Forme galénique / Dosage : Comprimé pelliculé 2 mg/10 mg Excipients : lactose monohydraté, hypromellose, amidon de maïs, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium. Pelliculage : Comprimé rose : Opadry OY-6957 rose (hypromellose, talc, dioxyde de titane E 171, macrogol 400, oxyde de fer rouge E 172, oxyde de fer noir E 172, oxyde de fer jaune E 172) ; Comprimé jaune : Opadry OY-02B22764 jaune (hypromellose, talc, dioxyde de titane E 171, macrogol 400, oxyde de fer jaune E 172). Famille ATC : Hormones sexuelles et modulateurs du système génital Classe ATC : PROGESTATIFS ET ESTROGENES EN ASSOCIATION Sous classe ATC : PROGESTATIFS ET ESTROGENES POUR ADMINISTRATION SEQUENTIELLE Conditions de prescription : LISTE I Laboratoire : STRIDES ARCOLAB Limited |
Traitement hormonal substitutif (THS) des symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées dont les dernières règles datent d'au moins 6 mois.Prévention de l'ostéoporose postménopausique chez les femmes ayant un risque accru de fracture ostéoporotique et présentant une intolérance ou une contre-indication aux autres traitements indiqués dans la prévention de l'ostéoporose (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).L'expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée. |
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• Hypersensibilité connue aux substances actives ou à l'un des excipients.• Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédent de cancer du sein.• Tumeurs malignes estrogénodépendantes connues ou suspectées (exemple : cancer de l'endomètre).• Hémorragie génitale non diagnostiquée.• Hyperplasie endométriale non traitée.• Antécédent d'accident thromboembolique veineux idiopathique ou accident thromboembolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire).• Thrombophilie connue (exemple : déficit en protéine C, protéine S ou antithrombine, cf Mises en garde et Précautions d'emploi).• Accident thromboembolique artériel récent ou en évolution (exemple : angor, infarctus du myocarde).• Affection hépatique aiguë ou antécédents d'affection hépatique, jusqu'à normalisation des tests hépatiques.• Porphyrie. |
Dans l'indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.Les données concernant les risques associés aux THS lors du traitement de la ménopause précoce sont limitées. Cependant, en raison d'un risque absolu faible chez les femmes jeunes, la balance bénéfices/risques peut être plus favorable chez ces femmes que chez les femmes plus âgées.Examen clinique et surveillance : Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d'effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions d'emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente. Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (cf Cancer du sein ci-dessous). Les examens, incluant une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente. Conditions nécessitant une surveillance : Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par Estradiol/dydrogestérone 1 mg/10 mg ou 2 mg/10 mg, comprimé pelliculé, en particulier : • léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose ;• facteurs de risque thromboemboliques (voir ci-dessous) ;• facteurs de risque de tumeurs estrogénodépendantes, par exemple : 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein ;• hypertension artérielle ;• troubles hépatiques (par exemple adénome hépatique) ;• diabète avec ou sans atteinte vasculaire ;• lithiase biliaire ;• migraines ou céphalées sévères ;• lupus érythémateux disséminé ;• antécédent d'hyperplasie endométriale (voir ci-dessous) ;• épilepsie ;• asthme ;• otospongiose ;• méningiome.Arrêt immédiat du traitement : Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les cas suivants : • ictère ou altération de la fonction hépatique ;• augmentation significative de la pression artérielle ;• céphalées de type migraine inhabituelle ;• grossesse.Hyperplasie endométriale et cancer de l'endomètre : Chez les femmes ayant un utérus, le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente en cas d'administration prolongée d'estrogènes seuls. Sous estrogènes seuls, le risque de cancer de l'endomètre est multiplié par 2 à 12 par rapport aux non utilisatrices, en fonction de la durée d'utilisation et de la dose d'estrogène utilisée (cf Effets indésirables). Le risque peut rester élevé pendant au moins 10 ans après l'arrêt du traitement. Chez les femmes non hystérectomisées, l'association d'un progestatif pendant au moins 12 jours par cycle de 28 jours ou l'utilisation d'un traitement continu combiné estroprogestatif peut prévenir l'augmentation du risque associé aux estrogènes seuls. Des métrorragies et des spottings peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l'arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie maligne. Cancer du sein : D'une façon générale, les résultats des études suggèrent une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes traitées par des associations estroprogestatives et probablement aussi par des estrogènes seuls. Ce risque augmente avec la durée d'utilisation du THS. • Pour les associations estroprogestatives : une étude randomisée versus placebo, la « Women's Health Initiative Study (WHI) » et des études épidémiologiques ont montré de façon cohérente une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées par des associations estroprogestatives, qui devient significative après environ 3 ans (cf Effets indésirables).• Pour les estrogènes seuls : l'étude WHI n'a pas montré d'augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes hystérectomisées traitées par estrogènes seuls. Les études observationnelles ont rapporté pour la plupart une faible augmentation du risque de diagnostic de cancer du sein qui est substantiellement plus faible que celui rapporté chez les utilisatrices d'associations estroprogestatives (cf Effets indésirables).L'augmentation du risque devient significative après quelques années d'utilisation mais diminue dès l'arrêt du traitement pour disparaître progressivement en quelques années (au plus 5 ans). Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein. Cancer des ovaires : Le cancer ovarien est bien plus rare que le cancer du sein. Une utilisation prolongée (au moins 5 à 10 ans) d'un estrogène seul était associée à un risque légèrement augmenté de cancer ovarien (cf Effets indésirables). Certaines études, dont la WHI, suggèrent qu'une utilisation prolongée d'un THS combiné estroprogestatif pourrait entraîner un risque similaire ou légèrement plus faible (cf Effets indésirables). Accidents thromboemboliques veineux : • Le THS est associé à un risque relatif 1,3 à 3 fois plus élevé d'accidents thromboemboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement (cf Effets indésirables).• Les patientes présentant une thrombophilie connue ont un risque accru d'accident thromboembolique veineux et le THS pourrait majorer ce risque. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS est contre-indiquée (cf Contre-indications).• Les facteurs de risque reconnus d'accidents thromboemboliques veineux sont : utilisation d'estrogènes, âge élevé, intervention chirurgicale importante, immobilisation prolongée, obésité (indice de masse corporelle > 30 kg/m2), grossesse/post-partum, lupus érythémateux disséminé (LED) et cancer. En revanche, il n'existe aucun consensus sur le rôle possible des varices sur le risque thromboembolique veineux.• Afin de prévenir tout risque thromboembolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être appliquées chez les femmes ayant subi une chirurgie. En cas d'immobilisation prolongée suivant une intervention chirurgicale programmée, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée quatre à six semaines avant l'intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.• Chez les femmes sans antécédents personnels d'accidents thromboemboliques mais ayant des antécédents familiaux (1er degré) de thromboses à un jeune âge, des examens doivent être proposés après avoir évalué les limites (seulement certaines thrombophilies sont identifiées lors des examens). Si une thrombophilie de nature différente de celle d'un membre de la famille est identifiée ou si une thrombophilie est « sévère » (par exemple déficits en antithrombine, protéine S ou protéine C ou une association de ces déficits), le THS est contre-indiqué.• Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d'un THS doit être évalué avec précaution.• La survenue d'un accident thromboembolique impose l'arrêt du THS. En cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée, il est conseillé aux patientes de consulter immédiatement leur médecin.Maladie coronarienne : Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence de protection contre l'infarctus du myocarde chez les femmes avec ou sans maladie coronarienne prenant un traitement combiné estroprogestatif ou estrogènes seuls. • Pour les associations estroprogestatives : le risque relatif de maladie coronarienne est légèrement augmenté lors de l'utilisation d'un traitement combiné estroprogestatif. Le risque absolu de maladie coronarienne étant fortement dépendant de l'âge, le nombre de cas supplémentaires de maladie coronarienne dus à l'utilisation de traitements estroprogestatifs est très faible chez les femmes en bonne santé proches de la ménopause. Ce risque augmentera avec l'âge.• Pour les estrogènes seuls : les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence d'augmentation du risque de maladie coronarienne chez les femmes hystérectomisées utilisant des estrogènes seuls.Accidents vasculaires cérébraux (AVC) : Les traitements combinés estroprogestatifs et estrogènes seuls sont associés à une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral qui peut être multiplié par 1,5. Le risque relatif ne change pas avec l'âge ou l'ancienneté de la ménopause. Toutefois, comme le risque de base de l'AVC est fortement dépendant de l'âge, le risque global d'AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l'âge (cf Effets indésirables). Autres précautions d'emploi : • Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.• Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif.De rares cas d'augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.• Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid-binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesurés sur colonne ou par RIA [radio-immunoassay]) et de la T3 totale (mesurés par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l'augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d'autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid-binding globulin) et la SHBG (sex hormone-binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées.• D'autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).• Il n'a pas été mis en évidence d'amélioration des fonctions cognitives sous THS. Des données suggèrent une augmentation du risque de probable démence chez les femmes débutant un traitement combiné continu ou par estrogène seul après 65 ans.• L'utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).• Cette association estroprogestative n'est pas contraceptive. |
Interactions médicamenteuses :Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.L'efficacité des estrogènes et des progestatifs peut être diminuée : Le métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut être augmenté par l'utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, en particulier des enzymes P450, comme les anticonvulsivants (phénobarbital, carbamazépine, phénytoïne) et les anti-infectieux (rifampicine, rifabutine, névirapine, efavirenz). Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme de puissants inhibiteurs enzymatiques, ont paradoxalement des propriétés inductrices quand ils sont utilisés avec des hormones stéroïdiennes. Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) pourraient modifier le métabolisme des estrogènes et des progestatifs. D'un point de vue clinique, l'augmentation du métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l'effet thérapeutique et à une modification du profil des saignements utérins. |
Grossesse :Estradiol/dydrogestérone 1 mg/10 mg et 2 mg/10 mg n'ont pas d'indication au cours de la grossesse. La découverte d'une grossesse au cours du traitement par Estradiol/dydrogestérone impose l'arrêt immédiat du traitement. A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n'a pas mis en évidence d'effet tératogène ou foetotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à une association estroprogestative. Il n'y a pas de données pertinentes concernant l'utilisation de l'association estradiol/dydrogestérone chez la femme enceinte. Les études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (cf Sécurité préclinique). Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu. Allaitement :Estradiol/dydrogestérone 1 mg/10 mg et 2 mg/10 mg n'ont pas d'indication au cours de l'allaitement. |
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avec Estradiol/dydrogestérone 1 mg/10 mg et Estradiol/dydrogestérone 2 mg/10 mg.L'estradiol et la dydrogestérone sont deux substances peu toxiques. En théorie, des symptômes tels que nausées, vomissements, somnolence et sensations vertigineuses peuvent survenir en cas de surdosage. Il est peu probable qu'un quelconque traitement spécifique ou symptomatique soit nécessaire.Ces informations s'appliquent aussi en cas de surdosage chez l'enfant. |
Classe pharmacothérapeutique : Système génito-urinaire et hormones sexuelles, progestatifs et estrogènes, pour administration séquentielle (classification ATC : G03FB08). Estradiol : La substance active, 17 ß-estradiol de synthèse, est chimiquement et biologiquement identique à l'estradiol endogène humain. Il remplace l'arrêt de production des estrogènes chez les femmes ménopausées et soulage les symptômes climatériques de la ménopause. Les estrogènes préviennent la perte osseuse liée à la ménopause ou à une ovariectomie. Dydrogestérone : La dydrogestérone est un progestatif actif par voie orale qui a une activité comparable à la progestérone administrée par voie parentérale. Les estrogènes stimulent la croissance de l'endomètre et majorent le risque d'hyperplasie et de cancer de l'endomètre. L'association d'un progestatif chez les femmes non hystérectomisées entraîne une réduction importante du risque d'hyperplasie de l'endomètre induit par les estrogènes. Information sur les études cliniques : Soulagement des symptômes liés au déficit estrogénique et profil des saignements : • Lors du traitement par Estradiol/dydrogestérone 1 mg/10 mg, des hémorragies de privation régulières surviennent chez 76 % des femmes et durent en moyenne 5 jours. Les hémorragies de privation commencent généralement le jour de la dernière prise du comprimé de la phase progestative (c'est-à-dire le 28e jour du cycle). Des saignements irréguliers et/ou des spottings sont survenus chez 23 % des femmes au cours des 3 premiers mois de traitement et chez 15 % des femmes du 10e au 12e mois de traitement. Des aménorrhées (absence de saignement ou de spotting) surviennent dans 21 % des cycles durant la 1re année de traitement.• Lors du traitement par Estradiol/dydrogestérone 2 mg/10 mg, des hémorragies de privation régulières surviennent chez environ 89 % des femmes et durent en moyenne 5 jours. Les hémorragies de privation commencent généralement le jour de la dernière prise du comprimé de la phase progestative (c'est-à-dire le 28e jour du cycle). Des saignements irréguliers et/ou des spottings sont survenus chez 22 % des femmes au cours de la première année de traitement. Une aménorrhée (absence de saignement ou de spotting) survient dans 12 % des cycles durant la 1re année de traitement.Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu dès les premières semaines de traitement. Prévention de l'ostéoporose : Le déficit en estrogènes à la ménopause est associé à un renouvellement osseux accru et une diminution de la masse osseuse. L'effet des estrogènes sur la densité minérale osseuse est dose-dépendant. La protection est efficace tout au long du traitement. A l'arrêt du THS, la perte osseuse reprend au même rythme que chez les femmes non traitées. Les résultats de l'étude WHI et d'une méta-analyse de plusieurs études montrent que l'utilisation d'un traitement estrogénique substitutif, seul ou en association à un progestatif, principalement chez des femmes en bonne santé, diminue le risque de fractures de la hanche, des vertèbres et d'autres fractures ostéoporotiques. Des données limitées suggèrent que les THS pourraient également prévenir des fractures chez des femmes ayant une faible densité minérale osseuse et/ou une ostéoporose établie. • Pour Estradiol/dydrogestérone 1 mg/10 mg, l'augmentation de la DMO au niveau du rachis lombaire a été de 5,2 % ± 3,8 % (moyenne ± écart-type) et le pourcentage de femmes dont la DMO au niveau du rachis lombaire est restée identique ou a augmenté en cours de traitement a été de 93,0 %.Estradiol/dydrogestérone 1 mg/10 mg a montré également un effet sur la DMO au niveau de la hanche. L'augmentation après 2 ans de traitement avec Estradiol/dydrogestérone 1 mg/10 mg a été de 2,7 % ± 4,2 % (moyenne ± écart-type) au niveau du col du fémur, 3,5 % ± 5,0 % (moyenne ± écart-type) au niveau du trochanter et de 2,7 % ± 6,7 % (moyenne ± écart-type) au niveau du triangle de Ward. Le pourcentage de femmes dont la DMO au niveau des 3 zones de la hanche s'est maintenue ou a augmenté a été de 67 à 78 % après traitement avec Estradiol/dydrogestérone 1 mg/10 mg.• Après 2 ans de traitement par Estradiol/dydrogestérone 2 mg/10 mg, l'augmentation de la densité minérale osseuse (DMO) au niveau du rachis lombaire a été de 6,7 % ± 3,9 % (moyenne ± écart-type). Le pourcentage de femmes dont la DMO au niveau du rachis lombaire est restée identique ou a augmenté en cours de traitement a été de 94,5 %.Estradiol/dydrogestérone 2 mg/10 mg a montré également un effet sur la DMO au niveau de la hanche. L'augmentation après 2 ans de traitement avec Estradiol/dydrogestérone 2 mg/10 mg a été de 2,6 % ± 5,0 % (moyenne ± écart-type) au niveau du col du fémur, 4,6 % ± 5,0 % (moyenne ± écart-type) au niveau du trochanter et de 4,1 % ± 7,4 % (moyenne ± écart-type) au niveau du triangle de Ward. Le pourcentage de femmes dont la DMO au niveau des 3 zones de la hanche s'est maintenue ou a augmenté a été de 71 à 88 % après traitement avec Estradiol/dydrogestérone 2 mg/10 mg. |
Estradiol/dydrogestérone 1 mg/10 mg et 2 mg/10 mg n'ont aucun effet ou qu'un effet limité sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. |
Durée de conservation de Estradiol/dydrogestérone 1 mg/10 mg : 3 ans. A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C. Conserver les plaquettes thermoformées dans l'emballage extérieur Durée de conservation de Estradiol/dydrogestérone 2 mg/10 mg : 3 ans. A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C. Conserver les plaquettes thermoformées dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière. |
Forme galénique / Dosage : Comprimé pelliculé 2 mg/10 mg
Excipients : lactose monohydraté, hypromellose, amidon de maïs, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium. Pelliculage : Comprimé rose : Opadry OY-6957 rose (hypromellose, talc, dioxyde de titane E 171, macrogol 400, oxyde de fer rouge E 172, oxyde de fer noir E 172, oxyde de fer jaune E 172) ; Comprimé jaune : Opadry OY-02B22764 jaune (hypromellose, talc, dioxyde de titane E 171, macrogol 400, oxyde de fer jaune E 172).
Quantité par unité : Boîte de 1 plaquette thermoformée de 28
Famille ATC : Hormones sexuelles et modulateurs du système génital
Classe ATC : PROGESTATIFS ET ESTROGENES EN ASSOCIATION
Sous classe ATC : PROGESTATIFS ET ESTROGENES POUR ADMINISTRATION SEQUENTIELLE
Conditions de prescription : LISTE I
Laboratoire : STRIDES ARCOLAB Limited