Forme galénique / Dosage : Comprimé à libération prolongée 5 mg Excipients : Noyau : oxyde de polyéthylène, chlorure de sodium, hypromellose 2910, oxyde de fer rouge, stéarate de magnésium. Pelliculage : acétate de cellulose, macrogol 3350, Opadry blanc YS-2-7063 (hypromellose, macrogol, dioxyde de titane), encre noire S 1-17823 (vernis à la gomme laque, alcool butylique, alcool isopropylique, oxyde de fer noir, hydroxyde d'ammonium, propylèneglycol). Famille ATC : MEDICAMENTS EN CAS DE DIABETES Classe ATC : MEDICAMENT REDUISANT LA GLYCEMIE, AUTRES QUE LES INSULINES Sous classe ATC : DERIVES SULFONAMIDES ET DE L'UREE Conditions de prescription : Liste I Laboratoire : PFIZER |
Traitement du diabète de type 2, lorsque la prise en charge diététique, l'exercice physique régulier et la réduction pondérale s'avèrent insuffisants. |
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• Hypoglycémie : ( voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi ). • Eruptions cutanéo-muqueuses : prurit, urticaire, éruption maculopapuleuse. • Troubles gastro-intestinaux : nausées, diarrhées, gêne épigastrique, constipation. Ces symptômes sont dose-dépendants et disparaissent habituellement en fractionnant ou en diminuant les doses.Comme pour les autres sulfonylurées, possibilité d'atteintes hépatiques (ictère cholestatique, hépatite toxique). Interrompre le traitement si un ictère cholestatique apparaît. • Atteintes hématologiques : leucopénie, agranulocytose, thrombocytopénie, anémie hémolytique, aplasie médullaire et pancytopénie. • Porphyrie hépatique et cutanée. Des réactions cutanées de type disulfirame like ont été rapportées avec les sulfonylurées. • Cas d'hyponatrémie. • Autres anomalies biologiques : élévations occasionnelles moyennes à modérées des SGOT, LDH, phosphates alcalines, urémie et créatinine. |
• Sujet de plus de 65 ans.• Hypersensibilité au glipizide, à d'autres sulfonylurées ou sulfonamides ou à l'un des excipients utilisés.• Diabète de type 1, en particulier diabète juvénile.• Acidocétose.• Précoma diabétique.• Insuffisance rénale ou hépatique sévère.• Sténose digestive (risque d'occlusion lié à la forme galénique du comprimé entouré d'une enveloppe insoluble).• Miconazole : cf Interactions.• Grossesse et allaitement : cf Fertilité/Grossesse/Allaitement. |
Hypoglycémie : En règle générale, Glipizide doit être pris au petit déjeuner. Lorsque les repas sont pris à des horaires irréguliers ou sautés, l'administration d'hypoglycémiants oraux peut induire une hypoglycémie. Glipizide ou tout autre sulfamide hypoglycémiant ne sera prescrit que si le patient s'alimente régulièrement (y compris la prise du petit déjeuner). Il est important de prendre régulièrement des rations appropriées d'hydrates de carbone afin d'éviter la survenue d'épisodes hypoglycémiques, survenant en cas de repas pris tardivement ou d'alimentation insuffisante ou déséquilibrée en hydrates de carbone. Les symptômes possibles d'hypoglycémie sont : céphalées, sensation de faim intense, nausées, vomissements, fatigue, envie de dormir, troubles du sommeil, agitation, agressivité, altération de la concentration, de la vigilance et du temps de réaction, dépression, confusion, troubles du langage et de la vision, aphasie, tremblements, parésies, troubles sensoriels, vertiges, apathie, perte de la maîtrise de soi, délire, convulsions, somnolence et perte de conscience pouvant aller jusqu'au coma, polypnée et bradycardie. Peuvent également s'observer des signes de contre-régulation adrénergique tels que sudation, moiteur cutanée, anxiété, tachycardie, hypertension artérielle, palpitations, angor et troubles du rythme cardiaque. Le tableau clinique d'un épisode hypoglycémique sévère peut ressembler à celui d'un accident vasculaire cérébral. Les symptômes peuvent presque toujours être rapidement maîtrisés par la prise immédiate d'hydrates de carbone (sucre). Les édulcorants n'ont aucun effet. L'expérience acquise avec d'autres sulfamides hypoglycémiants montre que, malgré des contre-mesures efficaces, de nouvelles hypoglycémies peuvent se produire. Les hypoglycémies survenant au cours du traitement par Glipizide peuvent être sévères et prolongées. En conséquence, une hospitalisation peut s'avérer nécessaire et le resucrage doit être éventuellement poursuivi sur plusieurs jours. Après un épisode hypoglycémique sévère et prolongé, les patients doivent être surveillés pendant au moins 48 heures. Une sélection soigneuse des patients, de la posologie utilisée ainsi qu'une information adéquate du patient sont nécessaires si l'on veut éviter des épisodes d'hypoglycémie. L'hypoglycémie peut être difficile à reconnaître chez le sujet âgé et chez le patient sous traitement par bêtabloquants. Les facteurs favorisant les épisodes hypoglycémiques sont : • Le refus ou (plus généralement chez le sujet âgé) l'incapacité du patient à coopérer.• La sous-alimentation, les repas pris à horaires irréguliers ou sautés ainsi que les périodes de jeûne.• Les changements de régime alimentaire.• Le déséquilibre entre les efforts physiques associés à l'omission conjointe de repas.• L'altération des fonctions rénale ou hépatique.• Le surdosage en Glipizide.• Certains troubles endocriniens non compensés, affectant le métabolisme des hydrates de carbone ou la contre-régulation de l'hypoglycémie (comme, par exemple, dans certaines affections thyroïdiennes et dans l'insuffisance antéhypophysaire ou corticosurrénalienne).• La prise concomitante de certains médicaments (cf Interactions).• La prise glipizide conjointement à un second médicament hypoglycémiant.• L'ingestion d'alcool.Déséquilibre glycémique : Dans certaines circonstances de stress (par exemple en cas d'accident, d'intervention chirurgicale aiguë, d'infection s'accompagnant de fièvre, etc.), un passage temporaire à l'insulinothérapie peut être indiqué. L'efficacité de tout agent hypoglycémiant oral, y compris le glipizide, pour abaisser la glycémie au niveau souhaité, diminue au long cours chez nombre de patients, ce qui peut être dû à une progression de la sévérité du diabète ou à une réponse diminuée au traitement. Ce phénomène est connu sous le nom d'échec secondaire et doit être distingué de l'échec primaire, où le médicament s'avère inefficace lorsqu'il est prescrit en première intention à un patient donné. Une adaptation adéquate de la dose et l'observation du régime alimentaire doivent être envisagées avant de classer un patient comme échec secondaire. Analyses biologiques : La glycémie et le taux d'hémoglobine glycosylée doivent être mesurés et évalués en fonction des recommandations actuelles. Insuffisances rénale et hépatique : La pharmacocinétique et/ou pharmacodynamie du glipizide peut être modifiée chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique. L'existence d'une insuffisance rénale ou hépatique peut affecter la biodisponibilité du glipizide, l'insuffisance hépatique pouvant en outre diminuer la capacité de néoglucogenèse ; ces deux phénomènes tendent à accroître le risque de réactions hypoglycémiques graves. En cas de survenue d'une hypoglycémie chez ces patients, celle-ci risquant d'être prolongée, une prise en charge appropriée doit être instituée. Pathologie digestive : Une réduction marquée du temps de rétention digestive glipizide peut influencer le profil pharmacocinétique et donc l'efficacité clinique du médicament. Comme pour toute forme galénique non déformable, l'administration glipizide chez des patients présentant une sténose digestive sévère préexistante (pathologique ou iatrogène) est contre-indiquée. De rares cas de syndrome obstructif ont été rapportés chez des patients présentant une sténose connue à la suite de l'ingestion d'un autre principe actif sous cette même forme. En cas de diarrhée chronique, préférer le glipizide à libération immédiate. Effet antabuse : Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool. Information du patient : Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes et son traitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent, doivent être expliqués au patient et à sa famille. Les échecs thérapeutiques primaire et secondaire doivent également être expliqués (cf supra, Déséquilibre glycémique). Le patient doit être informé des risques potentiels et des avantages du traitement par Glipizide et par les autres types de traitement. Il doit être informé de l'importance qu'il y a à respecter le régime alimentaire, à suivre un programme d'exercice physique régulier et à surveiller régulièrement la glycosurie et/ou la glycémie. Le patient doit être informé que les comprimés doivent être avalés en entier. Le patient ne doit ni mâcher, ni couper, ni écraser les comprimés. Le patient ne doit pas s'inquiéter s'il remarque parfois dans ses selles quelque chose qui ressemble à un comprimé. Le médicament est contenu dans une matrice non absorbable spécialement conçue pour libérer lentement le principe actif de façon à permettre son absorption par l'organisme. La matrice épuisée est ensuite éliminée. Déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase : Le glipizide appartient à la classe des sulfamides hypoglycémiants. D'autres médicaments de cette classe ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d'un déficit enzymatique en G6PD. Bien qu'aucun cas d'hémolyse n'ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d'une hémolyse éventuelle devra être dépistée. |
Interactions médicamenteuses :Les produits suivants sont susceptibles de majorer l'effet hypoglycémiant : Contre-indiquées :• Miconazole par voie générale et gel buccal : augmentation de l'effet hypoglycémiant avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques, voire de coma.Déconseillées :• Phénylbutazone (pour toutes les formes de phénylbutazone, y compris locales) : augmentation de l'effet hypoglycémiant des sulfamides par diminution de leur métabolisme hépatique. Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire moins interactif ; sinon, prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique ; adapter éventuellement la posologie pendant le traitement par l'anti-inflammatoire et après son arrêt.• Consommation d'alcool : effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie). Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool. Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation), pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique.Nécessitant des précautions d'emploi :• Bêtabloquants (sauf esmolol), y compris ceux utilisés dans l'insuffisance cardiaque : tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie ; la plupart des bêtabloquants non cardiosélectifs augmentent l'incidence et la sévérité de l'hypoglycémie. Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement, la surveillance glycémique.• Fluconazole : augmentation du temps de demi-vie du sulfamide avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques. Prévenir le patient, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide pendant le traitement par le fluconazole.• Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (captopril, énalapril) : l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par les sulfamides hypoglycémiants. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en sulfamides hypoglycémiants). Renforcer l'autosurveillance glycémique.• Salicylés (acide acétylsalicylique) par voie générale : majoration de l'effet hypoglycémiant par de fortes doses d'acide acétylsalicylique (action hypoglycémiante de l'acide acétylsalicylique). Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique lors d'un traitement par salicylés.• Voriconazole : risque d'augmentation des concentrations plasmatiques du glipizide à l'origine d'hypoglycémies potentiellement sévères. Prévenir le patient, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide pendant et après le traitement par voriconazole.• Analogues de la somatostatine : risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en sulfamide hypoglycémiant, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l'octréotide ou le lanréotide.Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de la glycémie : Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique oral pendant et après l'arrêt d'un des traitements suivants : Déconseillées :• Danazol : effet diabétogène du danazol. Si l'association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par le danazol et après son arrêt.Nécessitant des précautions d'emploi :• Chlorpromazine (neuroleptiques) : à fortes posologies (100 mg par jour de chlorpromazine), élévation de la glycémie (diminution de la libération d'insuline). Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie du neuroleptique pendant le traitement et après son arrêt.• Glucocorticoïdes (voies générale et locale : intra-articulaire, cutanée et lavement rectal) et tétracosactide : élévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).• Progestatifs : effet diabétogène des progestatifs macrodosés. Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique.• Bêta-2 mimétiques : élévation de la glycémie par le bêta-2 mimétique. Renforcer la surveillance sanguine et urinaire. Passer éventuellement à l'insuline le cas échéant. |
Grossesse :Glipizide est contre-indiqué en cas de grossesse. Le glipizide s'est révélé légèrement foetotoxique dans les études de reproduction chez le rat. Aucun effet tératogène n'a été démontré dans les études chez le rat ou le lapin. Une hypoglycémie sévère prolongée (4 à 10 jours) a été rapportée chez les nouveau-nés de mères ayant reçu un sulfamide au moment de la délivrance. Cela a été plus fréquent lors de l'utilisation de produits à demi-vie prolongée. Des données récentes ont suggéré une association entre une glycémie anormale au cours de la grossesse et une plus forte incidence d'anomalies congénitales. L'utilisation de l'insuline s'impose chez la femme enceinte de façon à maintenir la glycémie le plus près possible de la normale. Les patientes envisageant une grossesse doivent en informer leur médecin. Allaitement :L'allaitement est contre-indiqué en cas de traitement par Glipizide. Étant donné que les sulfonylurées telles que le glipizide passent dans le lait maternel, les femmes qui allaitent ne doivent pas prendre Glipizide. |
Il n'existe pas d'expérience bien documentée concernant le surdosage en glipizide chez l'homme. Aucune tentative de suicide par surdosage intentionnel en glipizide n'a été rapportée.Le surdosage en sulfamide hypoglycémiant, dont le glipizide, peut entraîner des hypoglycémies.Les symptômes modérés d'hypoglycémie, sans perte de connaissance ni signes neurologiques, doivent être corrigés absolument par un apport glucidique, une adaptation de la posologie et/ou une modification du comportement alimentaire. Une surveillance étroite doit être poursuivie jusqu'à ce que le médecin soit sûr que le patient est hors de danger.Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions ou autres troubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicale nécessitant l'hospitalisation immédiate du patient.Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doit recevoir une injection intraveineuse rapide d'une solution glucosée concentrée (30 à 50 %). Celle-ci doit être suivie d'une perfusion continue de solution glucosée plus diluée (10 %) à la vitesse nécessaire au maintien d'une glycémie au-dessus de 100 mg/dl. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant au moins 48 heures et, selon l'état du patient à ce moment, le médecin décidera si une surveillance supplémentaire est nécessaire.La clairance plasmatique glipizide peut être prolongée chez les patients souffrant d'une pathologie hépatique. Du fait de la forte liaison glipizide aux protéines, une dialyse ne devrait pas pouvoir être utile au patient. |
Antidiabétiques oraux (code ATC : A10BB07). Le glipizide semble diminuer la glycémie de façon aiguë par stimulation de la libération d'insuline par le pancréas, cet effet étant dépendant de la présence de cellules bêta fonctionnelles des îlots pancréatiques. La stimulation de la sécrétion d'insuline par le glipizide en réponse à un repas est d'une importance majeure. L'administration de glipizide chez le diabétique provoque une majoration de la réponse insulinique post-prandiale. Les réponses post-prandiales de sécrétion d'insuline et de peptide-C continuent à être majorées après au moins 6 mois de traitement. |
Forme à libération prolongée de glipizide. Absorption : La biodisponibilité relative moyenne du glipizide chez 21 sujets masculins souffrant de diabète non insulinodépendant après administration de 20 mg glipizide comparée à la forme à libération immédiate, (Glibénèse 10 mg 2 fois par jour) était de 81 % ± 22 à l'état d'équilibre. L'administration glipizide au cours du repas n'a aucun effet sur le délai d'absorption (2 à 3 heures) du médicament. Lors d'une étude de l'effet de l'alimentation, l'administration d'une dose unique glipizide juste avant un petit déjeuner à contenu lipidique élevé a conduit à une augmentation de 40 % de la Cmax moyenne de glipizide, ce qui est significatif, mais l'effet sur l'AUC n'a pas été significatif. Aucune modification de la réponse glucidique n'a été observée entre les états à jeun et post-prandial. Une réduction significative des temps de rétention digestive glipizide (par exemple malabsorption par résection intestinale étendue) pourrait modifier le profil pharmacocinétique du médicament et conduire à des concentrations plasmatiques moins élevées. Distribution : A partir de 2 ou 3 heures après l'administration, les concentrations plasmatiques du médicament augmentent progressivement pour atteindre leur maximum dans les 6 à 12 heures suivant l'administration. La prise unique quotidienne glipizide permet ensuite le maintien d'une concentration plasmatique efficace de glipizide tout au long de l'intervalle de 24 heures séparant deux administrations, avec moins d'écart entre les concentrations maximales et minimales que celui observé avec la prise quotidienne de glipizide à libération immédiate. L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques de glipizide est atteint après au moins 5 jours de traitement. Dans une étude dose multiple chez 26 sujets souffrant de diabète de type 2, la pharmacocinétique du glipizide a été linéaire dans l'intervalle de doses allant de 5 à 60 mg glipizide, dans lequel les concentrations plasmatiques de glipizide ont augmenté proportionnellement avec la dose. Le glipizide est lié à 98-99 % aux protéines plasmatiques, principalement l'albumine. Biotransformation/Élimination : Le glipizide est principalement éliminé par biotransformation hépatique : moins de 10 % de la dose sont excrétés sous forme inchangée dans les urines et les fèces : approximativement 90 % de la dose sont excrétés sous forme de métabolites inactifs dans les urines (80 %) et les fèces (10 %). |
L'effet glipizide sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n'a pas été étudié. Toutefois, il n'existe aucun élément en faveur d'une modification de ces capacités par le glipizide.Les patients devront être sensibilisés aux symptômes d'hypoglycémie et conscients de la possibilité de la survenue de récurrences, et devront être prudents en cas de conduite ou d'utilisation de machines. |
Durée de conservation : 3 ans. A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C. Ce médicament est sensible à l'humidité, conserver le flacon soigneusement fermé. |
Pas d'exigences particulières. |
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Forme galénique / Dosage : Comprimé à libération prolongée 5 mg
Excipients : Noyau : oxyde de polyéthylène, chlorure de sodium, hypromellose 2910, oxyde de fer rouge, stéarate de magnésium. Pelliculage : acétate de cellulose, macrogol 3350, Opadry blanc YS-2-7063 (hypromellose, macrogol, dioxyde de titane), encre noire S 1-17823 (vernis à la gomme laque, alcool butylique, alcool isopropylique, oxyde de fer noir, hydroxyde d'ammonium, propylèneglycol).
Quantité par unité : Flacon de 30.
Famille ATC : MEDICAMENTS EN CAS DE DIABETES
Classe ATC : MEDICAMENT REDUISANT LA GLYCEMIE, AUTRES QUE LES INSULINES
Sous classe ATC : DERIVES SULFONAMIDES ET DE L'UREE
Conditions de prescription : Liste I
Laboratoire : PFIZER