Forme galénique / Dosage : Gélule 500 mg Excipients : hydrogénophosphate de sodium anhydre, acide citrique anhydre, lactose monohydraté, stéarate de magnésium. Enveloppe de la gélule : érythrosine (E 127), dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172), indigotine (E 132), laurylsulfate de sodium, gélatine. Famille ATC : AGENTS ANTINEOPLASIQUES Classe ATC : AUTRES AGENTS ANTINEOPLASIQUES Sous classe ATC : AUTRES AGENTS ANTINEOPLASIQUES Conditions de prescription : LISTE I Laboratoire : BRISTOL-MYERS SQUIBB |
• Leucémies myéloïdes chroniques.• Polyglobulie primitive.• Thrombocytémie essentielle.• Splénomégalie myéloïde, myélofibroses. |
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Ils sont d'ordre :• Hématologique :Essentiellement, dépression médullaire, leuconeutropénie (cf Mises en garde et Précautions d'emploi), anémie et, plus rarement, thrombocytopénie.Par ailleurs, une macrocytose, qui n'est pas liée à un déficit en acide folique ou en vitamine B12, est fréquemment constatée.Des cas de leucémie secondaire ont été rapportés chez des patients traités au long cours par ce médicament pour des syndromes myéloprolifératifs tels que maladie de Vaquez et thrombocythémie essentielle. Il n'est pas élucidé si l'effet leucémogène est secondaire à l'hydroxyurée ou à la pathologie sous-jacente.• Gastro-intestinal : Nausées, vomissements, diarrhées, constipation, anorexie, stomatite, aphtes buccaux.• Dermatologique :Prurit, rash maculopapuleux, érythème, hyperpigmentation, mélanonychies, sécheresse cutanée, atrophie de la peau et des ongles, desquamation cutanée, papules violacées, lésions cutanée à type de dermatomyosite, ulcérations cutanées chez les patients traités par ce médicament durant plusieurs années. Ces ulcérations sont très douloureuses et peuvent nécessiter la prise d'antalgiques de classe II, voire de classe III.Exceptionnellement, alopécie.De rares cas de cancer cutané ont été rapportés. Très rarement, des lésions à type de vascularite cutanée, incluant des ulcères et une gangrène, sont survenues chez des patients présentant un syndrome myéloprolifératif lors de traitement par ce médicament. Ces lésions ont été le plus souvent rapportées chez des patients ayant reçu ou recevant un traitement par interféron (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).• Neurologique : Céphalées, sensations vertigineuses, désorientation, hallucinations. Des doses importantes peuvent entraîner une somnolence modérée.• Rénal : Altération transitoire de la fonction tubulaire rénale avec élévation de l'acide urique, de l'urée et de la créatinine (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).• Divers :Très rarement, fièvre, frissons, élévation des enzymes hépatiques. Exceptionnellement, des cas de pneumopathies interstitielles aiguës et de fibroses pulmonaires ont été signalés.Chez les patients soumis à une radiothérapie, tenir compte de l'effet radiosensibilisant du produit (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).Comme avec d'autres produits antimitotiques, des cas d'aménorrhée ont été rapportés de façon exceptionnelle.Oligospermie, azoospermie en règle générale réversibles. En tenir compte en cas de désir de paternité. |
• Chez les patients ayant déjà présenté une réaction d'hypersensibilité à l'hydroxycarbamide ou à l'un des excipients.• En association avec le vaccin antiamarile (fièvre jaune) : cf Interactions.• Formellement contre-indiqué chez la femme enceinte et la femme en période d'allaitement (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement). |
Mises en garde :• Le traitement ne doit pas être instauré chez les patients ayant une fonction médullaire altérée.• Du fait de l'activité myélosuppressive de ce médicament, une granulopénie, une thrombopénie et une anémie peuvent survenir (la granulopénie est la première et la plus fréquente de ces manifestations) ; ceci justifie une surveillance régulière des paramètres hématologiques.La constatation d'une granulopénie inférieure à 1000/mm3 ou d'une thrombopénie inférieure à 100 000/mm3 indique en principe l'interruption du traitement.La récupération médullaire est rapide après l'arrêt du traitement (cf Précautions d'emploi).En cas d'anémie préexistante, il convient de la corriger avant d'initier le traitement.Le risque de dépression médullaire étant plus élevé chez les patients ayant reçu une radiothérapie ou une chimiothérapie antérieure, l'administration de ce médicament sera prudente chez ces patients.• Anomalies érythrocytaires : il est fréquent d'observer une macrocytose en début de traitement, d'évolution spontanément résolutive. Elle n'est pas liée à un déficit en acide folique ou en vitamine B12. La macrocytose pouvant masquer l'apparition secondaire d'une défaillance en acide folique, une administration prophylactique d'acide folique peut être justifiée.• Les patients ayant reçu une radiothérapie antérieure peuvent présenter une exacerbation d'un érythème radique lors de l'administration de ce médicament.• Des lésions à type de vascularite cutanée, incluant des ulcères et une gangrène, sont survenues chez des patients présentant un syndrome myéloprolifératif lors de traitement par ce médicament. Ces lésions ont été le plus souvent rapportées chez des patients ayant reçu ou recevant un traitement par interféron. Du fait de leur évolution potentiellement grave chez ces patients, le traitement par ce médicament doit être interrompu et une alternative thérapeutique doit être envisagée si nécessaire.• Surveillance de la diurèse : en cas de forte leucocytose, de splénomégalie notable ou d'uricémie élevée, conseiller des boissons abondantes afin d'obtenir une diurèse abondante.• Ce médicament est déconseillé avec les vaccins vivants atténués, la phénytoïne et la fosphénytoïne (cf Interactions).Précautions d'emploi :• Contrôles hématologiques hebdomadaires en début de traitement. Les contrôles seront espacés en fonction de la tolérance hématologique et de la réponse observée (cf Mises en garde).• Les sujets âgés pouvant être plus sensibles à l'activité myélosuppressive de ce médicament, ceci peut nécessiter une posologie plus faible chez ces patients.• Contrôles de la fonction rénale et surveillance de la diurèse.• Ce médicament peut entraîner par lyse cellulaire massive, notamment en début de traitement, une hyperuricémie et une hyperuricosurie qu'il convient de prévenir (absorption de boisson abondante, alcalinisation des urines, prescription d'un hypo-uricémiant) et de contrôler en cours de traitement.• Ce médicament étant éliminé essentiellement par voie rénale, son administration sera prudente en cas d'insuffisance rénale confirmée.• Ce médicament contenant du lactose, son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au lactose. |
Interactions médicamenteuses :Interactions communes à tous les cytotoxiques : En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulant oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR. Contre-indiquées :(Cf Contre-indications.)• Vaccin antiamarile (fièvre jaune) : risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.Déconseillées :(Cf Mises en garde et Précautions d'emploi.)• Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne) : risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.• Vaccins vivants atténués, sauf antiamarile : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).A prendre en compte : • Immunosuppresseurs : immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.L'administration concomitante de ce médicament et d'autres thérapeutiques myélosuppressives ou une radiothérapie peut augmenter le risque de dépression médullaire ou d'autres effets indésirables (cf Mises en garde et Précautions d'emploi, Effets indésirables).Tenir compte de l'effet radiosensibilisant de ce médicament en cas de radiothérapie. |
Grossesse :Son administration est formellement contre-indiquée chez la femme enceinte. Allaitement :Du fait du passage de ce médicament dans le lait maternel, l'allaitement doit être arrêté durant le traitement. |
En cas de surdosage, prédomine le risque de toxicité hématologique. A l'arrêt du traitement, les fonctions médullaires reprennent rapidement. Dans certains cas, des transfusions sanguines sont nécessaires.Des cas de toxicité aiguë cutanéomuqueuse ont été rapportés chez des patients recevant ce médicament à des posologies plusieurs fois supérieures aux posologies thérapeutiques. Ils comportent : douleur, érythème violacé et oedème des paumes de mains et des plantes de pieds suivis par une desquamation des mains et des pieds, sévère hyperpigmentation cutanée généralisée, et stomatite. |
Autres antinéoplasiques, cytostatique actif sur l'ADN (L : antinéoplasiques et immunomodulateurs). Le mécanisme d'action de l'hydroxyurée n'est pas complètement connu. Elle inhibe la synthèse de l'ADN sans altérer la synthèse de l'ARN. Son action est rapide et s'exerce essentiellement sur la moelle osseuse. Elle inhibe d'abord la granulopoïèse puis la thrombocytopoïèse et, en dernier lieu, l'érythropoïèse. Ces effets sont rapidement réversibles après l'interruption du traitement, ce qui impose dans la plupart des cas un traitement d'entretien continu à des doses déterminées par l'évolution de l'hémogramme. ce médicament exerce aussi une action radiosensibilisante. |
L'hydroxycarbamide est rapidement absorbée par la muqueuse digestive (pic sérique 2 heures après l'ingestion) et diffuse bien dans les liquides biologiques et les tissus. Les taux atteints sont proportionnels à la dose administrée. ce médicament traverse la barrière hémato-encéphalique. L'excrétion de l'hydroxycarbamide est essentiellement urinaire ; 80 % de la dose ingérée étant éliminés dans les 12 heures, il n'y a pas d'accumulation du produit. |
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Cependant, ce médicament peut provoquer des étourdissements et d'autres troubles neurologiques susceptibles d'amoindrir la vigilance. |
Durée de conservation : 2 ans. A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C. |
En cas d'ouverture des gélules par le personnel soignant, comme tout produit cytostatique, ce médicament doit être manipulé avec prudence. Il convient de porter des gants protecteurs et un masque, et de prendre les précautions nécessaires pour éviter tout contact avec la peau ou les muqueuses. |
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Forme galénique / Dosage : Gélule 500 mg
Excipients : hydrogénophosphate de sodium anhydre, acide citrique anhydre, lactose monohydraté, stéarate de magnésium. Enveloppe de la gélule : érythrosine (E 127), dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172), indigotine (E 132), laurylsulfate de sodium, gélatine.
Quantité par unité : Boîte de 20
Famille ATC : AGENTS ANTINEOPLASIQUES
Classe ATC : AUTRES AGENTS ANTINEOPLASIQUES
Sous classe ATC : AUTRES AGENTS ANTINEOPLASIQUES
Conditions de prescription : LISTE I
Laboratoire : BRISTOL-MYERS SQUIBB