Forme galénique / Dosage : Solution injectable 10 mg/5 ml Excipients : acide chlorhydrique, chlorure de sodium, eau ppi. Famille ATC : AGENTS ANTINEOPLASIQUES Classe ATC : ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES ET APPARENTES Sous classe ATC : ANTHRACYCLINES ET SUBSTANCES APPARENTEES Conditions de prescription : Liste I. Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement. Laboratoire : PFIZER Prix public (FCFA) : 9400 |
•Cancers du sein. •Sarcomes des os et des parties molles. •Maladie de Hodgkin et lymphomes non hodgkiniens. •Tumeurs solides de l'enfant. •Cancers du poumon. •Leucémies aiguës et chroniques. •Cancers de la vessie, de l'ovaire, de l'estomac. |
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La dépression médullaire et la cardiotoxicité sont des facteurs toxiques limitant la dose: •stomatites, •hypoplasie médullaire chez environ 2/3 des malades, •immunodépression rapidement régressive, •alopécie dans 90% des cas, mais réversible à l'arrêt du traitement, •aménorrhée, azoospermie. •Quelques modifications de l'ECG peuvent apparaître: troubles du rythme, allongement de l'espace QT en particulier; des troubles aigus du rythme peuvent survenir dans les heures qui suivent l'injection. Des contrôles de l'ECG fréquents, éventuellement complétés par un enregistrement sur 24 heures (méthode Holter) doivent permettrent d'en préciser la signification. Des troubles électrolytiques associés éventuels (hypokaliémie, hyponatrémie) doivent être corrigés. Dans certains cas, une insuffisance cardiaque sévère, rebelle au traitement habituel, peut survenir. Ces réactions sont rares chez les malades ayant reçu une dose totale inférieure à 550 mg/m2, elles sont plus fréquentes au-delà de cette dose et peuvent dans ce cas atteindre 27 % des malades. On a également signalé l'apparition d'accès fébriles, de nausées, de vomissements, de douleurs abdominales et de diarrhées. Mais ces manifestations sont transitoires et ne posent pas de problème thérapeutique sérieux. Comme avec d'autres agents anticancéreux altérant l'ADN, des syndromes myélodysplasiques et des leucémies aiguës myéloïdes ont été observés après traitement combiné incluant la doxorubicine. Avec les inhibiteurs de la topoisomérase II, il a été rapporté une incidence plus élevée qu'attendue de leucémies secondaires se présentant comme des leucémies de novo LAM2, LAM3, LAM4. De telles formes peuvent présenter une courte période de latence (de 1 à 3 ans). Ces formes, accessibles à un traitement curateur, nécessitent un diagnostic précoce et un traitement adapté à visée curative ( voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi ). L'administration intravésicale a été associée aux réactions suivantes: hématurie, irritation vésicale et urétrale, pollakiurie. Ces réactions sont habituellement d'intensité modérée et de courte durée. Une cystite hémorragique peut être responsable d'une éventuelle diminution de la capacité vésicale. |
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes: •Grossesse et allaitement. •Toxicité cardiaque induite par une autre anthracycline ou doses cumulées maximales obtenue pour une autre anthracycline. •Cardiopathie avec insuffisance myocardique, traitements antérieurs avec des doses cumulées complètes de doxorubicine ou d'autres anthracyclines. L'insuffisance coronarienne n'est pas une contre-indication si elle est contrôlée et ne se complique pas d'une altération franche de la fonction ventriculaire gauche. •Dépression médullaire. •Association avec le vaccin contre la fièvre jaune. |
Mises en garde spéciales Une surveillance hématologique et cardiaque stricte doit permettre de contrôler efficacement d'éventuelles modifications toxiques. La doxorubicine sous forme injectable s'administre par voie intraveineuse stricte. Certaines leucémies secondaires aux agents anticancéreux ( voir rubrique Effets indésirables ) peuvent être curables à condition d'une prise en charge précoce et adaptée. En conséquence, tout patient traité par la doxorubicine doit faire l'objet d'une surveillance hématologique. Le traitement ne doit pas être instauré en cas de numération granulocytaire inférieure à 2000/mm3 en raison de la survenue fréquente de dépression médullaire (sauf en cas de leucémie aiguë). Précautions d'emploi Il est indispensable de diminuer les doses chez les sujets présentant une insuffisance hépatique sévère (bilirubine ou transaminases élevées): chez ces sujets, en effet, les taux sanguins de doxorubicine et la demi-vie plasmatique de ce produit sont augmentés, d'où une majoration des effets secondaires (administrer alors 15 à 30 mg/m2 toutes les 4 semaines). L'administration de la dose en une injection réduit considérablement l'incidence des stomatites. L'espacement des cycles par un intervalle de 3 ou 4 semaines permet la réparation des cellules sanguines et des cellules immuno-compétentes. Le respect de la dose totale maximale de 550 mg/m2 limite l'apparition de la myocardite congestive. Il est évident qu'il faut néanmoins surveiller avant chaque cycle, la numération formule sanguine et effectuer régulièrement un examen cardiaque avec examen clinique, échographie et/ou ventriculographie isotopique surtout en cas de radiothérapie thoracique. La cytolyse entraîne une hyperuricémie qu'il convient de surveiller et de prévenir. Ce médicament contient 354,00 mg de sodium par flacon de 100 ml: en tenir compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict. |
Interactions médicamenteuses :En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR. Associations contre-indiquées + Vaccin contre la fièvre jaune Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle. Associations déconseillées + Phénytoïne, (et par extrapolation fosphénytoïne) Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne. + Vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune). Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite). + L'administration préalable ou simultanée d'autres anthracyclines . Potentialise la cardiotoxicité de la doxorubicine Associations à prendre en compte + Immunosuppresseur (ciclosporine, tacrolimus, sirolimus) Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération. Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + Rifampicine, barbituriques et autres médicaments inducteurs du cytochrome P450: Diminution des taux plasmatiques de la doxorubicine par augmentation de son métabolisme hépatique; + Cimétidine et autres médicaments inhibiteurs du cytochrome P450: Augmentation des taux plasmatiques de la doxorubicine par diminution de son métabolisme hépatique: surveillance clinique et adaptation de la posologie de la doxorubicine. |
Ce médicament est contre-indiqué. Chez l'animal, la doxorubicine est embryotoxique et tératogène. La doxorubicine passe dans le lait maternel. |
L'hémodialyse est inutile, la doxorubicine étant excrétée en majorité par voie biliaire et intestinale. En cas de surdosage, on doit s'attendre à ce que les effets secondaires soient exagérés. Il faut donc surveiller de façon très stricte la fonction cardiaque et effectuer quotidiennement des numérations formules sanguines pour guider d'éventuelles transfusions. L'administration d'une dose unique très élevée peut déclencher une dégénérescence du myocarde dans les 24 heures. |
Classe pharmacothérapeutique: ANTHRACYCLINES ET APPARENTES, Code ATC: L01DB01. Antibiotique cytotoxique de la famille des anthracyclines. Les études fondamentales ont montré que la doxorubicine se fixe rapidement sur les structures nucléaires de la cellule, bloquant la synthèse de l'A.D.N. et de l'A.R.N. comme agent intercalant au niveau de l'A.D.N. |
Après administration par voie intraveineuse, la doxorubicine quitte rapidement le plasma sanguin pour se fixer sur les tissus sous forme active, non métabolisée. La courbe d'élimination plasmatique du produit est triphasique avec une phase initiale rapide, d'une demi-vie d'environ 5 minutes et une phase terminale lente, d'une demi-vie d'environ 36 heures. La doxorubicine est éliminée essentiellement par l'excrétion biliaire sous forme de produit inchangé et de métabolites (40 à 50 % de la dose en 7 jours). L'excrétion urinaire est négligeable (environ 10 % de la dose, principalement sous forme de produit inchangé). Compte-tenu de l'élimination hépato-biliaire de la doxorubicine, toute modification de la fonction hépatique peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques du produit avec une demi-vie très allongée en cas d'insuffisance hépatique sévère et un risque de toxicité. |
En raison de l'incidence des nausées et des vomissements induits, la conduite automobile et l'utilisation de machine sont déconseillées. |
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière. Durée 2 ans. Après dilution dans du chlorure de sodium à 0,9 % ou du glucose à 5 % pour des solutions de concentration comprises entre 0,05 et 5 mg/ml, la stabilité physicochimique a été démontrée pendant 7 jours à une température comprise entre 15°C et 25°C et à l'abri de la lumière. Toutefois, d'un point de vue microbiologique, la solution diluée doit être utilisée immédiatement. |
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés à la rubrique 6.6 Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination . |
La solution peut être diluée dans du chlorure de sodium à 0,9 % ou du glucose à 5 % à des concentrations comprises entre 0,05 et 5 mg/ml. La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement ( voir rubrique rubrique Posologie et mode d'administration ). Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. |
Forme galénique / Dosage : Solution injectable 10 mg/5 ml
Excipients : acide chlorhydrique, chlorure de sodium, eau ppi.
Quantité par unité : Flacon 5 ml + solvant
Famille ATC : AGENTS ANTINEOPLASIQUES
Classe ATC : ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES ET APPARENTES
Sous classe ATC : ANTHRACYCLINES ET SUBSTANCES APPARENTEES
Conditions de prescription : Liste I. Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Laboratoire : PFIZER
Prix public (FCFA) : 9400