Forme galénique / Dosage : comprimé 0,25mg/0,035mg: Famille ATC : Hormones sexuelles et modulateurs du système génital Classe ATC : Contraceptifs hormonaux à usage systémique Sous classe ATC : PROGESTATIFS ET ESTROGENES EN ASSOCIATION FIXE |
Contraception orale. |
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.- Effets indésirables relativement rares mais devant faire interrompre le traitement :. accidents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ;. accidents thrombo-emboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire) ;. hypertension artérielle, coronaropathies ;. hyperlipidémies (hypertriglycéridémie et/ou hypercholestérolémie), diabète ;. mastodynie sévère, mastopathie bénigne ;. adénome hypophysaire à prolactine (éventuellement révélé par une galactorrhée) ;. céphalées importantes et inhabituelles, migraines, vertiges, modification de la vision ;. exacerbation d'une comitialité ;. adénome hépatique, ictères cholestatiques ;. chloasma.- Effets indésirables plus fréquents, n'empêchant pas habituellement la poursuite du traitement mais pouvant faire envisager un changement du type d'estroprogestatif :. nausées, céphalées banales, prise de poids, irritabilité, jambes lourdes ;. tension mammaire, saignements intermenstruels, oligoménorrhée, aménorrhée, modification de la libido ;. irritation oculaire par les lentilles de contact.- Rarement :acné, séborrhée, hypertrichose.- Autres : lithiase biliaire.- Effets à l'arrêt du traitement : aménorrhées post-thérapeutiques.Des aménorrhées avec anovulation (survenant plus volontiers chez les femmes ayant des antécédents de cycles irréguliers) peuvent s'observer à l'arrêt du traitement. Elles cèdent en général spontanément. En cas de prolongation, avant toute nouvelle prescription, la recherche d'une éventuelle pathologie hypophysaire s'impose.Le risque d'accident thrombo-embolique veineux augmente chez toutes les femmes prenant un contraceptif oestroprogestatif. Pour les informations concernant le risque thrombo-embolique veineux des différentes pilules oestroprogestatives, voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi. |
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :- accidents thrombo-emboliques ou antécédents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ;- accidents thrombo-emboliques ou antécédents thrombo-emboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire) avec ou sans facteur déclenchant ;- affections cardiovasculaires : hypertension artérielle, coronaropathies, valvulopathies, troubles du rythme thrombogènes ;- pathologie oculaire d'origine vasculaire ;- diabète compliqué de micro- ou de macro-angiopathie ;- tumeurs malignes du sein et de l'utérus ;- affections hépatiques sévères ou récentes ;- tumeurs hypophysaires ;- hémorragies génitales non diagnostiquées ;- connectivites ;- porphyries ;- en association avec le ritonavir (voir interactions).DECONSEILLE : Ce médicament est généralement déconseillé dans les situations suivantes :- tabagisme ;- affections métaboliques : diabète non compliqué, hyperlipidémies (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie) ;- obésité (indice de masse corporelle : Poids/Taille² > = 30 kg/m²) ;- otosclérose ;- tumeurs bénignes du sein et dystrophies utérines (hyperplasie, fibrome) ;- hyperprolactinémie avec ou sans galactorrhée ;- insuffisance rénale ;- cholestase récurrente ou prurit récidivant lors d'une grossesse antérieure ;- herpès gestationis ;- en association avec les inducteurs enzymatiques [anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, primidone, carbamazépine), rifabutine, rifampicine, griséofulvine] et le modafinil (voir interactions) ;- allaitement : en cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel. Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé.- grossesse : ce médicament n'est pas indiqué dans la grossesse. En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif des estrogènes seuls ou en association, en début de grossesse. Par ailleurs, les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents comme celui présenté dans cette spécialité, nettement moins voire pas du tout androgénomimétiques. En conséquence, la découverte d'une grossesse sous estroprogestatifs n'en justifie pas l'interruption. |
MISES EN GARDE :RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE ARTERIEL ET VEINEUX :Avant la prescription d'une contraception orale estroprogestative, il importe de rechercher systématiquement les facteurs de risque thrombo-embolique artériel et veineux et de prendre en compte les contre-indications ou précautions d'emploi.La survenue de symptômes pouvant faire craindre l'imminence d'une complication impose l'arrêt du traitement : céphalées importantes et inhabituelles, troubles oculaires, élévation de la tension artérielle, signes cliniques de phlébite et d'embolie pulmonaire.1- Risque thrombo-embolique VEINEUX :L'utilisation de tout contraceptif oestroprogestatif oral augmente le risque d'accident thrombo-embolique veineux par rapport à une non-utilisation. Ce risque thrombo-embolique veineux est plus élevé pendant la première année d'utilisation, mais reste cependant inférieur au risque d'accident thrombo-embolique veineux survenant pendant la grossesse et estimé à 60 cas pour 100000 grossesses. Dans 1 à 2% des cas, ces accidents ont une évolution fatale.Plusieurs études épidémiologiques ont montré que les femmes prenant une pilule oestroprogestative contenant de l'éthinylestradiol, le plus souvent à la dose de 30 µg, associé au désogestrel ou au gestodène, progestatifs de 3ème génération, ont un risque d'accident thrombo-embolique veineux plus élevé que les femmes prenant une pilule oestroprogestative contenant moins de 50 µg d'éthinylestradiol et du lévonorgestrel.Pour les spécialités contenant 30 µg d'éthinylestradiol associé au désogestrel ou au gestodène, le risque relatif de survenue d'un accident thrombo-embolique veineux est estimé entre 1,5 et 2,0 par rapport aux contraceptifs contenant moins de 50 µg d'éthinylestradiol et du lévonorgestrel. Dans ce dernier cas, l'incidence d'un accident thrombo-embolique veineux est d'environ 20 cas pour 100000 années-femmes d'utilisation. Pour le désogestrel et le gestodène, l'incidence est d'environ 30 à 40 cas pour 100000 années-femmes d'utilisation : soit 10 à 20 cas supplémentaires pour 100000 années-femmes d'utilisation.Chez les femmes utilisant des contraceptifs pour la première fois, et tout au long de la première année d'utilisation, ce risque relatif serait plus important quelque soit l'association oestroprogestative utilisée.Les facteurs de risque thrombo-emboliques veineux sont :- les antécédents personnels thrombo-emboliques avec ou sans facteur déclenchant, l'obésité (indice de masse corporelle > = 30 kg/m²) qui sont des contre-indications (voir contre-indications) ;- l'intervention chirurgicale, l'alitement et le post-partum :En cas d'intervention chirurgicale prévue, il convient d'interrompre l'estroprogestatif un mois à l'avance.En cas d'immobilisation prolongée, le traitement sera également interrompu.En post-partum jusqu'au retour de couches, il est souhaitable d'utiliser une autre méthode contraceptive (contraception mécanique ou contraception orale progestative microdosée).- les antécédents familiaux : En cas d'antécédents familiaux thrombo-emboliques veineux (ayant touché un ou plusieurs sujets de moins de 50 ans), il peut être utile, avant la prescription de la contraception estroprogestative, de rechercher une anomalie favorisant la thrombose veineuse.- les varices (voir précautions d'emploi).2- Risque thrombo-embolique ARTERIEL :- Les données disponibles sur le risque d'infarctus du myocarde ne permettent pas de conclure à un risque différent entre les utilisatrices de contraceptifs oraux de 2ème et de 3ème génération.- Le risque thrombo-embolique artériel associé à la prise de contraceptifs oraux augmente avec l'âge et le tabagisme. C'est pourquoi les femmes de plus de 35 ans sous contraceptif oral doivent impérativement cesser de fumer. - Les autres facteurs de risque thrombo-emboliques artériels sont :. certaines affections cardiovasculaires : HTA, coronaropathies, valvulopathies, troubles du rythme thrombogènes ; le diabète ; les dyslipidémies qui sont des contre-indications (voir contre-indications) ;. l'âge : le risque thrombotique artériel augmentant avec l'âge, le rapport bénéfice/risque de cette contraception devra être réévalué individuellement à partir de 35 ans.CANCERS GYNECOLOGIQUES :- Une méta-analyse regroupant les données de 54 études internationales a mis en évidence une légère augmentation du risque de cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs oraux. L'augmentation du risque ne semble pas dépendante de la durée d'utilisation ni de l'existence de facteurs de risque tels que la nulliparité et les antécédents familiaux de cancer du sein. Cette augmentation est transitoire et disparaît 10 ans après l'arrêt de son utilisation.La surveillance clinique plus régulière des femmes sous contraceptif oral, permettant un diagnostic plus précoce, pourrait jouer un rôle important dans l'augmentation du nombre de cancers du sein diagnostiqué.Les données publiées ne sont pas de nature à remettre en cause l'utilisation des contraceptifs oraux dont les bénéfices sont nettement supérieurs aux risques éventuels.- Par ailleurs, la contraception orale diminue le risque de cancer de l'ovaire et de l'utérus (endomètre).PRECAUTIONS D'EMPLOI :- Un examen médical est nécessaire avant et en cours de traitement ; les contrôles porteront essentiellement sur : poids, tension artérielle, seins, appareil génital, frottis cervicovaginaux, triglycéridémie et cholestérolémie, glycémie.- Une surveillance attentive doit être exercée chez les patientes présentant : épilepsie, migraine, asthme, antécédents vasculaires artériels familiaux et varices.- La survenue de troubles digestifs intercurrents dans les 4 heures suivant la prise, tels que vomissements ou diarrhée sévère peut entraîner une inefficacité transitoire de la méthode, et imposer la conduite à tenir préconisée en cas d'oubli de moins de 12 heures. Si ces épisodes se répètent sur plusieurs jours, il est alors nécessaire d'associer une autre méthode contraceptive en particulier de type mécanique (préservatif masculin, spermicides) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante.- Des métrorragies et des spottings peuvent apparaître, plus particulièrement pendant les premiers mois d'utilisation. Ils cessent en général spontanément et il n'y a pas lieu d'interrompre le traitement. Si ces saignements persistent ou apparaissent pour la première fois après une utilisation prolongée, la recherche d'une éventuelle cause organique s'impose.- En cas de chloasma apparu lors d'une grossesse, il est recommandé d'éviter les expositions solaires. |
Grossesse :Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse.En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif des estrogènes seuls ou en association, en début de grossesse.Par ailleurs, les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents comme celui présenté dans cette spécialité, nettement moins voire pas du tout androgénomimétiques.En conséquence, la découverte d'une grossesse sous estroprogestatifs n'en justifie pas l'interruption.Allaitement (voir contre-indications) :En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel.Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé. |
Le norgestimate est actif par lui-même et par ses métabolites : le 17-déacétyl-norgestimate et le norgestrel. Il est rapidement absorbé et intensivement métabolisé. Le pic plasmatique du norgestimate est atteint en 1 heure, celui du 17-déacétyl-norgestimate en 2 heures. La demi-vie du 17-déacétyl-norgestimate est de 16-17 heures.L'éthinylestradiol est rapidement absorbé. Le pic plasmatique est atteint en 1 à 2 heures.La demi-vie de l'éthinylestradiol est comprise entre 6 et 20 heures.L'éthinylestradiol est excrété dans les urines et les fèces sous forme inchangée et sous forme de métabolites. |
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Forme galénique / Dosage : comprimé 0,25mg/0,035mg:
Quantité par unité : Boîte de 1 plaquette de 21
Famille ATC : Hormones sexuelles et modulateurs du système génital
Classe ATC : Contraceptifs hormonaux à usage systémique
Sous classe ATC : PROGESTATIFS ET ESTROGENES EN ASSOCIATION FIXE