Forme galénique / Dosage : Comprimé pelliculé sécable à libération prolongée 240 mg Excipients : cellulose microcristalline, alginate de sodium, povidone, stéarate de magnésium, eau purifiée, hypromellose, macrogol 400, macrogol 6000, talc, dioxyde de titane, laque verte (laque d'aluminium correspondant à un mélange de jaune de quinoléine et de sel disodique de l'indigotine), cire Hoechst E (mélange d'esters de l'acide montanique). Famille ATC : INHIBITEURS CALCIQUES Classe ATC : INHIBITEURS CALCIQUES SELECTIFS A EFFETS CARDIAQUES DIRECTS Sous classe ATC : DERIVES DE LA PHENYLALKYLAMINE Laboratoire : ABBOT LABORATORIES LTD |
• Hypertension artérielle.• Traitement de l'angor stable. |
Pour vous connecter ou vous inscrire, cliquer ici |
Les principaux effets indésirables devant faire l'objet d'une attention particulière sont les suivants : le risque d'aggravation d'insuffisance cardiaque, l'hypotension et les troubles conductifs cardiaques. • Affections cardiovasculaires : hypotension, oedème périphérique, bradycardie, bloc auriculoventriculaire, insuffisance cardiaque congestive, choc cardiogénique, pause sinusale, flushs.• Affections gastro-intestinales : essentiellement constipation.• Ont été rapportées : rarement, des atteintes gingivales, de type gonflement léger des gencives, gingivite ou hyperplasie gingivale. Ces atteintes sont le plus souvent régressives à l'arrêt du traitement et nécessitent une hygiène buccodentaire soignée.• Ont également été observés : nausées, vomissements, constipation quelquefois sévère imposant l'arrêt du traitement.• Affections hépatobiliaires : des atteintes hépatiques cytolytiques et/ou cholestatiques d'origine immunoallergique à traduction clinique (ictère et/ou douleurs abdominales, malaise, fièvre) ou purement biologique (augmentation des transaminases et/ou des phosphatases alcalines), réversibles à l'arrêt du traitement, ont été rapportées.• Affections du système nerveux : céphalées, étourdissements, paresthésies, tremblements, somnolence.• Affections de l'oreille et du labyrinthe : sensations vertigineuses.• Affections de la peau et du tissu sous-cutané : syndrome de Stevens-Johnson, urticaire, prurit, érythème polymorphe.• Affections musculosquelettiques et systémiques : faiblesse musculaire, douleurs musculaires ou articulaires.• Affections des organes de reproduction et du sein : impuissance, gynécomastie, galactorrhée, élévation du taux de prolactine.• Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés.• Dans de rares cas d'hypersensibilité, un bronchospasme a été rapporté. |
• Hypersensibilité au chlorhydrate de vérapamil ou à l'un des excipients.• Blocs auriculoventriculaires du 2e et du 3e degré non appareillés.• Choc cardiogénique, insuffisance cardiaque non contrôlée, infarctus du myocarde aigu avec complications (bradycardie, hypotension et/ou insuffisance ventriculaire gauche).• Hypotension artérielle (systolique inférieure à 90 mmHg).• Dysfonctions sinusales.• Fibrillation/flutter auriculaire associé à un syndrome de Wolff-Parkinson-White.• Enfant, en l'absence de travaux cliniques effectués sur cette catégorie de sujets.• Dantrolène (perfusion), aliskiren, millepertuis, sertindole : cf Interactions. |
Insuffisance cardiaque : Celle-ci doit être contrôlée avant la mise au traitement. Dans le cas où un digitalique est prescrit, il est nécessaire de : • surveiller étroitement la conduction auriculoventriculaire (effets additifs) ;• contrôler les concentrations de digoxine et d'adapter la posologie (car le vérapamil peut augmenter de façon importante les concentrations plasmatiques de digoxine).Bloc auriculoventriculaire du 1er degré : Celui-ci peut être majoré et conduire à un bloc complet (en particulier au pic de concentration). Bradycardie : Utiliser ce médicament avec précaution en cas de bradycardie. Insuffisance hépatique : La métabolisation est dans ce cas considérablement ralentie ; la demi-vie apparente d'élimination est très allongée. La posologie doit être fortement diminuée, par exemple par un facteur 5. Sujets âgés : Le volume de distribution et la clairance totale sont fortement diminués ; par ailleurs, la biodisponibilité du vérapamil est plus élevée chez ces sujets que chez l'adulte. Il faut donc réduire la posologie et ne l'augmenter que progressivement. Atteinte hépatique : Des atteintes cytolytiques et cholestatiques d'origine immunoallergique, accompagnées ou non de symptômes cliniques à type de malaise, fièvre, ictère et/ou douleurs du quadrant supérieur droit de l'abdomen ont été rarement rapportées chez les patients recevant du vérapamil. Si de tels symptômes apparaissent, il est recommandé de procéder à un dosage des enzymes hépatiques. En cas d'élévation des enzymes hépatiques et à plus forte raison, en cas d'ictère, le traitement doit être interrompu de manière définitive. Pathologies neuromusculaires : Le vérapamil doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une pathologie affectant la transmission neuromusculaire (myasthénie grave, syndrome de Lambert-Eaton) ou une dystrophie musculaire de Duchenne avancée. Atteinte rénale : Le vérapamil doit être utilisé avec précaution et sous surveillance étroite chez les patients ayant une altération de la fonction rénale. Le vérapamil ne peut pas être éliminé par hémodialyse. La prise de ce médicament est déconseillée avec les bêtabloquants, la colchicine, l'esmolol, le triazolam, l'amiodarone (avec le vérapamil injectable), l'ivabradine, la quinidine (cf Interactions). |
Interactions médicamenteuses :Médicaments antiarythmiques : De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques. L'association d'antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s'avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG. L'association d'antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol...) est contre-indiquée. L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnel, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques. L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculoventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l'ECG. Médicaments bradycardisants : De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêtabloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques etc. Contre-indiquées :• Dantrolène (perfusion), par mesure de prudence : chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L'association de vérapamil et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.• Aliskiren : augmentation des concentrations plasmatiques d'aliskiren et majoration du risque de ses effets indésirables.• Millepertuis : réduction importante des concentrations de vérapamil, avec risque de perte de son effet thérapeutique.• Sertindole : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.Déconseillées :• Bêtabloquants (sauf esmolol) :• dans l'indication traitement de l'insuffisance cardiaque (concerne le bisoprolol, le carvédilol, le métoprolol et nébivolol) : effet inotrope négatif avec risque de décompensation de l'insuffisance cardiaque, troubles de l'automatisme (bradycardie, arrêt sinusal) et troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire (synergie des effets) ;• dans les autres indications : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), trouble de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque. Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.• Esmolol (en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche) : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).• Colchicine : risque de majoration des effets indésirables de la colchicine, par augmentation de ses concentrations plasmatiques par le vérapamil.• Triazolam : augmentation des concentrations plasmatiques de triazolam (diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation).• Amiodarone : avec le vérapamil injectable, risque de bradycardie ou de bloc auriculoventriculaire, notamment chez les personnes âgées. Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et ECG continu.• Ivabradine : augmentation des concentrations plasmatiques de l'ivabradine et de ses effets indésirables, notamment cardiaques (inhibition de son métabolisme hépatique par le vérapamil), qui s'ajoutent aux effets bradycardisants de ces molécules. Si l'association ne peut être évitée, surveillance étroite de la fréquence cardiaque.• Quinidine : risque de majoration importante des effets hémodynamiques du vérapamil, avec hypotension et bradycardie sévères.Nécessitant des précautions d'emploi :• Baclofène : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.• Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone) : diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.• Carbamazépine (voir aussi Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques) : augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage (inhibition de son métabolisme hépatique). Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.• Rifampicine : diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.• Atorvastatine : risque majoré d'effets indésirables (dose-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant). Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce type d'interaction.• Simvastatine : risque majoré d'effets indésirables (dose-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant). Ne pas dépasser la posologie de 20 mg/jour de simvastatine ou utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.• Buspirone : augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone (diminution de son métabolisme hépatique) avec augmentation de ses effets indésirables. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la buspirone si nécessaire.• Immunosuppresseurs (ciclosporine, tacrolimus, sirolimus, évérolimus) : augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur (diminution de son métabolisme hépatique) et majoration du risque de gingivopathies. Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.• Esmolol (si la fonction ventriculaire gauche est normale) : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets). Surveillance clinique et ECG.• Médicaments donnant des torsades de pointes : amiodarone, amisulpride, arsenieux, bépridil, chlorpromazine, cisapride, cyamémazine, diphémanil, disopyramide, dofétilide, dolasétron IV, dropéridol, érythromycine IV, fluphénazine, halofantrine, halopéridol, hydroquinidine, ibutilide, lévomépromazine, luméfantrine, méquitazine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, quinidine, sertindole, sotalol, spiramycine IV, sulpiride, sultopride, tiapride, torémifène, vincamine IV, zuclopenthixol (pour amiodarone, quinidine et sotalol, voir aussi Associations déconseillées) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.• Midazolam : augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam (diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation). Surveillance clinique et réduction de la posologie pendant le traitement par le vérapamil.• Digoxine : bradycardie excessive et bloc auriculoventriculaire, par majoration des effets de la digoxine sur l'automatisme et la conduction et par diminution de l'élimination rénale et extrarénale de la digoxine. Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle de la digoxinémie ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la digoxine pendant le traitement par le vérapamil et après son arrêt.• Amiodarone : avec le vérapamil, par voie orale, risque de bradycardie ou de bloc auriculoventriculaire, notamment chez les personnes âgées. Surveillance clinique et ECG.• Dabigatran : augmentation des concentrations plasmatiques de dabigatran avec majoration du risque de saignement. Surveillance clinique et adaptation de la posologie du dabigatran si nécessaire, sans excéder 150 mg/jour, voire 75 mg/jour en cas d'insuffisance rénale.• Dronédarone : risque de bradycardie ou de bloc auriculoventriculaire, notamment chez le sujet âgé. Par ailleurs, légère augmentation des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme par le vérapamil. Débuter le traitement par le vérapamil aux posologies minimales recommandées, et ajuster les doses en fonction de l'ECG.• Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (clarithromycine, érythromycine, itraconazole, kétoconazole, nelfinavir, posaconazole, ritonavir, télithromycine, voriconazole) : bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculoventriculaire, par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l'inhibiteur. Surveillance clinique et ECG. S'il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l'inhibiteur, et après son arrêt, le cas échéant.• Tamsulosine : risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt, le cas échéant.A prendre en compte : • Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine) : majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.• Antihypertenseurs alphabloquants (prazosine, trimazosine, urapidil) : majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.• Amifostine : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.• Antidépresseurs imipraminiques : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.• Neuroleptiques : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.• Clonidine, guanfacine : troubles de l'automatisme et/ou troubles de la conduction auriculoventriculaire par addition des effets indésirables.• Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.• Jus de pamplemousse : augmentation des concentrations plasmatiques de vérapamil, avec risque de survenue d'effets indésirables.• Doxorubicine : risque de majoration de la toxicité de la doxorubicine par augmentation de ses concentrations plasmatiques.• Pilocarpine : risque de bradycardie excessive (addition des effets). |
Grossesse :Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces. Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du vérapamil lorsqu'il est administré pendant les premier et deuxième trimestres de la grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le vérapamil pendant les premier et deuxième trimestres de la grossesse. Pendant le troisième trimestre de la grossesse, l'utilisation du vérapamil au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet foetotoxique particulier à ce jour. En conséquence, l'utilisation du vérapamil ne doit être envisagée au cours du troisième trimestre de la grossesse que si nécessaire. Allaitement :Les concentrations de vérapamil dans le lait sont faibles : elles exposent l'enfant à une ingestion de moins de 1 mg de vérapamil par jour. Les quelques cas décrits après un traitement par voie orale n'ont pas rapporté d'effets indésirables chez l'enfant. Par ailleurs, les concentrations plasmatiques dans le sang de l'enfant ne sont pratiquement pas détectables. En conséquence, en cas d'indication spécifique du vérapamil chez la mère, l'allaitement est possible avec une surveillance clinique régulière de l'enfant. |
En cas de surdosage, des troubles conductifs graves ont été rapportés : bloc auriculoventriculaire de haut degré, arrêt sinusal voire choc cardiogénique ainsi que des hypotensions sévères et des convulsions. Ont aussi été rapportées des hyperglycémies et une acidose métabolique. Dans certains cas, l'évolution a été fatale.L'antidote est représenté par l'isoprénaline (voie intraveineuse).Les troubles conductifs peuvent bénéficier d'un entraînement électrosystolique ; le glucagon et les sels de calcium peuvent être utilisés en cas de choc cardiogénique.Le vérapamil ne peut pas être éliminé par hémodialyse.En raison d'une possible absorption retardée du produit à libération prolongée, les patients doivent être surveillés pendant une période suffisante en fonction des symptômes cliniques. |
Inhibiteur calcique sélectif à effets cardiaques directs (code ATC : C08DA01). Le vérapamil est un antagoniste calcique spécifique, c'est-à-dire qu'il diminue les mouvements transmembranaires du calcium sans modifier, aux concentrations représentatives des concentrations thérapeutiques, les mouvements des autres ions. Au niveau cardiaque : • Dépression de l'activité du noeud sinusal.• Ralentissement de la vitesse de conduction et allongement des périodes réfractaires au niveau du noeud auriculoventriculaire, proportionnels aux concentrations. Ces effets expliquent que le vérapamil soit le prototype des antiarythmiques de classe IV et qu'il soit efficace sur les troubles du rythme impliquant la jonction auriculoventriculaire.• Le vérapamil ne modifie ni la vitesse de conduction ni les périodes réfractaires des oreillettes, du système His-Purkinje, des ventricules, des voies accessoires.• Le vérapamil déprime la contractilité du myocarde (effet inotrope négatif).Au niveau artériel : • Le vérapamil entraîne une relaxation et s'oppose à la contraction des fibres musculaires lisses artérielles.L'abaissement des résistances s'observe dans tous les territoires et entraîne une baisse de la pression artérielle.La bradycardie (habituellement modérée), la dépression de la contractilité, la diminution de la postcharge concourent à une diminution du travail cardiaque et donc à une diminution de la consommation d'oxygène par le myocarde. La vasodilatation coronaire entraîne une augmentation du débit coronaire sans effet de vol.• Le débit sanguin rénal est augmenté.• Chez la plupart des malades, l'effet dépresseur myocardique est contrebalancé par la diminution de la postcharge et par la mise en jeu réflexe du système sympathique, comme en témoigne l'absence de diminution de l'index cardiaque. Cependant, chez les sujets à fonction cardiaque altérée, une détérioration de la fonction ventriculaire peut se produire en cas de prise de bêtabloquants ou d'autres médicaments dépresseurs cardiaques. |
Le vérapamil administré par voie orale : • est absorbé à plus de 90 % ;• subit un intense effet de premier passage hépatique expliquant sa faible biodisponibilité absolue (20 à 35 %) ;• le pic de concentration est établi entre 1 et 2 heures ;• la demi-vie apparente d'élimination, après prise unique, est comprise entre 3 et 7 heures, après administration réitérée (toutes les 6 heures) elle se situe entre 4,5 et 12 heures ;• liaison aux protéines plasmatiques : 90 % ;• la très forte métabolisation hépatique conduit à de nombreux métabolites (plus de 12) dont le plus important est le nor-vérapamil qui peut atteindre, à l'équilibre, des concentrations voisines de celles de la substance mère. Il s'agit d'un métabolite actif (l'efficacité pharmacologique du norvérapamil a été évaluée à environ 20 % de celle du vérapamil dans une étude chez le chien) ;• l'élimination, presque exclusivement sous forme de métabolites, est rénale pour 70 %, digestive pour 20 à 25 %. |
LISTE I |
Durée de conservation : 3 ans. A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. |
Pas d'exigences particulières. |
Forme galénique / Dosage : Comprimé pelliculé sécable à libération prolongée 240 mg
Excipients : cellulose microcristalline, alginate de sodium, povidone, stéarate de magnésium, eau purifiée, hypromellose, macrogol 400, macrogol 6000, talc, dioxyde de titane, laque verte (laque d'aluminium correspondant à un mélange de jaune de quinoléine et de sel disodique de l'indigotine), cire Hoechst E (mélange d'esters de l'acide montanique).
Quantité par unité : Boîtes de 30
Famille ATC : INHIBITEURS CALCIQUES
Classe ATC : INHIBITEURS CALCIQUES SELECTIFS A EFFETS CARDIAQUES DIRECTS
Sous classe ATC : DERIVES DE LA PHENYLALKYLAMINE
Laboratoire : ABBOT LABORATORIES LTD