Forme galénique / Dosage : Solution injectable 10 mg/ml Excipients : Excipients (communs) : chlorure de sodium, hydroxyde de sodium ou acide chlorhydrique qsp pH 5,7 à 7, eau ppi. Teneur en sodium : 3,1 mg/ml (5 mg/ml) ; 2,4 mg/ml (10 mg/ml et 20 mg/ml). Famille ATC : ANESTHESIQUES Classe ATC : ANESTHESIQUES LOCAUX Sous classe ATC : AMIDES Prix public (FCFA) : 1675 |
Le chlorhydrate de lidocaïne est une solution anesthésique locale destinée à l'anesthésie par infiltration, l'anesthésie régionale et l'anesthésie par blocs nerveux. |
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Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé en cas de : •hypersensibilité connue au chlorhydrate de lidocaïne, aux anesthésiques locaux à liaison amide ou à l'un des excipients, •patients atteints de porphyries récurrentes, •anesthésie loco-régionale par voie intraveineuse. |
Un surdosage ou une injection intravasculaire accidentelle rapide peut provoquer des réactions toxiques systémiques (voir rubrique Surdosage). Comme d'autres anesthésiques loco-régionaux, la lidocaïne doit être utilisée avec précaution chez les patients souffrant des affections suivantes: épilepsie, hypovolémie, bloc auriculo-ventriculaire ou troubles de la conduction, bradycardie ou insuffisance respiratoire. De même, la lidocaïne doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une porphyrie en rémission ainsi que chez les porteurs sains des gènes mutants responsables des porphyries. La lidocaïne est métabolisée par le foie et doit être administrée avec précaution chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique. La demi-vie plasmatique de la lidocaïne peut être prolongée en cas de diminution du débit sanguin hépatique lors d'une insuffisance cardiaque et circulatoire. Compte-tenu des effets indésirables de la lidocaïne au plan cardio-vasculaire, une surveillance particulière est nécessaire lors de l'administration à des patients insuffisants cardiaques. Il n'est pas recommandé de faire une anesthésie locale dans les zones inflammatoires ou infectées. Les métabolites de la lidocaïne peuvent s'accumuler en cas d'insuffisance rénale. Les techniques d'anesthésie loco-régionale ne sont pas recommandées chez les patients sous anticoagulants. Un matériel complet de réanimation doit toujours être disponible lors de l'administration d'anesthésiques locaux. Le matériel de réanimation doit comporter obligatoirement : des anticonvulsivants (thiopental, benzodiazépines), des vasopresseurs, de l'atropine, le matériel nécessaire pour intuber et oxygéner le patient et un défibrillateur. Enfin l'équipement devra comporter un cardioscope et permettre une surveillance continue de la pression artérielle. Ce médicament contient 2,4 mg de sodium par ml : à prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé, strict. |
Interactions médicamenteuses :Le passage systémique de cette solution anesthésique locale est considéré négligeable pour pouvoir entraîner les interactions médicamenteuses de la lidocaïne administrée par voie intraveineuse. |
Grossesse Ne pas utiliser dans un bloc paracervical en anesthésie obstétricale, en raison d'un risque d'hypertonie utérine avec retentissement néonatal (hypoxie). La lidocaïne peut être utilisée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. En effet, les données cliniques sont rassurantes et les données expérimentales n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif ou foetotoxique. Allaitement L'allaitement est possible au décours d'une anesthésie locorégionale avec la lidocaïne. |
Un surdosage peut induire des concentrations plasmatiques excessives en lidocaïne qui engendrent des signes de toxicité aigüe pouvant conduire à des effets indésirables très sévères. Ces réactions toxiques concernent le système nerveux central et le système cardiovasculaire. Ces effets sont les suivants : La toxicité sur le système nerveux central est graduelle avec des symptômes et des signes de sévérité croissante. Les premiers symptômes observés sont : étourdissement, agitation, anxiété, bâillements, logorrhée, céphalées, nausée, paresthésie labiale, engourdissement de la langue, acouphènes et trouble de l'audition, dysarthrie. D'autres symptômes subjectifs du système nerveux central incluent la désorientation et une sensation de somnolence. Ces signes d'alerte nécessitent une surveillance attentive. Les contractions musculaires ou tremblements et frissons sont plus graves, ils peuvent précéder des convulsions généralisées. En cas de surdosage très important une dépression généralisée du système nerveux central survient après les convulsions et peut conduire à une dépression voire un arrêt respiratoire. Une toxicité cardiovasculaire peut être observée dans les cas sévères et est généralement précédée par des signes de toxicité sur le système nerveux central. Des concentrations plasmatiques élevées peuvent induire des troubles graves du rythme cardiaque tels que des extrasystoles ventriculaires et une fibrillation ventriculaire. Une concentration plasmatique excessive peut aussi conduire à une bradycardie majeure et à des troubles de la conduction auriculoventriculaire ; sur le plan hémodynamique, une diminution de la contractilité accompagnée d'hypotension peut être aussi observée. Tous ces troubles peuvent conduire à un arrêt cardiaque. Traitement Si des signes de toxicité aigüe sont observés pendant l'administration de l'anesthésique local, son administration doit être stoppée immédiatement. Un traitement correcteur sera instauré en cas de convulsion et de dépression du SNC. Les objectifs du traitement sont de maintenir l'oxygénation, stopper les convulsions et faciliter la circulation. Une ventilation par masque avec de l'oxygène pur doit immédiatement être débutée ; elle suffit parfois pour stopper les convulsions. Il est également nécessaire de s'assurer que les voies respiratoires sont libres. Si les convulsions ne cessent pas un anticonvulsivant doit être rapidement administré par voie intraveineuse tel que thiopental ou une benzodiazépine (diazépam ou midazolam) doit être rapidement administré. La succinylcholine intraveineuse peut être utilisée pour assurer une relaxation musculaire à condition que le clinicien soit capable d'effectuer une intubation endotrachéale et de prendre en charge un patient complètement paralysé. Après arrêt des convulsions et lorsqu'une ventilation pulmonaire adaptée est assurée, aucun autre traitement n'est habituellement nécessaire. Cependant, en cas d'hypotension, l'administration d'un vasopresseur doit être envisagée par voie intraveineuse. |
ANESTHESIQUES LOCAUX N: Système Nerveux Central Code ATC: N01BB02 La lidocaïne provoque une perte réversible des sensations en empêchant ou en diminuant la conduction des signaux nerveux sensoriels à proximité de leur site d'action; le premier site d'action étant la membrane cellulaire. La lidocaïne bloque la conduction en réduisant ou en empêchant l'augmentation importante et transitoire de la perméabilité au sodium des membranes excitables, perméabilité normalement produite par une légère dépolarisation des membranes. Cette action est due à son interaction directe avec les canaux sodiques potentiel-dépendants, le principal mécanisme d'action impliquant probablement une interaction avec un ou plusieurs sites de liaison plus spécifiques à l'intérieur du canal sodique. En général, les petites fibres nerveuses, en particulier les fibres non myélinisées, sont plus facilement bloquées par un anesthésique local parce que la longueur critique au-delà de laquelle un signal peut se transmettre est plus courte que dans les grandes fibres. Pour la même raison, la récupération est plus rapide dans les petites fibres. La lidocaïne a une durée d'activité intermédiaire, de 60 à 120 minutes après infiltration locale et anesthésie par blocage nerveux. En plus de leur activité anesthésique locale, la lidocaïne et les substances analogues peuvent agir sur le fonctionnement de certains organes dans lesquels il y a une conduction ou une transmission de signaux nerveux, (tels que système nerveux central ou système cardiovasculaire). |
5.2.1 Absorption et distribution La lidocaïne est facilement absorbée à partir des sites d'injection, dont le muscle, et à partir du tractus gastro-intestinal, des muqueuses et de la peau lésée; elle est faiblement absorbée à travers une peau intacte. Après une dose intraveineuse, les concentrations plasmatiques baissent rapidement avec une demi-vie initiale inférieure à 30 minutes et une demi-vie d'élimination de une à deux heures. La fixation de la lidocaïne aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 66 %. La lidocaïne traverse le placenta et la barrière hémato-encéphalique et est excrétée dans le lait maternel. La lidocaïne traverse le placenta par diffusion et atteint le fœtus en quelques minutes. Le rapport de concentration sérique fœtal/maternel est d'environ 0,5-0,7 après administration péridurale. Après infiltration périnéale ou anesthésie paracervicale, des concentrations plus élevées ont été mesurées dans la veine ombilicale. 5.2.2 Métabolisme et excrétion La lidocaïne est éliminée principalement par métabolisation au niveau hépatique. Celle-ci consiste essentiellement en une désalkylation mettant en jeu le cytochrome P 450. Les principaux métabolites formés sont le MEGX (mono-éthyl-glycine-xylidine) et le GX (glycine-xylidine). Chez ces métabolites ont également une activité anesthésique locale. La formation de ces métabolites est médiée spécifiquement par deux isoenzymes du cytochrome P 450, le CYP1A2 et CYP3A4. Chez l'homme, environ 75 % de xylidine sont excrétés dans les urines sous forme de 4-hydroxy-2,6-diméthylaniline. Seulement 3 % de la lidocaïne inchangée est retrouvée dans les urines. Après anesthésie péridurale chez la mère, la demi-vie d'élimination de la lidocaïne chez le nouveau-né est d'environ 3 heures; après infiltration périnéale ou anesthésie paracervicale, la lidocaïne est détectable dans les urines du nouveau-né pendant au moins 48 heures. |
Ce produit peut modifier les capacités de réaction pour la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines. |
3 ans. Après ouverture/reconstitution/dilution: le produit doit être utilisé immédiatement. Pas de précautions particulières de conservation. |
Pas d'exigences particulières. |
Forme galénique / Dosage : Solution injectable 10 mg/ml
Excipients : Excipients (communs) : chlorure de sodium, hydroxyde de sodium ou acide chlorhydrique qsp pH 5,7 à 7, eau ppi. Teneur en sodium : 3,1 mg/ml (5 mg/ml) ; 2,4 mg/ml (10 mg/ml et 20 mg/ml).
Quantité par unité : Flacon de 20 ml
Famille ATC : ANESTHESIQUES
Classe ATC : ANESTHESIQUES LOCAUX
Sous classe ATC : AMIDES
Prix public (FCFA) : 1675