Forme galénique / Dosage : Solution injectable 10 mg/2 ml Famille ATC : HORMONES HYPOPHYSAIRES, HYPOTHALAMIQUES ET ANALOGUES Classe ATC : HORMONES DE L'ANTE HYPOPHYSE ET ANALOGUES Sous classe ATC : SOMATROPINE ET AGONISTES DE LA SOMATROPINE |
La posologie et le schéma d'administration doivent être adaptés à chaque patient. L'injection doit être sous-cutanée et le point d'injection devra varier pour éviter l'apparition de lipoatrophies. Retard de croissance lié à un déficit somatotrope chez l'enfant : en général, la posologie recommandée est de 0,025 à 0,035 mg/kg de poids corporel par jour ou de 0,7 à 1,0 mg/m2 de surface corporelle par jour. Des doses plus élevées peuvent être utilisées. Lorsque le déficit somatotrope acquis dans l'enfance persiste à l'adolescence, le traitement doit être continué jusqu'au développement somatique complet (concernant la composition corporelle, la densité osseuse). Pour le suivi, l'atteinte d'un pic normal de densité osseuse définie par un T-score > -1 (c'est-à-dire standardisé pour un pic normal de densité osseuse mesuré par absorptiométrie à rayons X en double énergie prenant en compte le sexe et l'ethnie) est un des objectifs thérapeutiques durant la période de transition. Pour des recommandations sur le dosage, voir ci-dessous la rubrique adulte.Syndrome de Prader-Willi, afin d'améliorer la croissance et la composition corporelle chez l'enfant : en général, la posologie recommandée est de 0,035 mg/kg de poids corporel par jour soit 1,0 mg/m2 de surface corporelle par jour. La dose quotidienne ne devra pas dépasser 2,7 mg. Les enfants dont la vitesse de croissance est inférieure à 1 cm par an et dont les épiphyses sont presque soudées ne devront pas être traités. Retard de croissance dans le syndrome de Turner : la posologie recommandée est de 0,045 à 0,050 mg/kg de poids corporel par jour, soit 1,4 mg/m2 de surface corporelle par jour. Retard de croissance lié à une insuffisance rénale chronique : la posologie recommandée est de 0,045 à 0,050 mg/kg de poids corporel par jour (1,4 mg/m² de surface corporelle par jour). Des doses plus élevées peuvent être utilisées si la vitesse de croissance est trop faible. Il est possible qu'un ajustement de la posologie soit nécessaire après 6 mois de traitement. Retard de croissance chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel : la posologie habituellement recommandée est de 0,035 mg/kg de poids corporel par jour (1 mg/m² de surface corporelle par jour) jusqu'à ce que la taille finale soit atteinte (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Le traitement devra être interrompu après la première année de traitement si la vitesse de croissance est inférieure à +1 DS. Le traitement devra être interrompu si la vitesse de croissance est < 2 cm/an et, si une confirmation est nécessaire, l'âge osseux est > 14 ans (pour les filles) et > 16 ans (pour les garçons), correspondant à la soudure des épiphyses.Doses recommandées chez l'enfant (dose par jour): -Déficit en hormone de croissance : (0,025 - 0,035) mg/kg de poids corporel ou (0,7 - 1,0).mg/m2 de surface corporelle.-Syndrome de Prader-Willi : (0,035) mg/kg de poids corporel ou (0,7 - 1,0). mg/m2 de surface corporelle.-Syndrome de Turner: (0,045 - 0,050) mg/kg de poids corporel ou (1,4). mg/m2 de surface corporelle.-Insuffisance rénale chronique : (0,045 - 0,050) mg/kg de poids corporel ou (1,4). mg/m2 de surface corporelle.- Enfants nés petits pour l'âge gestationnel : (0,035) mg/kg de poids corporel ou (1,0). mg/m2 de surface corporelle.Déficit en hormone de croissance chez l'adulte :Chez les patients qui continuent le traitement par hormone de croissance après un déficit somatotrope acquis dans l'enfance, la dose recommandée pour redémarrer est de 0,2 à 0,5 mg par jour. La dose doit être progressivement augmentée ou diminuée en fonction des besoins individuels du patient, déterminés par le taux d'IGF-I.Chez les patients qui ont un déficit somatotrope acquis à l'âge adulte, le traitement doit débuter avec une faible dose, de 0,15 à 0,3 mg par jour. La dose peut être augmentée progressivement en fonction des besoins individuels du patient, déterminés par le taux d'IGF I.Dans les deux cas, le traitement doit conduire à obtenir des concentrations d'IGF-I, en fonction de l'âge, ne dépassant pas la limite de 2 DS. Les patients dont le taux d'IGF-I est normal au début du traitement devront recevoir de l'hormone de croissance jusqu'à atteindre un taux d'IGF-I dans les limites supérieures de la normale, sans excéder 2 DS. La réponse clinique, de même que les effets indésirables peuvent également guider l'adaptation de la posologie. Certains patients qui ont un déficit somatotrope ne normalisent pas leur taux d'IGF-I, malgré une bonne réponse clinique. Ils n'ont donc pas besoin d'une escalade de dose. La dose d'entretien excède rarement 1,0 mg par jour. Les femmes peuvent avoir besoin de doses plus élevées que les hommes ; les hommes présentant une augmentation de la sensibilité de l'IGF-I au cours du temps. Il existe donc un risque que les femmes, en particulier celles ayant un traitement substitutif oral par les oestrogènes, soient sous-dosées alors que les hommes seraient sur-dosés. Par conséquent, la bonne adaptation de la dose d'hormone somatotrope devra être contrôlée tous les 6 mois. La sécrétion physiologique d'hormone de croissance diminuant avec l'âge, une réduction de la posologie est nécessaire. Chez les patients de plus de 60 ans, le traitement doit être initié à une dose de 0,1 à 0,2 mg par jour. Cette posologie doit être augmentée progressivement en fonction des besoins individuels du patient. La dose minimale efficace devra être utilisée. La dose d'entretien chez ces patients excède rarement 0,5 mg par jour. |
Pour vous connecter ou vous inscrire, cliquer ici |
Réaction cutanée (douleur ou rougeur) au point d'injection.Rétention d'eau se traduisant par des œdèmes, douleurs articulaires ou musculaires, fourmillement des extrémités. Ces effets sont généralement modérés et s'estompent progressivement.Maux de tête, hypertension intracrânienne bénigne.Rarement : variation de la glycémie, syndrome du canal carpien chez l'adulte. |
Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants : certaines tumeurs dont le développement est susceptible d'être stimulé par l'hormone de croissance, enfant dont la croissance osseuse est achevée, état critique aigu. |
AttentionToute utilisation de ce médicament chez l'adulte ou chez l'enfant en dehors des indications officielles expose à des risques graves.Le traitement nécessite un suivi régulier pour surveiller la réponse au médicament, avec la mesure de la taille et de la vitesse de croissance, et une évaluation de la tolérance. Des prises de sang peuvent être prescrites par le médecin spécialiste qui suit l'enfant.Si votre enfant présente des maux de tête violents ou répétés, des troubles visuels, des nausées ou des vomissements, une boiterie, consultez rapidement un médecin.Chez les diabétiques sous insuline, la surveillance de la glycémie doit être renforcée au cours du traitement.image: https://eurekasante.vidal.fr/files/content/images/vidal/sportif.gifAttention : sportifSportif : ce médicament contient une substance susceptible de rendre positifs certains tests antidopage. |
Grossesse :L'effet de ce médicament pendant la grossesse est mal connu. Par prudence, son usage est déconseillé chez la femme enceinte ou susceptible de l'être.Allaitement :Les données disponibles ne permettent pas de savoir si ce médicament passe dans le lait maternel ; un choix est donc nécessaire entre l'allaitement et la prise du médicament. Cette décision devra être prise en accord avec votre médecin. |
|
Forme galénique / Dosage : Solution injectable 10 mg/2 ml
Famille ATC : HORMONES HYPOPHYSAIRES, HYPOTHALAMIQUES ET ANALOGUES
Classe ATC : HORMONES DE L'ANTE HYPOPHYSE ET ANALOGUES
Sous classe ATC : SOMATROPINE ET AGONISTES DE LA SOMATROPINE