopram racémique 40 mg par jour pendant 11 jours a entraîné une augmentation de l'AUC (aire sous la courbe) et de la Cmax de pimozide, bien que cela n'ait pas été systématiquement noté dans les études. L'administration concomitante de pimozide et de citalopram entraîne un allongement moyen de l'intervalle QTc d'approximativement 10 msec. Du fait de cette interaction observée avec de faibles doses de pimozide, l'administration concomitante de citalopram et de pimozide est contre-indiquée.Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.Déconseillées :• IMAO sélectifs B (sélégiline) : une étude d'interaction pharmacocinétique/pharmacodynamique avec administration concomitante de citalopram (20 mg par jour) et sélégiline (10 mg par jour) [IMAO-B sélectif] n'a pas démontré d'interaction cliniquement significative. L'utilisation concomitante de citalopram et de sélégiline (à des doses supérieures à 10 mg par jour) n'est pas recommandée.• IMAO sélectifs A (moclobémide, toloxatone) : risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique (cf ci-dessus). Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter l'association aux posologies minimales recommandées.• Linézolide : risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique (cf ci-dessus). Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter l'association aux posologies minimales recommandées.Nécessitant des précautions d'emploi :• Médicaments sérotoninergiques :Lithium et tryptophane :Aucune interaction pharmacodynamique n'a été observée dans les études cliniques où le citalopram a été administré de façon concomitante à du lithium. Cependant, une potentialisation des effets a été rapportée lors de l'administration concomitante d'ISRS et de lithium ou de tryptophane, justifiant des précautions d'emploi lors de telles associations. Une surveillance clinique régulière du taux de lithium doit être réalisée.L'administration concomitante à des médicaments sérotoninergiques (exemple : tramadol, sumatriptan) peut entraîner l'augmentation des effets 5-HT associés. En attendant la disponibilité de données complémentaires, l'utilisation concomitante de citalopram et d'agonistes du 5-HT, tels que le sumatriptan et les autres triptans, n'est pas recommandée (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).• Millepertuis par voie orale (inducteur enzymatique) : des interactions pharmacodynamiques entre les ISRS et les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent se produire, entraînant une augmentation des effets indésirables (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Les interactions pharmacocinétiques n'ont pas été étudiées.• Hémorragie : la prudence est recommandée chez les patients traités simultanément avec des anticoagulants, des médicaments qui modifient la fonction plaquettaire, tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), l'acide acétylsalicylique, le dipyridamole, et la ticlopidine ou les autres traitements (exemple : antipsychotiques atypiques, phénothiazines, antidépresseurs tricycliques) pouvant augmenter le risque hémorragique (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).• ECT (électroconvulsivothérapie) : il n'existe pas d'études cliniques permettant d'établir les risques et les bénéfices de l'utilisation combinée de l'électroconvulsivothérapie et du citalopram (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).• Alcool : aucune interaction pharmacodynamique ou pharmacocinétique n'est attendue entre le citalopram et l'alcool. Néanmoins, l'association citalopram et alcool est déconseillée.• Médicaments entraînant un allongement du QT ou une hypokaliémie/hypomagnésémie : la prudence est recommandée lors de l'utilisation concomitante de traitements qui allongent l'intervalle QT ou qui induisent une hypokaliémie/hypomagnésémie.• Médicaments qui abaissent le seuil épileptogène : les ISRS peuvent abaisser le seuil épileptogène. La prudence est recommandée lors de l'administration d'un traitement qui abaisse le seuil épileptogène (exemple : les antidépresseurs [tricycliques, ISRS], les neuroleptiques [phénothiazines, thioxanthènes, et butyrophénones], la méfloquine, le bupropion et le tramadol).• Désipramine, imipramine : au cours d'une étude pharmacocinétique, aucun effet n'a été observé à n'importe quelle concentration de citalopram ou d'imipramine, bien que la concentration de désipramine, le métabolite primaire de l'imipramine, ait été augmentée. Lorsque la désipramine est associée au citalopram, une augmentation de la concentration plasmatique a été observée. Une réduction des doses de désipramine peut être nécessaire.• Neuroleptiques : l'expérience avec le citalopram n'a pas montré d'interaction cliniquement significative avec les neuroleptiques. Cependant, comme avec les autres ISRS, la possibilité d'une interaction pharmacodynamique ne peut pas être exclue.• Anticoagulants oraux : augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le citalopram et à son arrêt.• Antidépresseurs imipraminiques : augmentation des concentrations plasmatiques de l'antidépresseur imipraminique avec risque de convulsions et fréquence accrue des effets indésirables. En cas d'association, surveillance clinique accrue et, si nécessaire, adaptation posologique.A prendre en compte : • Cyproheptadine : risque de diminution de l'efficacité de l'antidépresseur.• Tramadol : risque d'apparition de convulsions et/ou d'un syndrome sérotoninergique (cf ci-dessus).• Triptans (almotriptan, élétriptan, frovatriptan, naratriptan, rizatriptan, sumatriptan, zolmitriptan) : risque potentiel d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire ou de syndrome sérotoninergique (cf ci-dessus).Interactions pharmacocinétiques :La biotransformation du citalopram en déméthylcitalopram est réalisée par le biais du CYP2C19 (environ 38 %), le CYP3A4 (environ 31 %) et le CYP2D6 (environ 31 %), isozymes du système de cytochromes P450. Le citalopram étant métabolisé par plusieurs CYP signifie que l'inhibition de sa biotransformation est moins probable, car l'inhibition d'une enzyme peut être compensée par une autre. Par conséquent, la coadministration de citalopram avec d'autres médicaments a un faible risque d'entraîner une interaction médicamenteuse pharmacocinétique. Alimentation : L'absorption et les autres propriétés pharmacocinétiques du citalopram ne sont pas modifiées par la prise d'aliments. Effets des autres médicaments sur la pharmacocinétique du citalopram : • L'administration avec le kétoconazole (puissant inhibiteur du CYP3A4) ne modifie pas la pharmacocinétique du citalopram.• Une étude d'interaction pharmacocinétique entre le lithium et le citalopram n'a pas montré d'interaction pharmacocinétique (voir aussi plus haut).• Cimétidine :La cimétidine (puissant inhibiteur des CYP2D6, 3A4 et 1A2) entraîne une augmentation modérée du taux moyen à l'équilibre de citalopram. La prudence est recommandée lors de l'administration de citalopram en association avec la cimétidine. Une adaptation posologique pourrait être justifiée.Effets du citalopram sur la pharmacocinétique des autres médicaments : • Métoprolol :Au cours d'une étude d'interaction pharmacocinétique/pharmacodynamique chez des volontaires sains, l'administration concomitante de citalopram et de métoprolol (un substrat du CYP2D6) a montré un doublement des concentrations de métoprolol, mais sans augmentation statistiquement significative des effets du métoprolol sur la pression artérielle et le rythme cardiaque chez le volontaire sain. La prudence est toutefois recommandée lors de l'administration concomitante de métoprolol et de citalopram. Un ajustement de posologie peut être nécessaire.Le citalopram et le déméthylcitalopram sont des inhibiteurs négligeables des CYP2C9, CYP2E1 et CYP3A4 et sont seulement faibles inhibiteurs des CYP1A2, CYP2C19 et CYP2D6 en comparaison aux autres ISRS, connus comme inhibiteurs significatifs.• Lévomépromazine, digoxine, carbamazépine :Aucune modification, ou seulement des modifications mineures sans importance clinique, n'a été observée lors de l'administration de citalopram avec des substrats du CYP1A2 (clozapine et théophylline), du CYP2C9 (warfarine), du CYP2C19 (imipramine et méphénytoïne), du CYP2D6 (spartéine, imipramine, amitriptyline, rispéridone) et du CYP3A4 (warfarine, carbamazépine [et son métabolite, l'époxyde de carbamazépine] et le triazolam).Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée entre le citalopram et la lévomépromazine ou la digoxine (à noter que le citalopram n'induit pas et n'inhibe pas la glycoprotéine P). |
Grossesse :Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Des données publiées chez la femme enceinte (plus de 2500 naissances exposées pendant la grossesse) ne montrent pas de toxicité malformative foetale. Cependant, le citalopram ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf s'il est clairement nécessaire et après avoir évalué le rapport bénéfice/risque. Des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation d'ISRS pendant la grossesse, en particulier en fin de grossesse, pourrait augmenter le risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAP) du nouveau-né. Le risque observé a été environ de 5 cas pour 1000 grossesses. Dans la population générale, le risque d'HTAP est de 1 à 2 cas pour 1000 grossesses. Les symptômes suivants ont été rapportés chez le nouveau-né après utilisation de IRS/INRS en fin de grossesse : détresse respiratoire, cyanose, apnée, convulsions, température instable, difficultés d'alimentation, vomissements, hypoglycémie, hypertonie, hypotonie, hyperréflexie, tremblement, trémulation, irritabilité, léthargie, pleurs constants, somnolence, troubles du sommeil. Ces symptômes peuvent traduire soit la survenue d'une imprégnation sérotoninergique, soit la survenue d'un sevrage. Dans la majorité des cas, les complications débutent immédiatement ou rapidement (< 24 heures) après l'accouchement. Les nouveau-nés doivent être surveillés en conséquence si le traitement a été poursuivi jusqu'à un stade tardif de la grossesse. Un arrêt brutal au cours de la grossesse doit être évité. Allaitement :Bien que le passage du citalopram dans le lait maternel soit très faible, en l'absence de données suffisantes, la prudence est recommandée en cas d'allaitement au cours d'un traitement par le citalopram. |
Toxicité : Les données cliniques sur le surdosage en citalopram sont limitées et comprennent souvent un surdosage concomitant en plusieurs médicaments et/ou alcool. Des cas mortels de surdosage en citalopram ont été rapportés avec le citalopram seul. Cependant, la majorité des cas comprenait un surdosage concomitant en plusieurs médicaments. Symptômes : Les symptômes suivants ont été rapportés en cas de surdosage avec le citalopram : convulsion, tachycardie, somnolence, allongement de l'espace QT, coma, vomissements, tremblements, hypotension, arrêt cardiaque, nausées, syndrome sérotoninergique, agitation, bradycardie, sensations vertigineuses, bloc de branche, allongement du complexe QRS, hypertension et mydriase, torsades de pointes, stupeur, sueurs, cyanose, hyperventilation, et arythmies auriculaire et ventriculaire. Traitement : On ne connaît pas d'antidote spécifique du citalopram. Le traitement doit être symptomatique. L'administration de charbon activé, de laxatifs osmotiques (tels que le sulfate de sodium) et le lavage gastrique doivent être envisagés. Si la conscience est altérée, le patient devra être intubé. La surveillance médicale portera sur les constantes vitales et sur la fonction cardiaque. Un contrôle de l'électrocardiogramme est recommandé en cas de surdosage chez des patients souffrant d'insuffisance cardiaque congestive/bradyarythmie, chez des patients utilisant des traitements allongeant l'intervalle QT ou chez des patients présentant une insuffisance métabolique (par exemple une insuffisance hépatique). |
Antidépresseur/inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (code ATC : N06AB04). Le citalopram est un inhibiteur puissant de la recapture de la sérotonine (5-HT). Le citalopram est l'inhibiteur le plus sélectif de la recapture de la sérotonine connu à ce jour. Le citalopram est pratiquement dépourvu d'effet sur la recapture de la noradrénaline (NA), de la dopamine (DA) et de l'acide gamma aminobutyrique (GABA). Le citalopram n'a pratiquement pas d'affinité pour les récepteurs 5-HT2, alpha-1-adrénergiques, histaminergiques H1, cholinergiques (muscariniques). Par ailleurs, le citalopram n'a également pratiquement pas d'affinité pour les récepteurs 5-HT1A, dopaminergiques D1 et D2, alpha-2 et bêta-adrénergiques, benzodiazépiniques et opioïdes. Cette sélectivité du citalopram pourrait expliquer la faible incidence de certains effets indésirables du citalopram. Il n'y a pas de phénomène de tolérance induit par les traitements à long terme avec le citalopram. Tout comme les antidépresseurs tricycliques, les antidépresseurs sérotoninergiques et les IMAO, le citalopram diminue la quantité de sommeil paradoxal et augmente le pourcentage des phases de sommeil profond. Bien que le citalopram n'ait pas d'affinité pour les récepteurs morphiniques, il potentialise l'effet antinociceptif des analgésiques centraux communément utilisés. Chez l'homme, le citalopram ne diminue pas les fonctions cognitives (fonctions intellectuelles) ni les performances psychomotrices. Il a très peu ou pas d'effet sédatif, même en association avec l'alcool. Le citalopram n'a pas réduit le flux salivaire lors d'une étude après administration unique à des volontaires sains. Par ailleurs, dans toutes les études menées chez des volontaires sains, les paramètres cardiovasculaires n'ont pas été significativement modifiés. Dans une étude en double aveugle, contrôlée versus placebo chez le sujet adulte sain, l'allongement moyen de l'intervalle QTcF (correction selon la formule de Fridericia) par rapport à la valeur initiale était de 7,5 msec (IC 90 % 5,9-9,1) à la dose de 20 mg par jour et de 16,7 msec (IC 90 % 15,0-18,4) à la dose de 60 mg par jour. |
Absorption : L'absorption est rapide, presque complète et indépendante de la prise alimentaire : • Comprimé : Tmax proche de 4 h ; Tmax moyen = 3 h.• Solution buvable : Tmax moyen = 2 h.La biodisponibilité de la forme comprimé par voie orale est de l'ordre de 80 %. La biodisponibilité du citalopram solution buvable est approximativement 25 % supérieure comparée à la forme comprimé. Distribution : La liaison aux protéines plasmatiques est inférieure à 80 % pour le citalopram et ses principaux métabolites. Biotransformation : Tous les métabolites actifs du citalopram, et notamment le didéméthylcitalopram, sont également des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, bien que moins puissants que la molécule mère. Les concentrations plasmatiques de citalopram inchangé restent prédominantes. Élimination : La demi-vie d'élimination est d'environ 33 heures. Il n'y a pas d'accumulation des concentrations plasmatiques dans la gamme de doses recommandées. L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques est atteint en 1 à 2 semaines. Le citalopram est principalement éliminé par voie hépatique (85 %), 15 % étant éliminés par voie rénale. Chez les patients âgés de plus de 65 ans : Le temps de demi-vie est allongé et les valeurs des clairances sont diminuées. Chez les insuffisants hépatiques : Le citalopram est éliminé plus lentement chez les patients présentant une insuffisance hépatique. La demi-vie du citalopram est environ deux fois plus longue, et les concentrations plasmatiques du citalopram deux fois plus élevées à l'état d'équilibre, pour une dose donnée, par rapport aux concentrations atteintes chez des patients ayant une fonction hépatique normale. Chez les insuffisants rénaux : Après administration unique d'une dose de 20 mg de citalopram, l'élimination est plus lente chez les patients ayant une insuffisance rénale légère ou modérée, sans que cela entraîne une modification importante des paramètres pharmacocinétiques du citalopram. Actuellement, il n'y a pas d'information disponible sur le devenir des patients ayant une insuffisance rénale sévère qui seraient traités, au long cours, par le citalopram (clairance de la créatinine < 20 ml/min). |
Le citalopram a une influence mineure ou modérée sur la capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Les médicaments psychoactifs peuvent réduire la capacité de jugement et la réaction aux situations d'urgence. Les patients doivent être informés de ces effets et alertés sur la possibilité d'altération de conduite des véhicules et d'utilisation des machines. |
Solution buvable : • Appuyer sur le bouchon et dévisser.• Placer la seringue dans l'orifice du système d'adaptation.• Renverser le flacon et la seringue puis aspirer la solution buvable. Le volume aspiré dans la seringue doit être légèrement supérieur à celui prescrit.• Appuyer sur le piston de la seringue afin d'éliminer la solution buvable en excès et d'avoir la dose exacte prescrite.• Retourner le flacon et la seringue avant de séparer la seringue du flacon.• Verser le contenu de la seringue dans une cuillère ou un verre d'eau ou de jus de fruits.• Laver la seringue à l'eau. |
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Forme galénique / Dosage : Comprimé 20 mg
Famille ATC : PSYCHOANALEPTIQUES
Classe ATC : ANTIDEPRESSEURS
Sous classe ATC : INHIBITEURS SELECTIFS DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE (ISRS)
Conditions de prescription : LISTE I