Forme galénique / Dosage : Poudre pour solution buvable 900 mg/10,5 mg Excipients : glycine, aspartam. Arôme : citron (huile essentielle de citron, maltodextrine). Famille ATC : Analgésiques Classe ATC : AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES Sous classe ATC : ACIDE SALICYLIQUE ET DERIVES (SALICYLES) Laboratoire : sanofi-aventis |
Réservé à l'adulte.Ce médicament est indiqué chez l'adulte dans le traitement symptomatique de la crise de migraine et des troubles digestifs associés (nausées, vomissements).Acétylsalicylate de lysine/ métoclopramide ne doit pas être utilisé en prophylaxie. |
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Les effets secondaires suivants ont été observés avec l'association aspirine et métoclopramide : acouphènes, asthénie, étourdissements, vertiges, raideurs musculaires, myalgies, somnolence, palpitations, diarrhées, ulcères digestifs, gastralgies, augmentation de la durée des règles. Compte tenu de la présence des deux principes actifs, les effets secondaires liés à chacun d'eux peuvent, en principe, être observés. Effets indésirables pouvant survenir avec l'aspirine : Effets sur le système nerveux central : • céphalées, vertiges ;• sensation de baisse de l'acuité auditive ;• bourdonnements d'oreille ;qui sont habituellement la marque d'un surdosage. Effets hématologiques : • Syndromes hémorragiques (épistaxis, gingivorragies, purpura...) avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours après arrêt de l'acide acétylsalicylique. Elle peut créer un risque hémorragique en cas d'intervention chirurgicale.• Hémorragies intracrâniennes.Effets gastro-intestinaux : • Douleurs abdominales.• Hémorragies digestives patentes (hématémèse, melæna...) ou occultes, responsables d'une anémie ferriprive. Ces hémorragies sont d'autant plus fréquentes que la posologie est plus élevée.• Ulcères gastriques et perforations.Réactions d'hypersensibilité : • Urticaire.• Réactions cutanées.• Réactions anaphylactiques.• Asthme.• OEdème de Quincke.Affections hépatobiliaires : • Atteinte du foie, principalement hépatocellulaire.• Augmentation des enzymes hépatiques.Effets indésirables pouvant survenir avec le métoclopramide : Troubles du système nerveux et manifestations psychiatriques : • Symptômes extrapyramidaux précoces : risque de survenue majoré chez l'enfant, l'adulte jeune et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée, y compris après administration d'une dose unique. Il s'agit de dystonies et de dyskinésies aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protrusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).• Syndrome parkinsonien, tremblements, akathisie.• Dyskinésies tardives : au cours du traitement prolongé, en particulier chez le sujet âgé ; il s'agit le plus souvent de dyskinésies buccofaciales. Les extrémités et le tronc semblent être intéressés dans une moindre mesure. Les mouvements peuvent être de type choréo-athétosique (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).• Somnolence, lassitude, hallucinations, confusion, vertiges, plus rarement céphalées, insomnies.• Cas isolés de dépression.• Convulsions, en particulier chez les patients épileptiques (cf Mises en garde et Précautions d'emploi) ou présentant d'autres facteurs favorisants et/ou lors de surdosage.• Exceptionnellement, un syndrome malin des neuroleptiques.Troubles gastro-intestinaux : • Diarrhée, gaz intestinaux.Troubles hématologiques : • De très rares cas de méthémoglobinémies pouvant être dus à un déficit en NADH-cytochrome-b5 réductase ont été rapportés (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).• De très rares cas de sulfhémoglobinémies ont été rapportés, essentiellement lors de l'administration concomitante de fortes doses de médicaments libérateurs de sulfate.Troubles endocriniens : • Hyperprolactinémie parfois symptomatique (aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie).Troubles généraux : • Lassitude.• Vertiges.• De rares cas de céphalées, insomnies.• Réactions allergiques incluant un choc anaphylactique.• Asthénie.Troubles cardiovasculaires : • Des cas d'hypotension ont pu être observés.• Des cas de bradycardie, de bloc sino-auriculaire ont été rapportés, en particulier avec la forme injectable du métoclopramide seul.• Cas d'arrêts cardiaques en particulier avec la forme injectable du métoclopramide seul. |
• Hypersensibilité à l'acide acétylsalicylique, au métoclopramide ou à l'un des excipients.• Phénylcétonurie, en raison de la présence d'aspartam.Liées à l'aspirine : • Grossesse au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus).• Ulcère gastroduodénal en évolution.• Toute maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise.• Risques hémorragiques.• Antécédents d'asthme provoqué par l'administration de salicylés ou de substances d'activité proche, notamment les anti-inflammatoires non stéroïdiens.• Insuffisance hépatique sévère.• Insuffisance rénale sévère.• Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée.• Méthotrexate à des doses > 20 mg par semaine, anticoagulants oraux (cf Interactions).Liées au métoclopramide : • Enfant de moins de 18 ans.• Situation où la stimulation gastro-intestinale présente un danger (hémorragie gastro-intestinale, obstruction mécanique ou perforation digestive).• Antécédents de dyskinésies tardives aux neuroleptiques ou au métoclopramide.• Phéochromocytome connu ou suspecté, des accidents hypertensifs graves ayant été observés.• Médicaments antiparkinsoniens (lévodopa, agonistes dopaminergiques et séléginine) : cf Interactions.• Antécédent connu de méthémoglobinémie avec le métoclopramide ou de déficit en NADH-cytochrome-b5 réductase. |
Mises en garde :L'utilisation de ce médicament est déconseillée en cas d'allaitement. Liées à l'aspirine : En cas d'association à d'autres médicaments, pour éviter un risque de surdosage, vérifier l'absence d'acide acétylsalicylique dans la composition des autres médicaments. En cas d'administration à long terme de médicaments antalgiques à fortes doses, la survenue de céphalées ne doit pas être traitée avec des doses plus élevées. L'utilisation régulière d'antalgiques, en particulier l'association d'antalgiques, peut conduire à des lésions rénales persistantes avec un risque d'insuffisance rénale. Dans certains cas de forme grave de déficit en G6PD, des doses élevées d'acide acétylsalicylique ont pu provoquer des hémolyses. L'administration d'acide acétylsalicylique en cas de déficit en G6PD doit se faire sous contrôle médical. Des hémorragies gastro-intestinales ou des ulcères/perforations peuvent se produire à n'importe quel moment au cours du traitement sans qu'il y ait nécessairement de symptômes préalables ou d'antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, le sujet de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire (cf Interactions). En cas d'hémorragie gastro-intestinale, interrompre immédiatement le traitement. Compte tenu de l'effet antiagrégant plaquettaire de l'acide acétylsalicylique, apparaissant dès les très faibles doses et persistant plusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques pouvant survenir en cas de geste chirurgical même mineur (exemple : extraction dentaire). L'acide acétylsalicylique modifie l'uricémie (à dose antalgique, l'acide acétylsalicylique augmente l'uricémie par inhibition de l'excrétion de l'acide urique ; aux doses utilisées en rhumatologie, l'acide acétylsalicylique a un effet uricosurique). La surveillance du traitement doit être renforcée dans les cas suivants : • antécédents d'ulcère gastroduodénal, d'hémorragies digestives ou de gastrite ;• insuffisance rénale ou hépatique ;• asthme : la survenue de crise d'asthme, chez certains sujets, peut être liée à une allergie aux anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à l'acide acétylsalicylique. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué ;• métrorragies ou ménorragies (risque d'augmentation de l'importance et de la durée des règles).Liées au métoclopramide : Le métoclopramide est un antagoniste de la dopamine. Il peut entraîner des effets indésirables neurologiques à type de syndrome extrapyramidal, en particulier chez le jeune adulte et/ou lorsque la posologie maximale est dépassée. Il est donc recommandé de respecter la posologie et l'intervalle entre les prises (cf Posologie et Mode d'administration, Effets indésirables). Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre 1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d'apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d'arrêter le traitement. Ces effets sont complètement réversibles à l'arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique (benzodiazépines et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques). Le traitement prolongé par métoclopramide peut entraîner des dyskinésies tardives, potentiellement irréversibles en particulier chez le sujet âgé. Le risque de dyskinésie tardive augmente avec la durée d'exposition et la dose cumulative administrée. En cas d'apparition de signes cliniques de dyskinésie tardive, le traitement doit être arrêté (cf Effets indésirables). Un syndrome malin des neuroleptiques ayant été exceptionnellement décrit, la survenue d'une hyperthermie inexpliquée ou associée à d'autres symptômes du syndrome malin (pâleur, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire), d'une élévation des CPK ou de troubles végétatifs doit faire arrêter immédiatement le traitement. Des cas de méthémoglobinémies, pouvant être dus à un déficit en NADH-cytochrome-b5 réductase, ont été rapportés. Dans ce cas, le traitement doit être arrêté immédiatement et définitivement, et des mesures appropriées doivent être prises. Précautions d'emploi :Il est recommandé de ne pas utiliser ce médicament chez les sujets épileptiques, les benzamides abaissant le seuil épileptogène (augmentation de la fréquence et de l'intensité des crises). En cas d'insuffisance rénale ou hépatique, il est recommandé de réduire la posologie. |
Interactions médicamenteuses :Liées à l'aspirine :Risque lié à l'effet antiagrégant plaquettaire : Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions du fait de leur propriétés antiagrégantes plaquettaires : l'abciximab, l'acide acétylsalicylique, le cilostazol, le clopidogrel, l'époprosténol, l'eptifibatide, l'iloprost et l'iloprost trométamol, le tirofiban et la ticlopidine. L'utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à l'héparine et aux molécules apparentées, aux anticoagulants oraux et aux autres thrombolytiques, et doit être prise en compte en maintenant une surveillance clinique régulière. Contre-indiquées :• Anticoagulants oraux, pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) et en cas d'antécédents d'ulcère gastroduodénal : majoration du risque hémorragique, notamment en cas d'antécédent d'ulcère gastroduodénal.• Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine, pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).Déconseillées :• Anticoagulants oraux, pour des doses antalgiques ou antipyrétiques d'acide acétylsalicylique (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) en l'absence d'antécédent d'ulcère gastroduodénal ou pour des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour) en cas d'antécédent d'ulcère gastroduodénal : majoration du risque hémorragique. Nécessité d'un contrôle, en particulier du temps de saignement.• Anti-inflammatoires non stéroïdiens, pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.• Clopidogrel (en dehors des indications validées pour cette association dans les syndromes coronariens aigus) : majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires.• Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif), pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) : majoration du risque hémorragique.• Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (doses curatives et/ou sujet âgé), pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par l'acide acétylsalicylique). Utiliser un autre anti-inflammatoire ou un autre antalgique ou antipyrétique.• Pémétrexed (chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée [clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min]) : Risque de majoration de la toxicité du pémétrexed (diminution de sa clairance rénale par l'acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires).• Ticlopidine : majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires. Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.• Uricosuriques : diminution de l'effet uricosurique par compétition de l'élimination de l'acide urique au niveau des tubules rénaux.Nécessitant des précautions d'emploi :• Inhibiteurs de l'enzyme de conversion et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.• Clopidogrel (dans les indications validées pour cette association dans les syndromes coronariens aigus) : majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires. Surveillance clinique.• Diurétiques, pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.• Méthotrexate utilisé à des doses inférieures ou égales à 20 mg/semaine avec des doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique : majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de sa clairance rénale par l'acide acétylsalicylique). Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.• Pémétrexed (chez les patients ayant une fonction rénale normale) : risque de majoration de la toxicité du pémétrexed (diminution de sa clairance rénale par l'acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires). Surveillance biologique de la fonction rénale.A prendre en compte : • Héparines de bas poids moléculaire et apparentés (doses préventives) : l'utilisation conjointe de médicaments agissant à divers niveaux de l'hémostase majore le risque de saignement. Ainsi, chez le sujet de moins de 65 ans, l'association des héparines à doses préventives (de bas poids moléculaire et apparentés ou des héparines non fractionnées) à l'acide acétylsalicylique, quelle que soit la dose, doit être prise en compte en maintenant une surveillance clinique et éventuellement biologique.• Héparines non fractionnées (doses préventives) : l'utilisation conjointe de médicaments agissant à divers niveaux de l'hémostase majore le risque de saignement. Ainsi, chez le sujet de moins de 65 ans, l'association des héparines à doses préventives à l'acide acétylsalicylique, quelle que soit la dose, doit être prise en compte en maintenant une surveillance clinique et éventuellement biologique.• Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : majoration du risque hémorragique.• Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif), pour des doses antalgiques ou antipyrétiques d'acide acétylsalicylique (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : majoration du risque hémorragique.• Thrombolytiques : augmentation du risque hémorragique• Déférasirox, pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.Liées au métoclopramide :Contre-indiquées :• Dopaminergiques : antagonisme réciproque entre l'agoniste dopaminergique et le neuroleptique. Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.• Lévodopa : antagonisme réciproque entre la lévodopa et le neuroleptique. Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.Déconseillées :• Consommation d'alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.Nécessitant des précautions d'emploi :• Lithium : risque d'apparition de signes neuropsychiques évocateurs d'un syndrome malin des neuroleptiques ou d'une intoxication au lithium. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.A prendre en compte : • Antihypertenseurs : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.• Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.• Autres médicaments sédatifs : il faut prendre en compte que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitement de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide : majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.• Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol) : effet vasodilatateur et risque d'hypotension orthostatique (effet additif).• Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque : effet vasodilatateur et risque d'hypotension orthostatique (effet additif).• Prilocaïne : risque d'addition des effets méthémoglobinisants, en particulier chez le nouveau-né. |
Grossesse :Liée à l'aspirine : L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l'embryon ou du foetus. Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1 % à approximativement 1,5 %. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l'animal, il a été montré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et postimplantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryofoetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d'organogenèse de la gestation. Sauf nécessité absolue, l'acide acétylsalicylique ne doit donc pas être prescrit au cours des 24 premières semaines d'aménorrhée (5 mois de grossesse révolus). Si de l'acide acétylsalicylique est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de six mois (5 mois révolus), la dose devra être la plus faible possible et la durée de traitement la plus courte possible. Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus), tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à : • une toxicité cardiopulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire) ;• un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer vers une insuffisance rénale associée à un oligoamnios.En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter : • un allongement du temps de saignement, du fait d'une action antiagrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;• une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.En conséquence, l'acide acétylsalicylique est contre-indiqué au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus). Allaitement :L'acide acétylsalicylique et le métoclopramide passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé pendant l'allaitement. |
Compte tenu de la posologie préconisée, un surdosage est improbable, même chez le sujet âgé.Cependant, en cas d'intoxication, les réactions toxiques sont principalement attribuables à l'aspirine.Lié à l'acide acétylsalicylique : Symptômes cliniques : • Intoxication modérée : bourdonnements d'oreille, sensation de baisse de l'acuité auditive, céphalées, vertiges, nausées sont la marque d'un surdosage et peuvent être contrôlés par réduction de la posologie.• Intoxication sévère : fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose métabolique, coma, collapsus cardiovasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.Conduite d'urgence : • Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé.• Décontamination digestive et administration de charbon activé.• Contrôle de l'équilibre acido-basique.• Diurèse alcaline permettant d'obtenir un pH urinaire entre 7,5 et 8, possibilité d'hémodialyse dans les intoxications graves.• Traitement symptomatique.Lié au métoclopramide : Aucune létalité n'a été observée avec absorption massive accidentelle de métoclopramide ou dans un but de suicide. Des symptômes extrapyramidaux, somnolence, troubles de conscience, confusion, hallucinations, convulsions peuvent survenir. Conduite d'urgence : • En cas de symptômes extrapyramidaux liés au non à un surdosage, la thérapeutique est uniquement symptomatique (benzodiazépines et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques). On pourra renouveler leur administration afin de prévenir la récurrence des symptômes.• En cas de méthémoglobinémie, le bleu de méthylène à la dose de 1 mg/kg a été efficace en perfusion lente. |
• Antalgique périphérique (code ATC : N02BA01).• Stimulant de la motricité intestinale (code ATC : A03FA01).Les propriétés pharmacologiques de ce produit sont celles des deux principes actifs, en particulier antalgique et antiémétique : L'acide acétylsalicylique appartient au groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens ayant des propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Son mécanisme d'action repose sur l'inhibition irréversible des enzymes cyclo-oxygénase impliquées dans la synthèse des prostaglandines. L'acide acétylsalicylique inhibe également l'agrégation plaquettaire en bloquant la synthèse plaquettaire du thromboxane A2. Le métoclopramide est un antiémétique et un modificateur du comportement digestif appartenant à la classe des neuroleptiques. Il prévient les vomissements par blocage des sites dopaminergiques (antagoniste de la dopamine). Pendant la crise migraineuse, le délai d'atteinte des sites d'absorption de l'aspirine est souvent allongé par réduction de la motilité gastro-intestinale. En restaurant la motilité, le métoclopramide favorise l'absorption de l'aspirine. |
Acétylsalicylate de lysine : L'acétylsalicylate de lysine se dissociant instantanément et totalement dans l'eau, l'absorption se fait rapidement sous forme d'acide acétylsalicylique au niveau gastro-intestinal. Absorption : L'acide acétylsalicylique est rapidement et presque complètement absorbé par voie orale. Les pics plasmatiques sont atteints en 30 à 40 minutes. La biodisponibilité de l'acide acétylsalicylique varie selon les doses : elle est d'environ 60 % pour les doses inférieures à 500 mg et de 90 % pour les doses supérieures à 1 g en raison de la saturation de l'hydrolyse hépatique. L'acide acétylsalicylique subit une hydrolyse rapide donnant de l'acide salicylique (métabolite également actif). Distribution : L'acide acétylsalicylique et l'acide salicylique diffusent rapidement dans tous les tissus. Ils traversent la barrière placentaire et sont retrouvés dans le lait maternel. L'acide salicylique est en grande partie lié aux protéines du plasma (à 90 %). La demi-vie plasmatique est de 15 à 20 minutes pour l'acide acétylsalicylique, de 2 à 4 h pour l'acide salicylique. Métabolisme-excrétion : L'acide acétylsalicylique est fortement métabolisé au niveau hépatique. Il est excrété principalement par voie urinaire sous forme d'acide salicylique et de conjugué glucuronide ainsi que sous forme d'acide salicylurique et d'acide gentésique. Métoclopramide : Absorption : Le métoclopramide est rapidement absorbé du tractus digestif. Per os, le pic plasmatique est atteint en moyenne 40 minutes après l'administration. Les concentrations plasmatiques maximales pour des doses de 10 et 20 mg sont de 32 et 70 µg/l. La biodisponibilité de la voie orale est généralement de 80 % ; toutefois, il existe une variabilité inter-individuelle liée a un effet de premier passage hépatique de 20 %. Distribution : Le métoclopramide est rapidement et largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est de 2,2 à 3,4 l/kg. Il se fixe peu aux protéines plasmatiques (30 %). Il passe à travers le placenta et dans le lait. Métabolisme : Le métoclopramide est très peu métabolisé chez l'homme. Excrétion : Le métoclopramide est principalement éliminé dans les urines sous forme libre ou sulfoconjuguée (50 % de la dose administrée). La demi-vie d'élimination plasmatique est de 5 à 6 heures. La clairance totale est de 0,4 à 0,7 l/min. L'insuffisance rénale ou hépatique augmente la demi-vie d'élimination plasmatique et diminue la clairance du métoclopramide. Association : L'acétylsalicylate de lysine et le métoclopramide administrés en solution orale sont rapidement absorbés. Chez le sujet non migraineux, les concentrations plasmatiques des salicylates totaux, d'acide acétylsalicylique et de métoclopramide ne sont pas différentes de celles observées après administration séparée des principes actifs. Chez les sujets migraineux, la crise de migraine entraîne une forte baisse (50 %) du pic plasmatique et de la biodisponibilité de l'aspirine administrée seule. L'association de métoclopramide et d'aspirine en solution entraîne un rétablissement des concentrations plasmatiques et de la biodisponibilité de l'aspirine. La demi-vie d'élimination des salicylates et du métoclopramide n'est pas modifiée chez le sujet migraineux recevant l'association des 2 produits, par rapport au sujet normal. |
L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool et également par la prise de médicaments dépresseurs du SNC. |
A conserver à une température inférieure à 25 °C. |
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Forme galénique / Dosage : Poudre pour solution buvable 900 mg/10,5 mg
Excipients : glycine, aspartam. Arôme : citron (huile essentielle de citron, maltodextrine).
Quantité par unité : Boîte de 6
Famille ATC : Analgésiques
Classe ATC : AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES
Sous classe ATC : ACIDE SALICYLIQUE ET DERIVES (SALICYLES)
Laboratoire : sanofi-aventis