Traitement symptomatique des douleurs d'intensité modérée à intense ou ne répondant pas aux antalgiques périphériques utilisés seuls, chez l'adulte. |
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Liés à l'acide acétylsalicylique :. Effets gastro-intestinaux : . douleurs abdominales, . hémorragies digestives patentes, (hématémèse, melaena, ...) ou occultes, responsables d'une anémie ferriprive. Ces hémorragies sont d'autant plus fréquentes que la posologie est plus élevée, . ulcères gastriques et perforations.. Effets sur le système nerveux central : . céphalées, vertiges, . sensation de baisse de l'acuité auditive, . bourdonnements d'oreille,qui sont habituellement la marque d'un surdosage.. Effets hématologiques :Syndromes hémorragiques (épistaxis, gingivorragies, purpura...) avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours après arrêt de l'acide acétylsalicylique. Elle peut créer un risque hémorragique, en cas d'intervention chirurgicale.. Réaction d'hypersensibilité :Urticaire, réactions cutanées, réactions anaphylactiques, asthme, oedème de Quincke.- Liés à la codéine :. Aux doses thérapeutiques : les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés mais ils sont plus rares et plus modérés : possibilité de constipation, somnolence, états vertigineux, nausées, vomissements, bronchospasme, réactions d'hypersensibilité (prurit, urticaire et dans de rares cas rash), dépression respiratoire.. Aux doses suprathérapeutiques : il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui a été observé chez l'utilisateur et le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.. Syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomisés. |
Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les situations suivantes :. enfant de moins de 15 ans,. phénylcétonurie (en raison de la présence d'aspartam).- En raison de la présence d'acide acétylsalicylique :. hypersensibilité à l'acide acétylsalicylique ou à l'un des excipients,. antécédents d'asthme provoqué par l'administration de salicylés ou de substances d'activité proche, notamment les anti-inflammatoires non stéroïdiens,. ulcère gastroduodénal en évolution,. toute maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise,. risque hémorragique,. insuffisance hépatique sévère,. insuffisance rénale sévère,. insuffisance cardiaque sévère non contrôlée,. association avec le méthotrexate à des doses supérieures ou égales à 15 mg/semaine (voir interactions),. association avec les anticoagulants oraux lorsque les salicylés sont utilisés à fortes doses (voir interactions), notamment dans le traitement des affections rhumatismales,. à partir du 6ème mois de la grossesse, lors d'administration de doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires (> = 500 mg par jour et par prise) : à partir du 6ème mois de la grossesse, l'aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires (> = 500 mg par jour et par prise), comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines, peut exposer le foetus à une toxicité cardiopulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire ; un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec oligohydramnios ; la mère et l'enfant, en fin de grossesse, à un allongement du temps de saignement. Cette effet anti-agrégant peut se manifester même à très faibles doses. En conséquence, à partir du 6ème mois de la grossesse, en dehors d'utilisations cardiologiques ou obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, tout médicament à base d'aspirine est CONTRE-INDIQUE à partir du 6ème mois.- En raison de la présence de codéine :. hypersensibilité connue à la codéine,. asthme et insuffisance respiratoire quel que soit son degré (effet dépresseur de la codéine sur les centres respiratoires),. association avec un agoniste-antagoniste morphinique : nalbuphine, buprénorphine, pentazocine (voir interactions),. au cours de l'allaitement en dehors d'une prise ponctuelle : l'aspirine et la codéine passent dans le lait maternel. Quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En conséquence, en dehors d'une prise ponctuelle, ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement.DECONSEILLE :- La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement est déconseillée (voir interactions).- Associations déconseillées : anticoagulants oraux ; autres anti-inflammatoires non stéroïdiens ; héparines (voie parentérale) ; uricosuriques : benzbromarone, probénécide. |
Liées à la présence d'acide acétylsalicylique :. En cas d'association avec d'autres médicaments, pour éviter un risque de surdosage, vérifier l'absence d'acide acétylsalicylique dans la composition des autres médicaments.. En cas d'administration à long terme de médicaments antalgiques à fortes doses, la survenue de céphalées ne doit pas être traitée avec des doses plus élevées. L'utilisation régulière d'antalgiques, en particulier l'association d'antalgiques, peut conduire à des lésions rénales persistantes avec un risque d'insuffisance rénale.. Dans certains cas de forme grave de déficit en G6PD, des doses élevées d'acide acétylsalicylique ont pu provoquer des hémolyses. L'administration d'acide acétylsalicylique en cas de déficit en G6PD doit se faire sous contrôle médical.. La surveillance du traitement doit être renforcée dans les cas suivants : . antécédent d'ulcère gastroduodénal, d'hémorragie digestive ou de gastrite, . insuffisance rénale ou hépatique, . asthme : la survenue de crise d'asthme, chez certains sujets, peut être liée à une allergie aux anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à l'acide acétylsalicylique. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué, . métrorragies ou ménorragies (risque d'augmentation de l'importance et de la durée des règles), . utilisation d'un stérilet (voir interactions).. Des hémorragies gastro-intestinales ou des ulcères/perforations peuvent se produire à n'importe quel moment au cours du traitement sans qu'il y ait nécessairement de symptômes préalables ou d'antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, le sujet de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire (voir interactions).. En cas d'hémorragie gastro-intestinale, interrompre immédiatement le traitement.. Compte tenu de l'effet anti-agrégant plaquettaire de l'acide acétylsalicylique, apparaissant dès les très faibles doses et persistant plusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques pouvant survenir en cas de geste chirurgical même mineur (ex : extraction dentaire).. L'acide acétylsalicylique modifie l'uricémie (à dose antalgique l'acide acétylsalicylique augmente l'uricémie par inhibition de l'excrétion de l'acide urique, aux doses élevées, l'acide acétylsalicylique a un effet uricosurique).. Une surveillance médicale particulièrement rigoureuse est indispensable pour les associations médicamenteuses suivantes (voir interactions) : . anticoagulants oraux et salicylés à faibles doses (inférieures à 3 g/jour), . autres anti-inflammatoires non stéroïdiens et salicylés à fortes doses (supérieures à 3 g/jour), . anti-agrégants plaquettaires, héparines parentérales, uricosuriques (benzbromarone, probénécide), antidiabétiques (insulines), diurétiques et salicylés à fortes doses (supérieures à 3 g/jour), glucocorticoïdes par voie générale (sauf hydrocortisone utilisée comme traitement substitutif dans la maladie d'Addison), inhibiteurs de l'enzyme de conversion et par extrapolation antagonistes de l'angiotensine II (pour les salicylés à fortes doses, supérieures à 3 g/jour), méthotrexate (à doses inférieures à 15 mg/semaine).. Aux fortes doses, il est recommandé de surveiller l'apparition des signes de surdosage.En cas d'apparition de bourdonnements d'oreilles, de baisse de l'acuité auditive et de vertiges, les modalités de traitement devront être réévaluées.. Grossesse : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de l'aspirine. . Données cliniques concernant l'aspect malformatif (premier trimestre) : . aspirine en traitement ponctuel : les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de l'aspirine, prise au cours du premier trimestre. . aspirine en traitement chronique : il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif de l'aspirine lorsqu'elle est administré en traitement chronique au-delà de 150 mg/j pendant le premier trimestre de la grossesse. . Données cliniques concernant l'aspect foetotoxique (deuxième trimestre) : pendant les 4ème et 5ème mois, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées en traitement bref n'a révélé aucun effet foetotoxique particulier. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque. . En conséquence : pendant les cinq premiers mois de la grossesse, l'aspirine en traitement ponctuel peut être prescrite si besoin, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'aspirine en traitement chronique au-delà de 150 mg/j.- Liées à la présence de codéine :. L'usage prolongé de fortes doses de codéine peut conduire à un état de dépendance physique.. En cas d'hypertension intracrânienne, la codéine peut majorer cette hypertension.. L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.. La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement est déconseillée (voir interactions).. Grossesse : en clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence une augmentation du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart des études épidémiologiques écartent un risque malformatif. Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène. En conséquence, l'utilisation ponctuelle de la codéine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphinomimétiques de la codéine (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l'accouchement, risque de syndrome de sevrage en cas d'administration chronique en fin de grossesse. |
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement est déconseillée.Associations déconseillées : anticoagulants oraux ; autres anti-inflammatoires non stéroïdiens ; héparines (voie parentérale) ; uricosuriques : benzbromarone, probénécide. |
Grossesse et allaitementGrossesse :Cette association ne doit être utilisée que si nécessaire et en traitement ponctuel pendant le premier et deuxième trimestre de grossesse et est contre-indiquée au troisième trimestre de la grossesse.- Données concernant l'aspirine :Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de l'aspirine.. Données cliniques concernant l'aspect malformatif (premier trimestre) : . aspirine en traitement ponctuel :les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de l'aspirine, prise au cours du premier trimestre. . aspirine en traitement chronique :il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif de l'aspirine lorsqu'elle est administré en traitement chronique au-delà de 150 mg/j pendant le premier trimestre de la grossesse.. Données cliniques concernant l'aspect foetotoxique (deuxième et troisième trimestres) : . pendant les 4ème et 5ème mois, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées en traitement bref n'a révélé aucun effet foetotoxique particulier. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque. . à partir du 6ème mois de la grossesse, l'aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires (> = 500 mg par jour et par prise), comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines, peut exposer : . le foetus à : . une toxicité cardiopulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire ; . un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec oligohydramnios. . la mère et l'enfant, en fin de grossesse, à un allongement du temps de saignement.Cet effet anti-agrégant peut se manifester même à très faibles doses.. En conséquence : . pendant les cinq premiers mois de la grossesse : . l'aspirine en traitement ponctuel peut être prescrite si besoin, . par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'aspirine en traitement chronique au-delà de 150 mg/j. . à partir du 6ème mois de la grossesse :en dehors d'utilisations cardiologiques ou obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, tout médicament à base d'aspirine est CONTRE-INDIQUE à partir du 6ème mois.- Données concernant la codéine :En clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence une augmentation du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart des études épidémiologiques écartent un risque malformatif.Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.En conséquence, l'utilisation ponctuelle de la codéine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphinomimétiques de la codéine (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l'accouchement, risque de syndrome de sevrage en cas d'administration chronique en fin de grossesse.Allaitement :L'aspirine et la codéine passent dans le lait maternel.Quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques.En conséquence, en dehors d'une prise ponctuelle, ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir contre-indications). |
De l'acide acétylsalicylique :L'acétylsalicylate de DL-lysine se dissociant instantanément et totalement dans l'eau, l'absorption se fait sous forme d'acide acétylsalicylique.Absorption :L'acide acétylsalicylique est rapidement et presque complètement absorbé par voie orale.Les pics plasmatiques sont atteints en 15 à 40 minutes.La biodisponibilité de l'acide acétylsalicylique varie selon les doses: elle est d'environ 60% pour les doses inférieures à 500 mg et 90% pour les doses supérieures à 1 g en raison de la saturation de l'hydrolyse hépatique. L'acide acétylsalicylique subit une hydrolyse rapide donnant de l'acide salicylique (métabolite également actif).Distribution :L'acide acétylsalicylique et l'acide salicylique diffusent rapidement dans tous les tissus. Ils traversent la barrière placentaire et sont retrouvés dans le lait maternel. L'acide salicylique est en grande partie lié aux protéines du plasma (à 90%). La demi-vie plasmatique est de 15 à 20 minutes pour l'acide acétylsalicylique, de 2 à 4h pour l'acide salicylique.Métabolisme-excrétion :L'acide acétylsalicylique est fortement métabolisé au niveau hépatique. Il est excrété principalement par voie urinaire sous forme d'acide salicylique et de conjugué glucuronide ainsi que sous forme d'acide salicylurique et acide gentésique.- De la codéine :La codéine est absorbée assez rapidement au niveau intestinal ; la concentration plasmatique maximale est atteinte en 60 minutes. La demi-vie plasmatique est de l'ordre de 3 heures.La codéine est métabolisée au niveau hépatique et excrétée par voie urinaire sous forme inactive composée essentiellement de dérivés glycuroconjugués. Elle traverse le placenta.Son passage dans le lait est faible en prise unique, mal connu en prises répétées. |
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence dus à la présence de codéine dans ce médicament. |
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