Forme galénique / Dosage : Comprimé 300 mg /10 mg /250 mg Famille ATC : Analgésiques Classe ATC : AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES Sous classe ATC : ANILIDES |
Ce médicament, antalgique et antipyrétique, associe de l'aspirine et du paracétamol, qui empêchent la transmission de la douleur, et un opiacé (la codéine), qui agit directement sur le cerveau.Il est utilisé dans le traitement de la douleur ou de la fièvre. |
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Liés à l'aspirine : gastrite, douleurs abdominales, saignement du nez ou des gencives ; rares et parfois graves : hémorragie du tube digestif (vomissements sanglants, selles noires ou, plus souvent, pertes de sang imperceptibles, responsables de l'apparition progressive d'une anémie) ; accidents allergiques (urticaire, œdème, asthme) ; signes devant faire penser à un surdosage : bourdonnements d'oreille, sensation de baisse de l'audition, maux de tête.Liés au paracétamol : réaction allergique (exceptionnel).Liés à la codéine :Constipation, somnolence, nausées, vomissements, sensation de vertige et, plus rarement, bronchospasme, réaction allergique cutanée, ralentissement de la respiration. Ces effets indésirables sont ceux de la famille des opiacés ; ils sont généralement modérés aux doses recommandées.Douleurs abdominales aiguës, en particulier chez les personnes sans vésicule biliaire.En cas de traitement prolongé à fortes doses : risque de dépendance et de syndrome de sevrage en cas d'arrêt brutal.Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en téléchargeant le formulaire. |
Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants : allergie aux salicylés ou aux AINS, antécédent d'asthme provoqué par la prise d'aspirine ou d'AINS, ulcère de l'estomac ou du duodénum, hémorragie et risque hémorragique, maladie grave du foie, en association avec les médicaments contenant de la nalbuphine, de la buprénorphine ou de la pentazocine, enfant de moins de 15 ans, grossesse (dernier trimestre). |
De nombreux médicaments contiennent de l'aspirine, du paracétamol ou de la codéine : vous devez en tenir compte en cas de prise conjointe car un surdosage expose à une augmentation des effets indésirables.Du fait de la présence de codéine : n'utilisez pas ce médicament à forte dose et de façon prolongée (risque de dépendance), évitez son emploi en cas d'hypertension intracrânienne, qu'il pourrait aggraver.Des précautions sont nécessaires en cas d'antécédent d'ulcère de l'estomac ou du duodénum, même ancien et d'insuffisance respiratoire ou rénale.Ce médicament est déconseillé chez les personnes atteintes de goutte.Évitez de prendre ce médicament pendant la semaine qui précède une extraction dentaire, une opération, ou lors de règles abondantes : augmentation du risque d'hémorragie.Attention : conducteurCe médicament peut induire une somnolence, parfois intense chez certaines personnes. Cette somnolence peut être augmentée par la prise d'alcool ou d'autres médicaments sédatifs. La conduite et l'utilisation de machines dangereuses sont déconseillées, surtout dans les heures qui suivent la prise du médicament. |
Ce médicament ne doit pas être associé à ceux contenant de la nalbuphine, de la buprénorphine ou de la pentazocine : risque de diminution de l'effet antalgique.Ce médicament peut interagir avec d'autres médicaments, notamment : les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : risque accru d'effets indésirables ; les anticoagulants et les antiagrégants plaquettaires (PLAVIX...) : augmentation du risque hémorragique ; les médicaments contenant du méthotrexate ou du probénécide.Informez par ailleurs votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez un antidiabétique, un antihypertenseur de la famille des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ou des inhibiteurs de l'angiotensine II, un diurétique, ou un corticoïde. |
Grossesse :Des effets néfastes pour la mère et l'enfant à naître ont été mis en évidence lorsque l'aspirine, comme les autres AINS, est utilisée au cours des 4 derniers mois de la grossesse ; le risque existe même avec une seule prise et même si la grossesse est à terme.En conséquence, en dehors de certaines situations médicales très particulières, l'aspirine ne peut être utilisée que de façon ponctuelle pendant les 5 premiers mois, et son usage est contre-indiqué à partir du 6e mois.Allaitement :Ce médicament passe dans le lait maternel : il est déconseillé pendant l'allaitement. |
Lié au paracétamol : L'intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez lesquels elle peut être mortelle.Symptomatologie : Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures. Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chez l'adulte et 150 mg/kg chez l'enfant en une seule prise, provoque une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et entraîner la mort. Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lacticodéshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.Conduite à tenir : Transfert immédiat en milieu hospitalier. Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial du paracétamol. Évacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique. Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration, aussi précoce que possible, de l'antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale, si possible avant la dixième heure. Traitement symptomatique.Lié à la codéine :Symptomatologie : Chez l'adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie, oedème pulmonaire (plus rare). Chez l'enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) : bradypnée, pauses respiratoires, myosis, convulsions, signes d'histaminolibération ; flush et oedème du visage, éruption urticarienne, rétention d'urine.Conduite à tenir : Assistance respiratoire. Naloxone.Lié à l'aspirine : L'intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez lesquels elle peut être mortelle.Symptômes : Intoxication modérée : bourdonnements d'oreille, sensation de baisse de l'acuité auditive, céphalées, vertiges sont la marque d'un surdosage et peuvent être contrôlés par réduction de la posologie. Intoxication sévère : chez l'enfant, le surdosage peut être mortel à partir de 100 mg/kg en une seule prise. Les symptômes sont : fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose métabolique, coma, collapsus cardiovasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.Conduite d'urgence : Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé. Décontamination digestive et administration de charbon activé. Contrôle de l'équilibre acide base. Diurèse alcaline permettant d'obtenir un pH urinaire entre 7,5 et 8, possibilité d'hémodialyse dans les intoxications graves. Traitement symptomatique |
Autres analgésiques et antipyrétiques, antalgique périphérique ; analgésique opioïde (N : système nerveux central).Association de trois principes actifs : Paracétamol : antalgique périphérique, antipyrétique. Codéine chlorhydrate : antalgique opioïde. Acide acétylsalicylique : l'acide acétylsalicylique appartient au groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens ayant des propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Son mécanisme d'action repose sur l'inhibition irréversible des enzymes cyclo-oxygénase impliquées dans la synthèse des prostaglandines. L'acide acétylsalicylique inhibe également l'agrégation plaquettaire en bloquant la synthèse plaquettaire du thromboxane A2. |
Le paracétamol, la codéine et ses sels ont une absorption et une cinétique superposables qui ne sont pas modifiées lorsqu'ils sont associés.Paracétamol :Absorption : L'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.Distribution : Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.Métabolisme : Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, est la formation d'un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine), qui, dans les conditions normales d'utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche, lors d'intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.Élimination : L'élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée. La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures.Variations physiopathologiques : Insuffisance rénale : en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l'élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée. Sujet âgé : la capacité de conjugaison n'est pas modifiée.Codéine :Absorption : La codéine est absorbée assez rapidement au niveau intestinal.Distribution : La concentration plasmatique maximale est atteinte en 60 minutes. Demi-vie plasmatique : de l'ordre de 3 heures (chez l'adulte).Métabolisme/Élimination : La codéine et ses sels sont métabolisés au niveau du foie et sont excrétés par voie urinaire sous forme inactive composée essentiellement de dérivés glycuroconjugués. Ils ont peu d'affinité pour les récepteurs opioïdes. La codéine et ses sels traversent le placenta et diffusent dans le lait maternel.Aspirine :Absorption : L'acide acétylsalicylique est rapidement et presque complètement absorbé par voie orale. Les pics plasmatiques sont atteints en 25 à 60 minutes. La biodisponibilité de l'acide acétylsalicylique varie selon les doses : elle est d'environ 60 % pour les doses inférieures à 500 mg et de 90 % pour les doses supérieures à 1 g en raison de la saturation de l'hydrolyse hépatique. L'acide acétylsalicylique subit une hydrolyse rapide donnant de l'acide salicylique (métabolite également actif).Distribution : L'acide acétylsalicylique et l'acide salicylique diffusent rapidement dans tous les tissus. Ils traversent la barrière placentaire et sont retrouvés dans le lait maternel. L'acide salicylique est en grande partie lié aux protéines du plasma (à 90 %). La demi-vie plasmatique est de 15 à 20 minutes pour l'acide acétylsalicylique, de 2 à 4 h pour l'acide salicylique.Métabolisme - Excrétion : L'acide acétylsalicylique est fortement métabolisé au niveau hépatique. Il est excrété principalement par voie urinaire sous forme d'acide salicylique et de conjugué glucuronide ainsi que sous forme d'acide salicylurique et d'acide gentésique. |
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence dus à la présence de codéine. |
Durée de conservation : 3 ans.A conserver à l'abri de l'humidité et à une température inférieur à 25 °C. |
Pas d'exigences particulières.Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. |
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Forme galénique / Dosage : Comprimé 300 mg /10 mg /250 mg
Quantité par unité : Boîte
Famille ATC : Analgésiques
Classe ATC : AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES
Sous classe ATC : ANILIDES