Forme galénique / Dosage : Comprimé 50 mg Excipients : Noyau : Amidon de maïs, Lactose, Calcium hydrogénophosphate, Gélatine, Glycérol (E422), Talc (E553b), Magnésium stéarate (E572), Pelliculage : Saccharose, Talc (E553b), Titane dioxyde (E171), Calcium carbonate, Macrogol, Silice (E551), Povidone (E1201), Carmellose (E466), Polysorbate 20, Cire de lignite Famille ATC : AGENTS ANTINEOPLASIQUES Classe ATC : AGENTS ALKYLANTS Sous classe ATC : ANALOGUES DE MOUTARDE AZOTEE Conditions de prescription : soumis à prescription médicale Laboratoire : Baxter Prix public (FCFA) : 11000 |
Traitement adjuvant et en situation métastatique des adénocarcinomes mammaires.- Traitement des cancers ovariens, des cancers bronchiques, notamment à petites cellules, des seminomes et carcinomes embryonnaires testiculaires, des cancers de la vessie, des sarcomes, des neuroblastomes, des lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens, des myélomes multiples, des leucémies aiguës, notamment lymphoïdes.- A faible dose, traitement des polyarthrites rhumatoïdes, granulomatose de Wegener, de certaines formes sévères de lupus érythémateux aigus disséminés, de néphropathies auto-immunes corticorésistantes. |
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Le traitement peut entraîner une diminution transitoire du nombre des globules blancs, maximale entre le 7e et le 14e jour après la perfusion et spontanément réversible vers le 21e jour. Cette baisse majorant les risques d'infection, consultez rapidement votre médecin en cas de fièvre.Ce médicament peut également provoquer des nausées et des vomissements dans les heures, voire dans les jours qui suivent la perfusion. Votre médecin vous prescrira un traitement préventif pour les effets immédiats et retardés. A domicile, si ces troubles persistent et vous empêchent de boire en quantité suffisante, vous devez rapidement le contacter.Il peut entraîner une inflammation des muqueuses buccales (stomatite) que l'on peut soulager par des traitements adaptés.Des saignements urinaires par irritation de la vessie peuvent survenir après le traitement. Ils peuvent être en partie corrigés par des traitements préventifs.De rares cas d'allergie et de toxicité pulmonaire ou cardiaques ont été décrits.Le cyclophosphamide peut être responsable d'une toxicité pour les glandes sexuelles, avec risque d'arrêt plus ou moins définitif des règles chez la femme et diminution de la fertilité chez l'homme (une congélation préventive du sperme peut être proposée).Une perte de cheveux est possible, mais toujours réversible après l'arrêt du traitement (voir CONSEILS).Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en téléchargeant le formulaire. |
CONTRE-INDIQUE :- Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :. allergie connue au cyclophosphamide ;. insuffisance médullaire sévère ;. infection urinaire aiguë, cystite hémorragique préexistante ;. femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace (voir mises en garde et précautions d'emploi et grossesse et allaitement) ;. grossesse : en clinique, quelques cas de malformations (anomalies de membres, craniosténoses, dysmorphies faciales) ont été rapportés après exposition au 1er trimestre, même lorsque le cyclophosphamide était utilisé comme immunosuppresseur. En fin de grossesse, quelques cas d'anémie, voire de pancytopénie ont été rapportés. Il existe également un risque théorique de toxicité cardiaque (troubles du rythme, insuffisance cardiaque). Il est donc conseillé, chaque fois que cela est possible, de programmer la naissance, au moins 3 semaines après la dernière cure, et de réaliser une surveillance néonatale (en particulier hématologique et cardiaque).. allaitement : en raison du passage du cyclophosphamide dans le lait maternel et de la survenue possible d'effets indésirables graves pour le nouveau-né, l'allaitement est contre-indiqué.. en association avec le vaccin contre la fièvre jaune.- En raison de la présence de lactose et de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou déficit en lactase ou en sucrase-isomaltase.DECONSEILLE :Ce médicament est généralement déconseillé en association :- avec les vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune),- avec la phénytoïne. |
MISES EN GARDE :- Les patients des deux sexes en période d'activité génitale doivent avoir une contraception efficace.Femmes en âge de procréer : Il importe de vérifier par un test de grossesse, l'absence de grossesse avant l'administration de cyclophosphamide (voir grossesse et allaitement).Les patients désirant procréer doivent être avertis du risque d'aménorrhée ou azoospermie parfois définitive ; de ce fait il peut être envisagé une conservation du sperme.- La prudence est recommandée dans les cas suivants :. patients en mauvais état général, âgés ou présentant une diminution des défenses immunitaires ;. patients diabétiques ;. notion de radiothérapie antérieure ;. insuffisance hépatique ou rénale préexistante ;Une correction du trouble avant traitement ou une adaptation de dose est alors nécessaire.Avant de commencer le traitement, il faut corriger ou supprimer toutes obstructions des voies urinaires, les cystites, ainsi que les infections et les troubles électrolytiques.- En raison de la présence de lactose et de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou déficit en lactase ou en sucrase-isomaltase.PRECAUTIONS D'EMPLOI :- Une surveillance régulière de l'hémogramme est nécessaire pendant toute la durée du traitement (avant chaque cycle) : l'hémogramme doit être contrôlé régulièrement tous les 5 à 7 jours, puis tous les 2 jours si les leucocytes chutent en dessous de 3000/mm3. Des contrôles quotidiens peuvent être nécessaires selon les cas.Chez les patients recevant un traitement au long cours, ce contrôle peut être espacé toutes les 2 semaines.Un risque de myélosuppression accrue peut s'observer en cas de traitement antérieur par une chimiothérapie ou une radiothérapie ou en cas d'une insuffisance rénale associée. Dans ce cas une numération globulaire et plaquettaire est recommandée.- L'utilisation du cyclophosphamide peut nécessiter une adaptation de la posologie ou une variation de l'espacement des cycles chez les patients présentant un diabète insipide, une leucopénie, une thrombopénie ou une infiltration cellulaire tumorale de la moelle osseuse.- En cas de leucopénies sévères, en raison du risque d'infections pouvant engager le pronostic vital, les mesures suivantes sont préconisées : administration d'antibiotiques et/ou d'antifongiques, pouvant être associés à l'utilisation des facteurs de croissance granulocytaires.- Associée à d'autres médicaments myélosuppresseurs, la prise d'Endoxan peut nécessiter une adaptation de la posologie.- En cas d'utilisation prolongée ou chez les patients à risque (radiothérapie antérieure du petit bassin, toxicité thérapeutique vésicale antérieure...), il est recommandé d'assurer une hydratation abondante et d'associer la prise d'Uromitexan pour prévenir les risques de cystite hémorragique (voir posologie et mode d'administration). Il convient également de s'assurer que la diurèse du patient est bonne et de rechercher une éventuelle hématurie microscopique.Lors de l'emploi de doses élevées ou lors de traitements prolongés, il existe un risque de cystite hémorragique ainsi qu'une possibilité d'altération rénale particulièrement en cas de lésions préexistantes. Des oedèmes de la paroi vésicale, des saignements sub-urétraux, des inflammations interstitielles avec fibroses, ainsi qu'une éventuelle sclérose de la paroi vésicale ont été observés.La présence de globules rouges dans les urines doit être recherchée régulièrement.En cas d'apparition d'une cystite hémorragique avec hématuries microscopiques ou macroscopiques, il convient d'interrompre Endoxan jusqu'à normalisation des signes cliniques et biologiques.- L'alopécie peut parfois être prévenue par la mise en place d'un garrot pneumatique à la racine des cheveux lors du traitement ou par celle d'un casque réfrigérant. |
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.ASSOCIATION CONTRE-INDIQUEES :Vaccin contre la fièvre jaune : risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :- Vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune) :Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).- Phénytoïne : Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne par le cytotoxique ou risque d'augmentation de la toxicité ou de la perte d'efficacité du cytotoxique due à l'augmentation du métabolisme hépatique par la phénytoïne.ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :- Ciclosporine (décrit pour doxorubicine, étoposide) :Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.- Tacrolimus (par extrapolation à partir de la ciclosporine) :Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.INTERACTIONS SPECIFIQUES AU CYCLOPHOSPHAMIDE :Un cas isolé d'intoxication aiguë par l'eau a été observé lors de la prise simultanée d'indométacine. |
Grossesse :En clinique, quelques cas de malformations (anomalies de membres, craniosténoses, dysmorphies faciales) ont été rapportés après exposition au 1er trimestre, même lorsque le cyclophosphamide était utilisé comme immunosuppresseur.En fin de grossesse, quelques cas d'anémie, voire de pancytopénie ont été rapportés. Il existe également un risque théorique de toxicité cardiaque (troubles du rythme, insuffisance cardiaque). Il est donc conseillé, chaque fois que cela est possible, de programmer la naissance, au moins 3 semaines après la dernière cure, et de réaliser une surveillance néonatale (en particulier hématologique et cardiaque).Allaitement :En raison du passage du cyclophosphamide dans le lait maternel et de la survenue possible d'effets indésirables graves pour le nouveau-né, l'allaitement est contre-indiqué. |
Il n'existe pas d'antidote spécifique du cyclophosphamide.En cas de surdosage, il sera nécessaire d'adapter les soins en fonction de la toxicité constatée.Le cyclophosphamide est dialysable. |
AGENT ALKYLANT.MOUTARDE A L'AZOTE, code ATC : L01AA01.(L : Antinéoplasique et immunomodulateur).- Agent alkylant bifonctionnel de type oxazaphosphorine appartenant à la famille des moutardes azotées agissant après transformation dans l'organisme.Le cyclophosphamide agit par interaction directe sur l'ADN en formant des liaisons covalentes avec les substrats nucléophiles par l'intermédiaire de ses radicaux alcoyles. Ceci entraîne des modifications profondes chimiques ou enzymatiques de l'ADN ainsi que la formation de "ponts" alcoyles intrabrins ou interbrins, avec pour conséquence une inhibition de la transcription et de la réplication de l'ADN aboutissant à la destruction cellulaire. Cette action est cycle dépendante, elle respecte les cellules en G0.- Immunodépresseur. |
Le traitement peut entraîner une perte de cheveux, toujours réversible après l'arrêt du traitement. Dans certains cas, cette perte de cheveux peut être limitée par le port d'un casque réfrigérant pendant la perfusion. Si nécessaire, vous pouvez également envisager la confection d'une perruque, remboursée en partie par la Sécurité Sociale sur présentation d'une ordonnance après une demande d'entente préalable. Demandez conseil à votre médecin.Comme d'autres chimiothérapies anticancéreuses, ce médicament peut provoquer des nausées et des vomissements. Pour contribuer à limiter ces désagréments, vous pouvez : tenter de vous distraire pendant la perfusion : radio, télévision, conversations ; sucer des bonbons à la menthe ; faire après la perfusion des repas fréquents et peu abondants ; éviter la friture et les aliments gras ou fortement odorants ; prendre des boissons gazeuses ou du thé glacé qui aident l'estomac à se rétablir en cas de vomissements.Après reconstitution, le solution se conserve 24 heures au froid (entre + 2° et + 8°). |
Certains effets secondaires tels que nausées et vomissements et/ou l'utilisation d'anti-émétiques peuvent modifier l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. |
Forme galénique / Dosage : Comprimé 50 mg
Excipients : Noyau : Amidon de maïs, Lactose, Calcium hydrogénophosphate, Gélatine, Glycérol (E422), Talc (E553b), Magnésium stéarate (E572), Pelliculage : Saccharose, Talc (E553b), Titane dioxyde (E171), Calcium carbonate, Macrogol, Silice (E551), Povidone (E1201), Carmellose (E466), Polysorbate 20, Cire de lignite
Quantité par unité : Boîte de 50
Famille ATC : AGENTS ANTINEOPLASIQUES
Classe ATC : AGENTS ALKYLANTS
Sous classe ATC : ANALOGUES DE MOUTARDE AZOTEE
Conditions de prescription : soumis à prescription médicale
Laboratoire : Baxter
Prix public (FCFA) : 11000