En France, la contraception orale est le moyen contraceptif le plus utilisé par les femmes, loin devant les autres modes de contraception.
De nombreuses études ont montré une légère mais significative augmentation du risque d’embolie pulmonaire, voire d’infarctus ou d’AVC en cas de prise régulière de contraceptifs hormonaux.
Par ailleurs, un léger surrisque d'accident thromboembolique veineux associé spécifiquement à la prise des pilules de troisième génération (par rapport à celles contenant du levonorgestrel comme progestatif) avait conduit les autorités de santé françaises à les dérembourser en 2013.
Afin de confirmer ou infirmer ces surrisques, Alain Weil et ses collaborateurs de l’Assurance Maladie ont scruté, à la demande du ministère de la santé, les données de l’Assurance Maladie permettant d’analyser les prescriptions de ville (SNIIRAM) et les admissions hospitalières (PMSI).
Les résultats, portant sur les données de près de 5 000 000 de Françaises, ont été publiés le 10 mai 2016 dans le BMJ. Ils procurent une estimation affinée de la fréquence globale des évènements cardiovasculaires sous pilule. Cette fréquence semble légèrement plus élevée, au moins pour les accidents thromboemboliques veineux, que dans la population générale.
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