Forme galénique / Dosage : Comprimél 150 ?g/30 ?g Excipients : Comprimé blanc : amidon de pomme de terre, povidone, acide stéarique, silice colloïdale anhydre, dl-alpha-tocophérol, lactose monohydraté. Pelliculage : hypromellose, macrogol 400, dioxyde de titane, talc.Comprimé vert (placebo) : amidon de maïs, stéarate de magnésium, lactose monohydraté. Pelliculage : hypromellose, macrogol 400, dioxyde de titane, talc, oxyde de fer jaune, indigotine laque. Famille ATC : Hormones sexuelles et modulateurs du système génital Classe ATC : Contraceptifs hormonaux à usage systémique Sous classe ATC : PROGESTATIFS ET ESTROGENES EN ASSOCIATION FIXE Conditions de prescription : LISTE I Laboratoire : MSD France |
Contraception orale. |
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Effets indésirables relativement rares mais devant faire interrompre le traitement :. accidents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ;. accidents thrombo-emboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire) ;. hypertension artérielle, coronaropathies ;. hyperlipidémies (hypertriglycéridémie et/ou hypercholestérolémie), diabète ;. mastodynie sévère, mastopathie bénigne ;. adénome hypophysaire à prolactine (éventuellement révélé par une galactorrhée) ;. céphalées importantes et inhabituelles, migraines, vertiges, modification de la vision ;. exacerbation d'une comitialité ;. adénome hépatique, ictères cholestatiques ;. chloasma.- Effets indésirables plus fréquents, n'empêchant pas habituellement la poursuite du traitement mais pouvant faire envisager un changement du type d'estroprogestatif :. nausées, céphalées banales, prise de poids, irritabilité, jambes lourdes ;. tension mammaire, saignements intermenstruels, oligoménorrhée, aménorrhée, modification de la libido ;. irritation oculaire par les lentilles de contact.- Rarement :acné, séborrhée, hypertrichose.- Autres : lithiase biliaire.- Effets à l'arrêt du traitement : aménorrhées post-thérapeutiques.Des aménorrhées avec anovulation (survenant plus volontiers chez les femmes ayant des antécédents de cycles irréguliers) peuvent s'observer à l'arrêt du traitement. Elles cèdent en général spontanément. En cas de prolongation, avant toute nouvelle prescription, la recherche d'une éventuelle pathologie hypophysaire s'impose.Le risque d'accident thrombo-embolique veineux augmente chez toutes les femmes prenant un contraceptif estroprogestatif. Pour les informations concernant le risque thrombo-embolique veineux des différentes pilules estroprogestatives, voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi. |
Ne pas utiliser une contraception orale combinée (COC) si une femme présente l'une des pathologies décrites ci-dessous.En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors de la prise d'une contraception orale, interrompre immédiatement le traitement : • Thrombose veineuse ou antécédent de thrombose veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire).• Thrombose artérielle ou antécédent de thrombose artérielle (par exemple infarctus du myocarde), ou signes précurseurs de thrombose (par exemple : angor et accident ischémique transitoire).• Accident vasculaire cérébral (AVC) ou antécédent d'AVC.• Prédisposition héréditaire ou acquise à la thrombose veineuse ou artérielle (résistance à la protéine C activée [APC]), déficit en antithrombine III, déficit en protéine C, déficit en protéine S, hyperhomocystéinémie et anticorps antiphospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique).• Antécédent de migraine avec des signes neurologiques focalisés.• Présence d'un facteur de risque sévère ou de plusieurs facteurs de risques de thrombose artérielle (cf Mises en garde et Précautions d'emploi) :• diabète avec complications vasculaires,• hypertension artérielle sévère,• dyslipoprotéinémie sévère.• Pancréatite ou antécédent de pancréatite associée à une hypertriglycéridémie sévère.• Présence ou antécédent d'affection hépatique sévère tant que les paramètres de la fonction hépatique ne sont pas normalisés.• Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne.• Tumeur maligne hormonodépendante connue ou suspectée (exemple : organes génitaux ou seins).• Hyperplasie endométriale.• Hémorragies génitales non diagnostiquées.• Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients.Désogestrel/ éthinylestradiol , comprimé pelliculé est contre-indiqué en association avec le millepertuis (cf Interactions). |
Mises en garde :Chez une femme donnée, la présence de l'un des symptômes ou facteurs de risque mentionnés ci-dessous doit faire discuter avec la patiente le rapport bénéfice/risque avant toute prescription d'une contraception orale. En cas d'aggravation, d'exacerbation ou de survenue pour la première fois de ces symptômes ou de ces facteurs de risque, il sera recommandé aux femmes de contacter leur médecin qui décidera si la contraception orale doit être interrompue. Troubles circulatoires : L'utilisation de tout contraceptif oral combiné (COC) entraîne un risque augmenté d'accidents thromboemboliques veineux par rapport à une absence d'utilisation. L'augmentation du risque thromboembolique veineux est plus élevée pendant la première année d'utilisation d'un contraceptif oral estroprogestatif. Plusieurs études épidémiologiques ont montré que les femmes prenant un COC contenant de l'éthinylestradiol, le plus souvent à la dose de 30 µg, associé au désogestrel ont un risque d'accident thromboembolique veineux plus élevé que les femmes prenant un COC contenant moins de 50 µg d'éthinylestradiol et du lévonorgestrel. Pour les COC contenant 30 µg d'éthinylestradiol associé au désogestrel ou au gestodène, le risque relatif de survenue d'un accident thromboembolique veineux est estimé entre 1,5 et 2,0 par rapport aux COC contenant moins de 50 µg d'éthinylestradiol et du lévonorgestrel. Pour les COC contenant moins de 50 µg d'éthinylestradiol et du lévonorgestrel, l'incidence d'un accident thromboembolique veineux est d'environ 20 cas pour 100 000 années-femmes d'utilisation. Pour les COC contenant 30 µg d'éthinylestradiol associé au désogestrel ou au gestodène, l'incidence est d'environ 30 à 40 cas pour 100 000 années-femmes d'utilisation, soit 10 à 20 cas supplémentaires pour 100 000 années-femmes d'utilisation. A titre de comparaison, l'incidence des événements thromboemboliques veineux est de 5 à 10 cas pour 100 000 années-femmes chez les non-utilisatrices. L'incidence des événements thromboemboliques veineux associés à la grossesse est estimée à 60 cas pour 100 000 grossesses. Dans 1 à 2 % des cas, ces accidents thromboemboliques veineux sont d'évolution fatale. Certaines études épidémiologiques ont également associé l'utilisation de contraceptifs oraux estroprogestatifs à une augmentation du risque thromboembolique artériel (infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire). Chez les utilisatrices d'une contraception estroprogestative, de très rares cas de thrombose d'autres vaisseaux sanguins ont été observés, par exemple des thromboses touchant les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales, cérébrales ou rétiniennes. Il n'existe pas de consensus sur la relation entre la survenue de ces accidents et l'utilisation de contraceptifs estroprogestatifs. Les symptômes d'événement thromboembolique veineux ou artériel ou d'accident vasculaire cérébral peuvent être les suivants : • douleur et/ou oedème inhabituel d'une jambe ;• douleur importante et brutale dans la poitrine, irradiant ou non dans le bras gauche ;• essoufflement soudain ;• toux de survenue brutale ;• céphalées inhabituelles, sévères, prolongées ;• cécité brutale, partielle ou totale ;• diplopie ;• troubles du langage ou aphasie ;• vertiges ;• collapsus avec ou sans convulsions focalisées ;• survenue brutale d'une parésie ou d'un engourdissement très important d'un hémicorps ou d'une partie du corps ;• troubles moteurs ;• douleur abdominale aiguë.Chez les utilisatrices de contraception estroprogestative, le risque de complications thromboemboliques veineuses augmente : • avec l'âge ;• en cas d'antécédents familiaux d'accidents thromboemboliques veineux (chez un frère, une soeur ou chez un parent relativement jeune). En cas de suspicion de prédisposition héréditaire, il convient de demander l'avis d'un spécialiste avant de prescrire une contraception estroprogestative ;• en cas d'immobilisation prolongée, d'intervention chirurgicale majeure, de chirurgie des membres inférieurs ou de traumatisme important. Dans ces cas, il est recommandé d'interrompre la contraception (au moins quatre semaines avant une intervention chirurgicale programmée) et de ne la reprendre que deux semaines au moins après reprise d'une mobilisation complète. Un traitement antithrombotique devra être envisagé si la contraception estroprogestative n'a pas été interrompue à l'avance ;• avec l'obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) ;• la responsabilité des varices et des thrombophlébites superficielles dans la survenue ou l'aggravation d'une thrombose veineuse n'est pas établie.Chez les utilisatrices d'une contraception estroprogestative, le risque de complication thromboembolique artérielle ou d'accident vasculaire cérébral augmente : • avec l'âge ;• avec le tabagisme (il sera vivement recommandé aux femmes de plus de 35 ans de ne pas fumer si elles désirent suivre une contraception estroprogestative) ;• avec les dyslipoprotéinémies ;• avec l'hypertension artérielle ;• en cas de migraine ;• en cas d'obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) ;• en cas d'antécédents familiaux d'accidents thromboemboliques artériels (chez un frère, une soeur ou chez un parent relativement jeune). En cas de suspicion de prédisposition héréditaire, il convient de demander l'avis d'un spécialiste avant de prescrire une contraception estroprogestative ;• en présence de valvulopathies cardiaques ;• en cas de fibrillation auriculaire.La présence d'un facteur de risque grave ou de plusieurs facteurs de risque de maladie veineuse ou artérielle peut également constituer une contre-indication. La possibilité d'un traitement anticoagulant pourra être envisagée. En cas de survenue d'un symptôme évocateur de thrombose, il sera recommandé aux femmes utilisatrices d'une contraception orale de contacter leur médecin. En cas de survenue ou de suspicion de thrombose, la contraception orale doit être interrompue. En raison du potentiel tératogène d'un traitement anticoagulant par dérivés coumariniques, une autre méthode contraceptive appropriée doit être instaurée. Il sera tenu compte de l'augmentation du risque thromboembolique survenant lors du post-partum. Les autres affections médicales pouvant entraîner des accidents vasculaires sont : le diabète sucré, le lupus érythémateux disséminé, le syndrome hémolytico-urémique, les entéropathies inflammatoires chroniques (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique) et la drépanocytose. L'augmentation de la fréquence ou de l'intensité des migraines lors d'une contraception orale (prodrome éventuel d'un accident vasculaire cérébral) peut justifier l'arrêt immédiat de celle-ci. Cancers : Certaines études épidémiologiques suggèrent que les contraceptifs estroprogestatifs pourraient être associés à une augmentation du risque de cancer du col de l'utérus chez les utilisatrices de COC à long terme (> 5 ans). Il n'est cependant pas établi si ces pathologies sont dues à d'autres facteurs comme le comportement sexuel et le papillomavirus virus humain (HPV). Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu'il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous contraception estroprogestative. Cette majoration du risque disparaît progressivement au cours des 10 ans qui suivent l'arrêt d'une contraception estroprogestative. Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ou nouvelles utilisatrices d'une contraception estroprogestative reste faible par rapport au risque global de cancer du sein. Ces études ne permettent pas d'établir une relation de causalité. Il est possible que, chez les utilisatrices de contraception orale, cette augmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein, aux effets biologiques de cette contraception ou à l'association des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendance à être moins évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmes n'en ayant jamais utilisé. Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez des utilisatrices de contraceptifs estroprogestatifs. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous contraceptifs oraux, la survenue de douleurs de la partie supérieure de l'abdomen, d'augmentation du volume du foie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique. L'utilisation de contraceptifs estroprogestatifs plus fortement dosés (50 µg éthinylestradiol) diminue le risque de cancer de l'endomètre et de l'ovaire. Ceci demande à être confirmé avec les contraceptifs estroprogestatifs plus faiblement dosés. Autres pathologies : Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, un risque accru de pancréatite peut survenir en cas d'utilisation d'une contraception estroprogestative. Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chez de nombreuses femmes sous contraception estroprogestative : rarement cliniquement significative. Une interruption immédiate de la contraception orale n'est justifiée que dans ces rares cas. La persistance de chiffres tensionnels élevés ou le non-contrôle des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur chez une femme hypertendue prenant une contraception estroprogestative doit faire interrompre celle-ci. Cette contraception pourra éventuellement être reprise après normalisation des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur. La survenue ou l'aggravation des pathologies suivantes a été observée au cours de la grossesse ou chez des femmes prenant des contraceptifs estroprogestatifs, bien que la responsabilité des estroprogestatifs n'ait pu être établie : ictère et/ou prurit dû à une cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytico-urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie par oto-sclérose. Chez les femmes présentant un angioedème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver des symptômes d'angioedème. La survenue d'anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l'arrêt des contraceptifs estroprogestatifs jusqu'à la normalisation des paramètres hépatiques. La récidive d'un ictère cholestatique et/ou d'un prurit liés à une cholestase survenue au cours d'une grossesse précédente ou de la prise antérieure d'hormones stéroïdiennes doit faire arrêter les contraceptifs estroprogestatifs. Les contraceptifs estroprogestatifs peuvent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose ; il n'est cependant pas obligatoire de modifier le traitement chez des diabétiques utilisant une contraception estroprogestative faiblement dosée (contenant moins de 0,05 mg d'éthinylestradiol). Les femmes diabétiques doivent cependant être étroitement surveillées, en particulier lors de l'instauration d'une contraception estroprogestative. Des cas d'aggravations de dépression endogène, d'épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous contraceptifs estroprogestatifs. Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma sous contraceptifs estroprogestatifs doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux rayons ultraviolets. Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares). Examen clinique : L'instauration ou la reprise d'un traitement par Désogestrel/ éthinylestradiol , comprimé pelliculé doit être précédée du recueil des antécédents médicaux complets (y compris les antécédents familiaux). Une éventuelle grossesse devra être exclue. Un examen clinique complet, incluant une mesure de la pression artérielle doit être effectué, en tenant compte des contre-indications (cf Contre-indications) et des mises en garde (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Il sera conseillé aux femmes de lire attentivement la notice du produit et de respecter les recommandations qu'elle contient. La fréquence et la nature des examens pratiqués tiendront compte des recommandations médicales établies et seront adaptées à chaque patiente. Les femmes doivent être informées que les contraceptifs oraux ne protègent pas de l'infection par le VIH (sida) ou des autres infections sexuellement transmissibles. Diminution de l'efficacité : L'efficacité d'une COC peut être diminuée en cas d'oubli de comprimés (cf Posologie et Mode d'administration), de troubles gastro-intestinaux (cf Posologie et Mode d'administration) ou de prise concomitante de certains traitements (cf Interactions). Troubles du cycle : Des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuvent survenir sous contraceptifs estroprogestatifs, en particulier au cours des premiers mois. Ces saignements irréguliers seront considérés comme significatifs s'ils persistent après environ 3 cycles. Si les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cycles réguliers, une recherche étiologique non hormonale doit alors être effectuée ; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afin d'exclure une tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter un curetage. Chez certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenir au cours de la prise des comprimés placebo. Si la contraception orale a été suivie telle que décrite dans la rubrique Posologie et Mode d'administration, il est peu probable que la femme soit enceinte. Cependant, si la contraception orale n'a pas été suivie correctement avant l'absence de la première hémorragie de privation ou si deux hémorragies de privation successives ne se produisent pas, il convient de s'assurer de l'absence de grossesse avant de poursuivre cette contraception. |
Interactions médicamenteuses :Les interactions entre les contraceptifs estroprogestatifs et d'autres substances peuvent conduire à une diminution des concentrations plasmatiques d'estroprogestatifs.La diminution des concentrations plasmatiques d'estroprogestatifs peut provoquer une augmentation de l'incidence des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) et éventuellement réduire l'efficacité du contraceptif estroprogestatif.Contre-indiquées :• Millepertuis : diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d'une grossesse).Déconseillées :• Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone, carbamazépine, oxcarbazépine) ; rifabutine, rifampicine, névirapine et efavirenz. Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'inducteur. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.• Lamotrigine (voir aussi ci-dessous Associations nécessitant des précautions d'emploi) : risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique. Éviter de mettre en route une contraception orale pendant la période d'ajustement posologique de la lamotrigine.• Modafinil : risque de diminution de l'efficacité contraceptive pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil, en raison de son potentiel inducteur enzymatique. Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthode contraceptive.• Nelfinavir : risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.• Ritonavir : risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.• Topiramate pour des doses de topiramate >= 200 mg/jour : risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogène. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.Nécessitant des précautions d'emploi :• Bosentan : risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal. Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.• Griséofulvine : risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.• Lamotrigine : risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route d'une contraception orale et après son arrêt.Examens biologiquesL'utilisation d'associations estroprogestatives peut modifier les résultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans les limites de la normale. |
Grossesse :Désogestrel/ éthinylestradiol , comprimé pelliculé n'est pas indiqué pendant la grossesse. Si une grossesse survient au cours de l'utilisation de Désogestrel/ éthinylestradiol , comprimé pelliculé, la prise de Désogestrel/ éthinylestradiol , comprimé pelliculé doit immédiatement être interrompue. De nombreuses études épidémiologiques n'ont pas révélé d'augmentation du risque d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé un contraceptif oral avant la grossesse. Aucun effet tératogène n'a été observé lorsqu'un contraceptif oral combiné a été pris par erreur en début de grossesse. Allaitement :En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel. Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé. |
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avec Désogestrel/ éthinylestradiol , comprimé pelliculé.L'expérience générale acquise avec les contraceptifs oraux combinés montre que les symptômes susceptibles d'apparaître dans un tel cas sont les suivants : nausées, vomissements et chez les jeunes filles, petits saignements vaginaux. Il n'existe pas d'antidote et le traitement doit être purement symptomatique. |
Classe pharmacothérapeutique : Progestatifs et estrogènes en association fixe (code ATC : G03AA09). L'effet contraceptif des COC est basé sur l'interaction de divers facteurs, les plus importants étant l'inhibition de l'ovulation et les modifications de la glaire cervicale. Désogestrel/ éthinylestradiol est un contraceptif estroprogestatif combiné monophasique contenant 0,03 mg d'éthinylestradiol et 0,15 mg de désogestrel. L'indice de Pearl de Désogestrel/ éthinylestradiol (nombre de grossesse pour 100 années/femmes), étudié sur 15 222 cycles, est de zéro. Population pédiatrique : Aucune donnée clinique concernant l'efficacité et la sécurité n'est disponible chez les adolescentes de moins de 18 ans. |
La demi-vie de l'éthinylestradiol est comprise entre 6 heures et 31 heures. La demi-vie du désogestrel est comprise entre 21 heures et 42,5 heures. |
Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été observé. |
Durée de conservation : 3 ans. Pas de précautions particulières de conservation. |
Pas d'exigences particulières. |
Forme galénique / Dosage : Comprimél 150 ?g/30 ?g
Excipients : Comprimé blanc : amidon de pomme de terre, povidone, acide stéarique, silice colloïdale anhydre, dl-alpha-tocophérol, lactose monohydraté. Pelliculage : hypromellose, macrogol 400, dioxyde de titane, talc.Comprimé vert (placebo) : amidon de maïs, stéarate de magnésium, lactose monohydraté. Pelliculage : hypromellose, macrogol 400, dioxyde de titane, talc, oxyde de fer jaune, indigotine laque.
Famille ATC : Hormones sexuelles et modulateurs du système génital
Classe ATC : Contraceptifs hormonaux à usage systémique
Sous classe ATC : PROGESTATIFS ET ESTROGENES EN ASSOCIATION FIXE
Conditions de prescription : LISTE I
Laboratoire : MSD France