Forme galénique / Dosage : Comprimé pelliculé 62,5 mg/25 mg Excipients : Noyau : hydroxypropylcellulose faiblement substituée, cellulose microcristalline, povidone K 30, carboxyméthylamidon sodique (type A), stéarate de magnésium, poloxamère 188. Pelliculage : comprimé à 250 mg/100 mg : Opadry OY-S-24972 (hypromellose, dioxyde de titane, macrogol 400, oxyde de fer rouge), macrogol 400, macrogol 8000 ; comprimé à 62,5 mg/250 mg : Opadry rose OY-S-24972 (hypromellose, dioxyde de titane E 171, macrogol 400, oxyde de fer rouge E 172), macrogol 400, macrogol 8000. Famille ATC : ANTIPROTOZOAIRES Classe ATC : ANTIPALUDEENS Sous classe ATC : BIGUANIDES Conditions de prescription : Médicament soumis à prescription médicale Laboratoire : GLAXOSMITHKLINE UK |
Traitement de l'accès palustre simple (non compliqué) à Plasmodium falciparum. Prophylaxie du paludisme à Plasmodium falciparum, en particulier chez les voyageurs se rendant dans les zones d'endémie où sévissent des souches résistantes aux amino-4-quinoléines (chloroquine, amodiaquine...). |
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Fréquemment : nausées, vomissements, diarrhée, douleur abdominale, manque d'appétit, maux de tête, étourdissement, éruption cutanée, démangeaisons, toux, fièvre, augmentation des transaminases, anomalie de la numération formule sanguine, baisse du taux de sodium dans le sang.Rarement : aphtes, anomalie de la coloration de la peau, perte de cheveux, urticaire, réaction allergique, hépatite, augmentation du taux d'amylase (une enzyme du pancréas) dans le sang.Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en téléchargeant le formulaire. |
Ce médicament ne doit pas être utilisé en traitement préventif en cas d'insuffisance rénale grave. |
L'usage de ce médicament dans la prévention du paludisme est réservé à certaines régions du monde. La liste de ces pays est revue chaque année par l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Même si vous avez déjà pris ce médicament pour un précédent voyage dans la même région ou une autre partie du monde, il est nécessaire de consulter votre médecin pour connaître la prévention la mieux adaptée à votre voyage. L'automédication en prévention du paludisme est fortement déconseillée.Ce médicament n'est pas destiné à traiter les formes graves de paludisme (accès pernicieux palustre) qui nécessitent une hospitalisation et un traitement par voie intraveineuse. |
Ce médicament peut interagir avec les médicaments contenant les substances suivantes : rifampicine, rifabutine, métoclopramide, tétracyclines ou indinavir.Informez votre médecin si vous prenez un anticoagulant oral. |
Grossesse :Le risque pendant la grossesse est lié au paludisme et non au médicament qui peut être pris par la femme enceinte aux doses préconisées si nécessaire.Allaitement :Ce médicament passe dans le lait maternel ; ne l'utilisez pas ou ne le réutilisez pas sans avis médical. |
En cas de surdosage, un traitement symptomatique approprié sera entrepris. |
Classe pharmacothérapeutique : antipaludique (code ATC : P01BB51).L'atovaquone et le chlorhydrate de proguanil exercent une action inhibitrice à 2 niveaux différents de la synthèse des pyrimidines et entraînent ainsi une inhibition de la réplication de l'acide désoxyribonucléique du plasmodium.L'atovaquone inhibe le transport des électrons au niveau du complexe du cytochrome bc1 des mitochondries du parasite et diminue le potentiel de membrane de la mitochondrie. Le chlorhydrate de proguanil agit principalement par l'intermédiaire de son métabolite hépatique, le cycloguanil, inhibiteur de la dihydrofolate réductase. L'inhibition de la dihydrofolate réductase perturbe la synthèse de la désoxythymidilate freinant le métabolisme des folates. Le proguanil possède également un mécanisme d'action indépendant du métabolisme du cycloguanil. Le proguanil seul peut potentialiser l'action de l'atovaquone pour diminuer le potentiel de membrane de la mitochondrie du parasite. Ces mécanismes d'action entraînent une synergie schizonticide de l'association proguanil-atovaquone.En présence de Plasmodium vivax, le traitement des accès palustres par ce médicament n'a pas permis de prévenir une recrudescence de la parasitémie témoignant de l'absence d'activité de ce médicament sur les formes hypnozoïtes intrahépatiques de Plasmodium vivax. |
Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée entre l'atovaquone et le proguanil à la dose recommandée.Absorption : L'atovaquone est une molécule très lipophile. Elle est faiblement soluble dans l'eau.Sa biodisponibilité est faible. Lorsqu'elle est mesurée après absorption de nourriture, elle est de l'ordre de 21 % (IC 90 % : 17 % - 27 %). Elle est améliorée par la prise associée d'un repas riche en graisse. L'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques (AUC) mesurées dans ces conditions est en moyenne de 2 à 3 fois plus importante et la Cmax est 5 fois plus élevée que chez le sujet à jeun.La biodisponibilité du chlorhydrate de proguanil n'est pas influencée par la prise alimentaire. La concentration maximale (Cmax) est obtenue en 3 à 4 heures.Distribution : L'atovaquone est fortement liée aux protéines plasmatiques (> 99 %). In vitro, elle ne déplace pas d'autres molécules fortement liées (quinine, phénytoïne) de leurs sites de liaison. La probabilité de survenue d'une interaction médicamenteuse in vivo liée à ce mécanisme est donc faible.Le volume de distribution (Vd/F) de l'atovaquone est de 8,8 l/kg.La fixation protéique du proguanil est de 75 %. Son volume de distribution apparent (Vd/F) est de l'ordre de 25 l/kg chez l'adulte et de 20 à 79 l/kg chez l'enfant pesant respectivement de 40 à 5 kg. Sa concentration intra-érythrocytaire est environ 5 fois supérieure à sa concentration plasmatique. Par contre, les concentrations de cycloguanil dans le sang et le plasma sont équivalentes.Il n'y a pas de modification de la fixation protéique de l'atovaquone et du proguanil après administration simultanée des 2 principes actifs.Métabolisme : Aucun métabolisme de l'atovaquone n'a été mis en évidence.Le chlorhydrate de proguanil est partiellement métabolisé au niveau hépatique par les CYP450 3A et 2C19 en cycloguanil et 4-chlorophénylbiguanide. Il existe une variabilité interindividuelle du métabolisme du proguanil lié au phénotype du cytochrome CYP2C19.Élimination : L'atovaquone est essentiellement éliminée par voies hépatique et biliaire. L'élimination urinaire est négligeable. La demi-vie d'élimination de l'atovaquone est d'environ 2 à 3 jours chez l'adulte et d'environ 1 à 2 jours chez l'enfant.Après administration par voie orale, la clairance de l'atovaquone observée dans les études réalisées chez l'adulte et l'enfant pesant plus de 40 kg est de 0,05 à 0,16 l/h/kg. La valeur de la clairance est d'environ 0,06 à 0,21 l/h/kg chez l'enfant pesant respectivement de 40 à 11 kg, et de 0,21 à 0,25 l/h/kg chez les enfants pesant respectivement de 10 à 5 kg.Le chlorhydrate de proguanil est partiellement métabolisé : moins de 40 % sont éliminés sous forme inchangée dans les urines. Les métabolites du proguanil, le cycloguanil et le 4-chlorophénylbiguanide, sont également éliminés dans les urines. Les demi-vies d'élimination du proguanil et du cycloguanil sont d'environ 12 à 15 heures, chez l'adulte et l'enfant. Après administration par voie orale, la clairance du proguanil chez l'adulte pesant de 80 à 41 kg est respectivement de 0,85 à 1,6 l/h/kg. La clairance a été retrouvée à environ 1,01 à 2,2 l/h/kg chez l'enfant pesant respectivement de 40 à 11 kg, et de 1,5 à 2,7 l/h/kg chez l'enfant pesant respectivement de 10 à 5 kg.Enfant : La cinétique n'a pas été établie chez les enfants caucasiens. Au vu des résultats des études déterminant les paramètres cinétiques chez l'enfant, qui ont retrouvé des différences significatives entre les enfants d'ethnie asiatique et ceux d'origine africaine, des différences d'exposition systémiques en fonction de l'ethnie d'origine ne peuvent être exclues aux doses préconisées.Sujet âgé : Il n'a pas été mis en évidence de différence cliniquement significative de l'absorption chez les sujets âgés. La biodisponibilité du cycloguanil est plus élevée chez le sujet âgé que chez le sujet jeune alors que la demi-vie d'élimination n'est pas modifiée, mais ces variations n'entraînent pas de retentissement cliniquement significatif conduisant à une adaptation de la posologie.Insuffisant rénal : Il n'a pas été réalisé d'étude chez l'enfant atteint d'insuffisance rénale.Chez l'adulte, la concentration maximale et l'aire sous la courbe des concentrations d'atovaquone mesurées chez les sujets atteints d'insuffisance rénale sévère sont diminuées respectivement de 64 et 54 %. Chez ces sujets, les demi-vies d'élimination du proguanil et du cycloguanil étaient augmentées (t ½ = 39 h ; t ½ = 37 h respectivement). Ces résultats suggèrent un risque d'accumulation lors de l'administration réitérée chez des sujets dont la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/min.Insuffisant hépatique : Il n'a pas été réalisé d'étude chez l'enfant atteint d'insuffisance hépatique.Chez les adultes présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, il n'a pas été mis en évidence de différence significative des paramètres pharmacocinétiques de l'atovaquone par rapport aux sujets sains. Chez ces patients, l'aire sous la courbe des concentrations de proguanil était augmentée de 85 % sans modification de la demi-vie d'élimination, mais les concentrations maximales et l'aire sous la courbe des concentrations de cycloguanil étaient diminuées de 65 à 68 %. Il n'existe pas de données disponibles en cas d'insuffisance hépatique sévère. |
En cas de vomissement survenant dans l'heure qui suit la prise, celle-ci doit être renouvelée à la même dose.La chimioprophylaxie ne dispense pas des mesures destinées à empêcher les piqûres de moustiques : port de vêtements longs après le coucher du soleil, répulsifs sur les zones découvertes, insecticides, moustiquaire...L'utilisation de moyens de prévention n'exclut pas totalement le risque de paludisme. Toute fièvre importante au cours d'un séjour en zone impaludée ou dans les 4 semaines qui suivent le retour peut traduire un accès palustre et nécessite une consultation médicale d'urgence pour rechercher le parasite dans le sang.Une rechute après une crise de paludisme peut toujours survenir, même si le traitement a été bien suivi. |
Forme galénique / Dosage : Comprimé pelliculé 62,5 mg/25 mg
Excipients : Noyau : hydroxypropylcellulose faiblement substituée, cellulose microcristalline, povidone K 30, carboxyméthylamidon sodique (type A), stéarate de magnésium, poloxamère 188. Pelliculage : comprimé à 250 mg/100 mg : Opadry OY-S-24972 (hypromellose, dioxyde de titane, macrogol 400, oxyde de fer rouge), macrogol 400, macrogol 8000 ; comprimé à 62,5 mg/250 mg : Opadry rose OY-S-24972 (hypromellose, dioxyde de titane E 171, macrogol 400, oxyde de fer rouge E 172), macrogol 400, macrogol 8000.
Quantité par unité : Boite de 12
Famille ATC : ANTIPROTOZOAIRES
Classe ATC : ANTIPALUDEENS
Sous classe ATC : BIGUANIDES
Conditions de prescription : Médicament soumis à prescription médicale
Laboratoire : GLAXOSMITHKLINE UK