Forme galénique / Dosage : Poudre pour solution à diluer pour perfusion 100 mg Famille ATC : AGENTS ANTINEOPLASIQUES Classe ATC : AUTRES AGENTS ANTINEOPLASIQUES Sous classe ATC : ANTICORPS MONOCLONAUX Conditions de prescription : LISTE I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie, ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement. La première administration doit être effectuée en milieu hospitalier. |
Cancer du sein : Cancer du sein métastatique : Trastuzumab est indiqué dans le traitement du cancer du sein métastatique HER2 positif : • En monothérapie, chez les patients déjà prétraités par au moins deux protocoles de chimiothérapie pour leur maladie métastatique. Les chimiothérapies précédentes doivent au moins inclure une anthracycline et un taxane, à moins que ces traitements ne conviennent pas aux patients. Les patients répondeurs à l'hormonothérapie doivent également être en échec à l'hormonothérapie, à moins que ces traitements ne leur conviennent pas.• En association avec le paclitaxel, chez les patients non prétraités par chimiothérapie pour leur maladie métastatique et chez lesquels le traitement par anthracyclines ne peut pas être envisagé.• En association avec le docétaxel, chez les patients non prétraités par chimiothérapie pour leur maladie métastatique.• En association à un inhibiteur de l'aromatase, chez les patientes ménopausées ayant des récepteurs hormonaux positifs, non traitées précédemment par trastuzumab.Cancer du sein précoce : Trastuzumab est indiqué dans le traitement du cancer du sein précoce HER2 positif : • après chirurgie, chimiothérapie (néoadjuvante ou adjuvante) et radiothérapie (si indiquée) : cf Pharmacodynamie ;• après une chimiothérapie adjuvante avec la doxorubicine et le cyclophosphamide, en association avec le paclitaxel ou le docétaxel ;• en association à une chimiothérapie adjuvante associant le docétaxel et le carboplatine ;• en association à une chimiothérapie néoadjuvante, suivie d'un traitement adjuvant avec Trastuzumab, chez les patients ayant une maladie localement avancée (y compris inflammatoire) ou des tumeurs mesurant plus de 2 cm de diamètre (cf Mises en garde et Précautions d'emploi, Pharmacodynamie).Trastuzumab ne doit être utilisé que chez les patients atteints d'un cancer du sein précoce ou métastatique dont les tumeurs présentent soit une surexpression de HER2, soit une amplification du gène HER2 déterminée par une méthode précise et validée (cf Mises en garde et Précautions d'emploi, Pharmacodynamie). Cancer gastrique métastatique : Trastuzumab est indiqué dans le traitement de l'adénocarcinome métastatique de l'estomac ou de la jonction oesogastrique HER2 positif, en association à la capécitabine ou au 5-fluoro-uracile et au cisplatine chez les patients n'ayant pas été précédemment traité pour leur maladie métastatique. Trastuzumab doit être utilisé uniquement chez les patients atteints d'un cancer gastrique métastatique dont les tumeurs présentent une surexpression de HER2 définie par IHC2+ confirmé par un résultat FISH+ ou SISH+, ou par IHC3+. Des méthodes d'analyse précises et validées doivent être utilisées (cf Mises en garde et Précautions d'emploi, Pharmacodynamie). |
Pour vous connecter ou vous inscrire, cliquer ici |
• Hypersensibilité au trastuzumab, aux protéines murines ou à l'un des excipients.• Dyspnée de repos sévère en rapport avec des complications liées au stade avancé de la maladie ou oxygénodépendants. |
L'étude de HER2 doit être effectuée dans un laboratoire spécialisé pouvant garantir la validation adéquate des procédures d'analyses (cf Pharmacodynamie).A ce jour, aucune donnée d'études cliniques n'est disponible, concernant le retraitement des patients déjà traités par Trastuzumab en situation adjuvante.Cardiotoxicité : Considérations générales : Une insuffisance cardiaque, classe II-IV de la New York Heart Association (NYHA), a été observée chez les patients recevant Trastuzumab seul ou en association avec le paclitaxel ou le docétaxel, en particulier après administration d'une chimiothérapie contenant une anthracycline (doxorubicine ou épirubicine). Cette insuffisance cardiaque peut être modérée à sévère et, voire même, d'issue fatale (cf Effets indésirables). Tous les patients susceptibles d'être traités par Trastuzumab, et en particulier ceux déjà exposés aux anthracyclines et au cyclophosphamide (AC), doivent bénéficier d'une évaluation cardiaque initiale comportant : anamnèse et examen clinique, ECG, échocardiogramme ou scintigraphie cardiaque (MUGA), ou imagerie par résonance magnétique. Une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque doit être effectuée avant d'entreprendre un traitement par Trastuzumab. Parce que la demi-vie d'élimination d'Trastuzumab est d'environ 4-5 semaines, Trastuzumab peut persister dans la circulation pendant 20 à 25 semaines après l'arrêt du traitement. Les patients qui reçoivent des anthracyclines après l'arrêt d'Trastuzumab peuvent présenter un risque accru de cardiotoxicité. Dans la mesure du possible, les médecins doivent éviter les traitements à base d'anthracyclines jusqu'à 25 semaines après l'arrêt d'Trastuzumab. Si des anthracyclines sont utilisées, la fonction cardiaque du patient doit être surveillée avec précaution. Une évaluation cardiologique formelle doit être envisagée chez les patients présentant des troubles cardiovasculaires après l'évaluation cardiaque initiale. Chez tous les patients, la fonction cardiaque doit être surveillée pendant le traitement (par exemple toutes les 12 semaines). La surveillance peut permettre d'identifier les patients développant un dysfonctionnement cardiaque. Les patients ayant développé un dysfonctionnement cardiaque asymptomatique peuvent faire l'objet de contrôles plus fréquents (par exemple toutes les 6 à 8 semaines). Si les patients montrent une diminution persistante de leur fonction ventriculaire gauche, mais restent asymptomatiques, le médecin devra envisager l'interruption du traitement, si aucun bénéfice clinique du traitement par Trastuzumab n'a été observé. Les patients présentant une insuffisance cardiaque symptomatique, des antécédents d'hypertension ou une pathologie coronarienne documentée, ainsi que les patients atteints d'un cancer du sein précoce dont la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) est inférieure ou égale à 55 % devront être traités avec précaution. Si la FEVG diminue de 10 points de fraction d'éjection (FE) par rapport à sa valeur initiale et qu'elle est inférieure à 50 %, le traitement doit être suspendu et une nouvelle évaluation de la FEVG doit être réalisée dans un délai d'environ 3 semaines. Si la FEVG ne s'est pas améliorée, ou qu'elle s'est détériorée, l'arrêt du traitement par Trastuzumab doit être sérieusement envisagé, à moins que le bénéfice individuel attendu pour le patient ne soit supérieur aux risques encourus. Ce type de patient doit être adressé à un cardiologue pour évaluation et suivi. Si une insuffisance cardiaque symptomatique apparaît lors du traitement par Trastuzumab, elle doit être traitée avec les médicaments habituellement utilisés pour cette pathologie. Chez les patients développant une insuffisance cardiaque cliniquement significative, l'arrêt du traitement par Trastuzumab doit être sérieusement envisagé, à moins que le bénéfice individuel attendu pour le patient ne soit supérieur aux risques encourus. Sur le plan de la tolérance, l'intérêt de la poursuite ou de la réintroduction du traitement par Trastuzumab chez les patients présentant une cardiotoxicité n'a pas été étudié de manière prospective. Cependant, la plupart des patients ayant développé une insuffisance cardiaque dans les études pivotales (H0648g, H0649g, M77001, BO16216, BO16348, BO18255, NSABP B31, NCCTG N9831, BCIRG 006, MO16432) ont montré une amélioration avec un traitement médical standard. Celui-ci comportait des diurétiques, des digitaliques, des bêtabloquants et/ou des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. La majorité des patients présentant des symptômes cardiaques et chez lesquels le traitement par Trastuzumab s'avérait cliniquement bénéfique ont poursuivi leur traitement sans événements cardiaques cliniques supplémentaires. Cancer du sein métastatique : Trastuzumab ne doit pas être administré en association aux anthracyclines chez les patients atteints d'un cancer du sein en situation métastatique. Les patients atteints d'un cancer du sein métastatique ayant précédemment reçu des anthracyclines présentent également un risque de cardiotoxicité avec le traitement par Trastuzumab, bien que ce risque soit plus faible qu'avec une utilisation simultanée de Trastuzumab et des anthracyclines. Cancer du sein précoce : Chez les patients atteints d'un cancer du sein précoce, des évaluations cardiaques identiques à l'évaluation cardiaque initiale doivent être répétées tous les 3 mois pendant le traitement et tous les 6 mois après l'arrêt du traitement, et ce, jusqu'à 24 mois après la dernière administration de Trastuzumab. Chez les patients ayant reçu une chimiothérapie contenant une anthracycline, une surveillance supplémentaire est recommandée et doit être réalisée annuellement jusqu'à 5 ans après la dernière administration de Trastuzumab, ou plus longtemps si une diminution durable de la FEVG est observée. Traitement adjuvant : Trastuzumab ne doit pas être administré en association aux anthracyclines en situation adjuvante. Chez les patients atteints d'un cancer du sein précoce en situation adjuvante, une augmentation de l'incidence des événements cardiaques symptomatiques et asymptomatiques a été observée lorsque Trastuzumab était administré après une chimiothérapie contenant une anthracycline comparé à l'administration avec un traitement sans anthracycline associant le docétaxel et le carboplatine. Cette augmentation était plus marquée lorsque Trastuzumab était administré en association avec des taxanes plutôt qu'administré séquentiellement à des taxanes. Quel que soit le traitement utilisé, la plupart des événements cardiaques symptomatiques sont survenus dans les 18 premiers mois. Dans l'une des trois études pivotales menées pour laquelle un suivi médian de 5,5 ans était disponible (BCIRG006), une augmentation continue du taux cumulé des événements cardiaques symptomatiques ou une diminution de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) ont été observées chez les patients ayant reçu Trastuzumab en association avec un taxane après un traitement par une anthracycline, et ce, jusqu'à 2,37 % comparé à environ 1 % dans les deux bras comparateurs (anthracycline et cyclophosphamide suivis par taxane et le bras taxane, carboplatine et Trastuzumab). En situation adjuvante, il n'y a pas de données sur le rapport bénéfice/risque des patients dont les critères sont listés ci-dessous et qui étaient exclus de l'étude HERA. De ce fait, le traitement ne peut pas être recommandé chez ces patients : • antécédent d'insuffisance cardiaque congestive documentée ;• arythmie non contrôlée à haut risque ;• angine de poitrine nécessitant un traitement ;• valvulopathie cliniquement significative ;• signe d'infarctus transmural à l'ECG ;• hypertension artérielle non contrôlée.Traitement néoadjuvant-adjuvant : Chez les patients atteints d'un cancer du sein précoce éligibles à un traitement néoadjuvant-adjuvant, Trastuzumab doit être administré en association aux anthracyclines uniquement chez les patients n'ayant pas reçu de chimiothérapie et uniquement en association à un traitement avec anthracycline à faible dose (doses cumulées maximales : doxorubicine 180 mg/m2 ou épirubicine 360 mg/m2). Si les patients ont été traités en situation néoadjuvante avec Trastuzumab en association à des anthracyclines à faible dose, aucune chimiothérapie cytotoxique supplémentaire ne doit être administrée après la chirurgie. Les patients suivants ont été exclus de l'étude NOAH en situation néoadjuvante-adjuvante, et de ce fait, ce traitement n'est pas recommandé chez ces patients : • Insuffisance cardiaque de classe supérieure ou égale à II selon la New York Heart Association (NYHA).• Fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) inférieure à 55 %, déterminée par scintigraphie cardiaque (MUGA) ou échocardiographie.• Antécédent d'insuffisance cardiaque congestive documentée, angine de poitrine nécessitant un traitement antiangineux, signe d'infarctus transmural à l'ECG, hypertension artérielle non contrôlée (par exemple pression artérielle systolique supérieure à 180 mm Hg ou pression artérielle diastolique supérieure à 100 mm Hg), valvulopathie cardiaque cliniquement significative ou arythmie non contrôlée à haut risque.L'expérience de l'administration du trastuzumab en association à un traitement avec anthracycline à faible dose est actuellement limitée. Dans l'étude NOAH, Trastuzumab a été administré en association à une chimiothérapie néoadjuvante comprenant trois cycles de doxorubicine (dose cumulée de doxorubicine de 180 mg/m2). L'incidence d'un dysfonctionnement cardiaque symptomatique a été faible dans le bras Trastuzumab (2 des 115 patients, soit 1,7 %). Seulement quelques patients de l'étude NOAH étaient âgés de plus de 65 ans. Par conséquent, l'expérience clinique dans cette classe d'âge est limitée et le traitement néoadjuvant-adjuvant avec Trastuzumab n'est pas recommandé chez les patients âgés de plus de 65 ans. Réactions liées à la perfusion, réactions de type allergique et d'hypersensibilité : Des réactions indésirables graves, liées à la perfusion d'Trastuzumab, ont été peu fréquemment rapportées et incluent : dyspnée, hypotension, râles sibilants, hypertension, bronchospasme, tachycardie supraventriculaire, désaturation en oxygène, réactions anaphylactiques, détresse respiratoire, urticaire et angioedème (cf Effets indésirables). La majorité de ces événements est survenue durant ou dans les 2 h 30 après le début de la première perfusion. Si une réaction liée à la perfusion survient, la perfusion doit être interrompue ou la vitesse de perfusion diminuée, et le patient doit être surveillé jusqu'à régression complète des symptômes (cf Posologie et Mode d'administration). Chez la majorité des patients, la résolution des symptômes a été observée et les perfusions suivantes ont pu leur être administrées. Des réactions graves ont pu être traitées favorablement à l'aide de traitements symptomatiques, tels que l'oxygénothérapie, les bêtamimétiques et les corticostéroïdes. Dans de rares cas, ces réactions sont allées en s'aggravant jusqu'à une issue fatale. Les patients ayant une dyspnée de repos en relation avec un stade avancé de la maladie et des facteurs de comorbidité peuvent présenter un risque accru de réaction fatale liée à la perfusion. En conséquence, ces patients ne doivent pas être traités par Trastuzumab (cf Contre-indications). Une amélioration initiale suivie d'une détérioration clinique et des réactions retardées avec détérioration clinique rapide ont également été rapportées. Des issues fatales sont survenues dans les heures et jusqu'à une semaine après la perfusion. A de très rares occasions, les patients ont présenté des symptômes de réactions liées à la perfusion et des symptômes pulmonaires plus de six heures après le début de la perfusion d'Trastuzumab. Les patients doivent être alertés concernant la possibilité d'une telle survenue tardive et il doit leur être recommandé de contacter leur médecin si ces symptômes surviennent. Événements pulmonaires : Des événements pulmonaires sévères ont été rapportés lors de l'utilisation d'Trastuzumab après sa commercialisation (cf Effets indésirables). Ces événements ont occasionnellement été fatals. De plus, des cas de pneumopathie interstitielle incluant infiltrats pulmonaires, syndrome de détresse respiratoire aiguë, pneumonie, pneumopathie, épanchement pleural, détresse respiratoire, oedème aigu du poumon et insuffisance respiratoire ont été rapportés. Les facteurs de risques des pneumopathies interstitielles comprennent un traitement précédent ou concomitant avec d'autres anticancéreux connus pour y être associés tels que les taxanes, la gemcitabine, la vinorelbine et la radiothérapie. Ces événements peuvent être observés lors de la réaction liée à la perfusion, mais peuvent aussi survenir de façon retardée. Les patients ayant une dyspnée de repos en relation avec des complications liées au stade avancé de la maladie et des facteurs de comorbidité peuvent présenter un risque accru d'événements pulmonaires. En conséquence, ces patients ne doivent pas être traités par Trastuzumab (cf Contre-indications). La prudence est nécessaire en cas de pneumopathie, en particulier pour les patients qui ont eu un traitement concomitant avec des taxanes. |
Aucune étude spécifique d'interaction médicamenteuse n'a été réalisée. Aucune interaction cliniquement significative n'a été observée avec les médicaments associés au cours des essais cliniques sur la base des résultats d'une analyse pharmacocinétique de population (HO407g, HO551g, HO649g et HO648g).Effet du trastuzumab sur la pharmacocinétique d'autres agents anticancéreux : Les données pharmacocinétiques des études BO15935 et M77004 chez des femmes atteintes d'un cancer du sein métastatique HER2 positif suggèrent que l'exposition au paclitaxel et à la doxorubicine (ainsi qu'à leurs principaux métabolites, le 6-alpha-hydroxylpaclitaxel ou POH et le doxorubicinol ou DOL) n'est pas modifiée en présence de trastuzumab (dose de charge de 8 mg/kg ou 4 mg/kg en IV suivie par 6 mg/kg toutes les 3 semaines ou 2 mg/kg toutes les semaines en IV, respectivement). Cependant, le trastuzumab peut augmenter l'exposition globale à un métabolite de la doxorubicine (7-deoxy-13 dihydro-doxorubicinone ou D7D). L'activité biologique du D7D et l'impact clinique d'une élévation de ce dernier ne sont pas connus. Les données de l'étude JP16003, une étude à un seul bras du trastuzumab (dose de charge de 4 mg/kg en IV et 2 mg/kg en IV toutes les semaines) et du docetaxel (60 mg/m2 en IV) chez des femmes japonaises atteintes d'un cancer du sein métastatique HER2-positif suggèrent que l'administration concomitante du trastuzumab n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique d'une dose unique de docetaxel. L'étude JP19959 était une sous-étude de l'étude BO18255 (ToGA) réalisée chez des patients et des patientes japonais atteints d'un cancer gastrique avancé afin d'étudier la pharmacocinétique de la capécitabine et du cisplatine en association ou non au trastuzumab. Les résultats de cette petite sous-étude suggèrent que l'exposition aux métabolites biologiquement actifs de la capécitabine (par exemple, le 5-FU) n'a pas été modifiée par l'utilisation concomitante du cisplatine ou par celle du cisplatine associé au trastuzumab. Cependant, lorsque la capécitabine était associée au trastuzumab, des concentrations plus élevées de capécitabine et une demi-vie allongée ont été observées. Les données suggèrent également que la pharmacocinétique du cisplatine n'a pas été affectée par l'utilisation concomitante de la capécitabine ou par celle de la capécitabine associée au trastuzumab. Effet d'agents anticancéreux sur la pharmacocinétique du trastuzumab : En comparant les concentrations sériques simulées du trastuzumab après une administration en monothérapie (dose de charge de 4 mg/kg puis 2 mg/kg toutes les semaines en IV) avec les concentrations sériques observées chez des femmes japonaises atteintes d'un cancer du sein métastatique HER2-positif (étude JP16003), aucun effet pharmacocinétique de l'administration concomitante du docetaxel sur la pharmacocinétique du trastuzumab n'a été mis en évidence. Une comparaison des résultats pharmacocinétiques de deux études de phase II (BO15935 et M77004) et d'une étude de phase III (H0648g) dans lesquelles les patients étaient traités de façon concomitante avec Trastuzumab et du paclitaxel avec deux études de phase II dans lesquelles Trastuzumab était administré en monothérapie (WO16229 et MO16982), chez des femmes atteintes d'un cancer du sein métastatique HER2-positif, montre que les concentrations sériques résiduelles individuelles et moyennes de Trastuzumab variaient au sein de chaque étude et entre les différentes études mais qu'il n'y avait pas d'impact clair de l'administration concomitante du paclitaxel sur la pharmacocinétique du trastuzumab. |
Grossesse :Des études destinées à évaluer les effets d'Trastuzumab sur la reproduction ont été menées chez le singe cynomolgus, en utilisant des doses jusqu'à 25 fois supérieures à la dose d'entretien hebdomadaire de 2 mg/kg préconisée chez l'homme. Ces études n'ont révélé aucun signe d'altération de la fertilité, ni de foetotoxicité. Il a été observé un passage transplacentaire du trastuzumab durant les périodes initiale (du 20e au 50e jour de la gestation) et tardive (du 120e au 150e jour de la gestation) du développement foetal. On ignore si Trastuzumab peut avoir des effets délétères sur la fonction de reproduction. Dans la mesure où les études de reproduction menées chez l'animal ne sont pas toujours prédictives de la réponse chez l'homme, l'administration d'Trastuzumab doit être évitée pendant la grossesse, hormis dans les cas où le bénéfice potentiel pour la mère est supérieur au risque encouru par le foetus. Depuis la commercialisation, des cas d'altération de la fonction et/ou de la croissance rénale foetale avec oligohydramnios ont été rapportés chez des femmes enceintes recevant Trastuzumab. Certains de ces cas ont été associés à une hypoplasie pulmonaire fatale du foetus. Les femmes en âge de procréer doivent être informées de la nécessité d'utiliser une contraception efficace pendant le traitement par Trastuzumab et jusqu'à au moins 6 mois après l'arrêt du traitement. En cas de grossesse durant le traitement, les femmes doivent être informées de la possibilité d'atteinte du foetus. Si une femme enceinte est traitée avec Trastuzumab, une surveillance étroite par une équipe multidisciplinaire est recommandée. Allaitement :Une étude, menée chez des femelles cynomolgus allaitantes et utilisant des doses d'Trastuzumab 25 fois supérieures à la dose d'entretien hebdomadaire de 2 mg/kg préconisée en clinique, a démontré que le trastuzumab passe dans le lait maternel. La présence de trastuzumab dans le sérum des bébés singes n'a été associée à aucun événement indésirable sur leur croissance ou leur développement entre la naissance et l'âge de 1 mois. Chez la femme, le passage du trastuzumab dans le lait maternel n'est pas connu. Étant donné que, dans l'espèce humaine, les IgG1 passent dans le lait maternel et que le risque potentiel pour le nourrisson n'est pas connu, la femme ne doit pas allaiter pendant le traitement par Trastuzumab et les 6 mois qui suivent la dernière administration. |
Aucun cas de surdosage n'a été observé lors des essais cliniques menés chez l'homme. Dans les essais cliniques, aucune dose unique trastuzumab seul n'a dépassé 10 mg/kg. Jusqu'à cette dose, le produit a été bien toléré. |
La pharmacocinétique du trastuzumab a été étudiée chez des patients atteints d'un cancer du sein métastatique, d'un cancer du sein précoce, ainsi que chez des patients atteints d'un cancer gastrique avancé. Aucune étude spécifique d'interaction médicamenteuse n'a été conduite avec Trastuzumab. Cancer du sein : L'administration hebdomadaire de 10, 50, 100, 250 et 500 mg de trastuzumab en perfusion intraveineuse de courte durée a mis en évidence une pharmacocinétique non linéaire avec une clairance qui diminue lorsque la dose augmente. Demi-vie : La demi-vie d'élimination est de 28 à 38 jours et, par la suite, la période nécessaire à l'élimination du produit de la circulation (washout) peut aller jusqu'à 27 semaines (190 jours ou 5 demi-vies d'élimination). Concentration à l'équilibre : La concentration à l'équilibre devrait être atteinte approximativement dans les 25 semaines. Suivant une analyse pharmacocinétique de population (à deux compartiments, modèle-dépendante) des études cliniques de phases I, II et III dans le cancer du sein métastatique, l'aire sous la courbe (ASC) à l'équilibre médiane prédite sur une période de trois semaines était trois fois 578 mg × jour/l (1677 mg × jour/l) avec trois doses hebdomadaires de 2 mg/kg et de 1793 mg × jour/l avec une dose toutes les trois semaines de 6 mg/kg. Les concentrations médianes estimées maximales (pic) étaient de 104 mg/l et de 189 mg/l et les concentrations minimales (trough) étaient respectivement de 64,9 mg/l et de 47,3 mg/l. Pour les patients atteints d'un cancer du sein précoce qui ont reçu une dose de charge trastuzumab de 8 mg/kg suivie de 6 mg/kg toutes les trois semaines, en utilisant des analyses modèle indépendantes ou non compartimentales, la concentration minimale moyenne à l'équilibre mesurée au cycle 13 (semaine 37) était de 63 mg/l, ce qui était comparable à celle reportée précédemment dans le cancer du sein métastatique avec une administration hebdomadaire. Clairance (Cl) : La clairance typique du trastuzumab (pour une masse corporelle de 68 kg) était de 0,241 l/jour.L'influence des caractéristiques des patients (telles que l'âge ou la créatinémie) sur l'élimination du trastuzumab a également été évaluée. Les données suggèrent que l'élimination du trastuzumab n'est affectée dans aucun de ces groupes de patients (cf Posologie et Mode d'administration). Cependant, le design des études n'était pas spécifiquement conçu pour étudier l'impact de l'insuffisance rénale sur la pharmacocinétique.Volume de distribution : Dans toutes les études cliniques, le volume de distribution du compartiment central (Vc) et du compartiment périphérique (Vp) était de 3,02 l et de 2,68 l, respectivement, chez un patient typique. Taux d'antigène circulant : Des concentrations mesurables du domaine extracellulaire circulant du récepteur HER2 (antigène circulant) sont retrouvées dans le sérum de certains patients atteints d'un cancer du sein avec surexpression de HER2. La mesure du taux d'antigène circulant dans les échantillons sériques initiaux a montré que 64 % (286/447) des patients avaient un taux mesurable d'antigène circulant, qui allait jusqu'à 1880 ng/ml (médiane : 11 ng/ml). Les patients dont les taux initiaux d'antigène circulant étaient les plus élevés avaient plus de chances d'avoir de faibles concentrations sériques minimales de trastuzumab. Toutefois, en administration hebdomadaire, la plupart des patients ayant un fort taux d'antigène circulant ont atteint les concentrations sériques souhaitées de trastuzumab à la 6e semaine et aucune relation significative n'a été observée entre le taux initial d'antigène circulant et la réponse clinique. Cancer gastrique avancé : Paramètres de pharmacocinétique à l'équilibre : Un modèle pharmacocinétique de population non linéaire à deux compartiments, basé sur les données de l'étude de phase III BO18255, a été utilisé pour estimer la pharmacocinétique à l'état d'équilibre chez les patients atteints d'un cancer gastrique avancé recevant le trastuzumab à raison d'une dose de charge de 8 mg/kg suivie de doses d'entretien de 6 mg/kg toutes les 3 semaines. Les concentrations sériques de trastuzumab observées étaient plus faibles et par conséquent, la clairance totale a été estimée comme étant plus élevée chez les patients atteints d'un cancer gastrique avancé comparé aux patients atteints d'un cancer du sein recevant les mêmes doses. La raison de cette observation n'est pas déterminée. Aux concentrations élevées, la clairance totale est dominée par une clairance linéaire et la demi-vie chez les patients atteints d'un cancer gastrique avancé est d'environ 26 jours. La valeur médiane prévue de l'ASC à l'état d'équilibre (sur une période de 3 semaines à l'état d'équilibre) est égale à 1213 mg x jour/l. La Cmax médiane à l'état d'équilibre est égale à 132 mg/l et la Cmin médiane à l'état d'équilibre est égale à 27,6 mg/l. Il n'existe pas de données sur la concentration du domaine extracellulaire circulant du récepteur HER2 (antigène) dans le sérum des patients atteints d'un cancer gastrique. |
Aucune étude des effets d'Trastuzumab sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été conduite. Les patients devront être avertis que s'ils présentent des symptômes liés à la perfusion, ils doivent s'abstenir de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines jusqu'à disparition de ces symptômes. |
|
Forme galénique / Dosage : Poudre pour solution à diluer pour perfusion 100 mg
Famille ATC : AGENTS ANTINEOPLASIQUES
Classe ATC : AUTRES AGENTS ANTINEOPLASIQUES
Sous classe ATC : ANTICORPS MONOCLONAUX
Conditions de prescription : LISTE I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie, ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement. La première administration doit être effectuée en milieu hospitalier.