ce médicamentt est indiqué pour la prévention d'un infarctus du myocarde précoce chez l'adulte souffrant d'un syndrome coronaire aigu sans sus-décalage persistant du segment ST (SCA NST), dont le dernier épisode de douleur thoracique est survenu depuis moins de 12 heures et s'accompagne de modifications électrocardiographiques et/ou d'une élévation des enzymes cardiaques.Les patients les plus susceptibles de bénéficier du traitement par ce médicamentt sont ceux présentant un risque élevé de développer un infarctus du myocarde dans les 3 à 4 jours après le début des symptômes de l'épisode angineux aigu, par exemple ceux susceptibles de bénéficier d'une intervention coronaire percutanée précoce.ce médicamentt est également indiqué pour la réduction du risque de survenue d'événements cardiovasculaires majeurs chez les patients en phase aiguë d'infarctus du myocarde (IDM ST+) devant bénéficier d'une intervention coronaire percutanée (cf Posologie et Mode d'administration, Pharmacodynamie).L'utilisation ce médicamentt est préconisée en association avec l'aspirine (AAS) et l'héparine non fractionnée. |
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Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient : une baisse du nombre de plaquettes (peut-être suivie par le médecin); une douleur, une rougeur ou une enflure au lieu d'injection; des étourdissements; une fièvre; des maux de tête; de la nausée; un saignement.La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste : un écoulement ou un saignement provenant d'une plaie; une fièvre; un faible nombre de plaquettes mis en évidence par les analyses sanguines; des signes de saignement (par ex. des saignements de nez, du sang dans l'urine ou les selles, un saignement des gencives, un crachat teinté de sang ou des vomissements de sang, des ecchymoses qui apparaissent facilement).Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme : des signes d'une réaction allergique grave (comme une difficulté respiratoire, une éruption cutanée ou de l'urticaire, une enflure des lèvres, de la bouche ou de la gorge).Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament. |
Abstenez-vous d'employer le tirofiban dans les circonstances ci-après : une allergie au tirofiban ou à l'un des ingrédients du médicament; la prise de tout autre médicament injectable du même type que le tirofiban; des antécédents de dissection aortique ou des symptômes et signes évoquant ce trouble; une hémorragie interne en cours ou des antécédents de diathèse hémorragique (tout facteur, par ex. un trouble de santé ou un médicament, qui augmente le risque de saignement); une péricardite aiguë (une inflammation du sac qui entoure le cœur); une angine de poitrine causée par des facteurs aggravants évidents (par ex. un rythme cardiaque anormal, une anémie grave, une glande thyroïde hyperactive ou une hypotension artérielle); un trouble de la coagulation ou un trouble touchant les plaquettes (y compris un faible nombre de plaquettes); une thrombocytopénie (un faible taux de plaquettes) survenue à la suite d'un traitement antérieur par le tirofiban; une cirrhose du foie ou une affection hépatique d'importance; une intervention récente ayant nécessité une épidurale; une hypertension artérielle grave et non maîtrisée; un accident vasculaire cérébral (AVC) dans les 30 jours précédant l'hospitalisation ou des antécédents d'AVC hémorragique; toute intervention chirurgicale majeure ou tout trauma physique grave au cours du dernier mois; des antécédents d'hémorragie, de tumeur, de malformation artérielle ou veineuse, ou encore d'anévrisme dans le cerveau. |
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.Saignement : le risque le plus sévère associé au tirofiban est celui d'un saignement dans un tissu ou dans un organe. Si vous avez des antécédents de saignement récent (au cours de la dernière année) dans n'importe quel tissu ou organe (par ex. l'estomac, les yeux, le cerveau), discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection et de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament. Les personnes qui présentent un risque accru de saignement devraient faire l'objet d'un suivi médical assidu pendant qu'elles emploient ce médicament.Fonction rénale : les maladies rénales ou la diminution de la fonction rénale peuvent causer l'accumulation de ce médicament dans le corps, ce qui provoque des effets secondaires. en cas de diminution de la fonction rénale, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection et de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament. Les personnes qui présentent un risque accru de saignement devraient faire l'objet d'un suivi médical assidu pendant qu'elles emploient ce médicament.Plaquettes : si vous avez une faible numération plaquettaire, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection et de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament. Les personnes qui présentent un risque accru de saignement devraient faire l'objet d'un suivi médical assidu pendant qu'elles emploient ce médicament.Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.Allaitement : on ignore si le tirofiban passe dans le lait maternel. L'allaitement devrait être arrêté pendant l'administration du médicament et le lait jeté. L'allaitement pourra être repris 24 heures après l'arrêt du traitement par le tirofiban.Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants.Aînés : les effets secondaires de ce médicament pourraient être plus intenses pour les aînés. Les personnes qui ont plus de 65 ans devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. |
Il pourrait se produire une interaction entre le tirofiban et l'un des agents ci-après : l'acide acétylsalicylique ou AAS; le citalopram; le dasatinib; le ginkgo biloba; Ginseng la glucosamine; l'héparine; les multivitamines et les minéraux; des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (par ex. le diclofénac, l'ibuprofène, le naproxène); les acides gras oméga-3; d'autres médicaments ayant un effet sur la coagulation sanguine (par ex. le clopidogrel, le dipyridamole, la streptokinase, la ticlopidine, la warfarine); le rivaroxaban; sertraline; le tipranavir; la vitamine E.Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de : cesser la prise de l'un des médicaments; remplacer l'un des médicaments par un autre; modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux; ne rien changer du tout.L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments. |
Grossesse :Il n'y a pas de données concernant l'utilisation ce médicamentt chez la femme enceinte. Les études chez l'animal sont insuffisantes en ce qui concerne la toxicité sur la reproduction. ce médicamentt n'est pas recommandé pendant la grossesse, sauf si cela s'avère vraiment nécessaire.Allaitement :L'excrétion ce médicamentt dans le lait maternel n'est pas connue. Les données pharmacodynamiques et toxicologiques disponibles chez l'animal ont montré une excrétion ce médicamentt dans le lait (cf Sécurité préclinique). Un risque pour le nouveau-né ne peut pas être exclu.La décision d'arrêter l'allaitement ou le traitement par ce médicamentt doit être prise en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et celui du traitement pour la mère.Fertilité :Les études réalisées chez les rats mâles et femelles, avec différentes doses ce médicamentt, n'ont pas montré de modifications de la fertilité ni de la fonction reproductrice (cf Sécurité préclinique). Toutefois, ces études chez l'animal sont insuffisantes pour permettre de conclure à l'absence de toxicité sur la reproduction chez l'homme. |
Des cas de surdosage accidentel à ce médicamentt ont été observés au cours des études cliniques jusqu'à 50 µg/kg en bolus de 3 minutes ou 1,2 µg/kg/min en perfusion initiale. Un surdosage allant jusqu'à 1,47 µg/kg/min au cours d'une perfusion d'entretien a également été observé.Symptômes de surdosage : Les symptômes de surdosage le plus fréquemment signalés étaient des saignements, généralement des saignements des muqueuses et des saignements localisés aux sites de ponction du cathétérisme cardiaque. Mais il a également été observé des cas isolés d'hémorragie intracrânienne et de saignements rétropéritonéaux (cf Mises en garde et Précautions d'emploi, Pharmacodynamie).Prise en charge : Le surdosage par ce médicamentt doit être traité en fonction de l'état du patient et de l'évaluation du médecin traitant. Si le traitement de l'hémorragie est nécessaire, la perfusion ce médicamentt doit être arrêtée. Des transfusions de sang et/ou de plaquettes doivent également être envisagées. ce médicamentt peut être éliminé par hémodialyse. |
Classe pharmacothérapeutique : sang et organes hématopoïétiques - agents antithrombotiques - inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire à l'exclusion de l'héparine (code ATC : B01AC17).Le chlorhydrate de tirofiban (Tirofiban) est un antagoniste non peptidique du récepteur GP IIb/IIIa, un important récepteur de surface plaquettaire essentiel dans l'agrégation plaquettaire. Le tirofiban empêche la liaison du fibrinogène au récepteur GP IIb/IIIa, inhibant ainsi l'agrégation plaquettaire.Mécanisme d'action : Le tirofiban entraîne une inhibition de la fonction plaquettaire, mise en évidence par sa capacité à inhiber ex vivo l'agrégation plaquettaire induite par l'ADP et à prolonger le temps de saignement. La fonction plaquettaire revient à son niveau initial dans les 8 heures après l'arrêt du traitement. Le degré de cette inhibition évolue en parallèle à la concentration plasmatique du tirofiban.Effet pharmacodynamique : Le tirofiban administré par perfusion à une vitesse de 0,4 µg/kg/min, en association avec l'héparine non fractionnée et l'aspirine, a entraîné une inhibition de plus de 70 % (médiane 89 %) de l'agrégation plaquettaire induite par l'ADP ex vivo chez 93 % des patients, et un allongement du temps de saignement d'un facteur de 2,9 au cours de la perfusion. L'inhibition est obtenue rapidement avec la dose de charge en perfusion de 30 minutes, et elle se maintient pendant toute la durée de la perfusion. Le tirofiban administré en bolus de 25 µg/kg (suivi par une perfusion d'entretien pendant 18 à 24 heures de 0,15 µg/kg/min), en association avec de l'héparine non fractionnée et un traitement antiplaquettaire par voie orale, a entraîné une inhibition moyenne de 92 % à 95 % de l'agrégation plaquettaire maximale induite par l'ADP, 15 à 60 minutes après le début du traitement et mesurée par agrégométrie par transmittance de la lumière.Efficacité et tolérance clinique : Étude PRISM-PLUS : L'étude PRISM-PLUS multicentrique, contrôlée et en double insu, a comparé l'efficacité ce médicamentt et de l'héparine non fractionnée (n = 773) à l'héparine non fractionnée (n = 797) chez des patients ayant un angor instable ou un infarctus aigu du myocarde sans onde Q avec douleur angineuse prolongée répétée ou angor post-infarctus, accompagné de nouvelles modifications transitoires ou persistantes d'onde ST-T ou des enzymes cardiaques élevées. Les patients ont été randomisés et ont reçu soit ce médicamentt (perfusion d'une dose de charge initiale de 0,4 µg/kg/min pendant 30 minutes suivie par une perfusion d'une dose d'entretien de 0,1 µg/kg/min) et de l'héparine (bolus de 5000 unités [UI] suivi par une perfusion de 1000 UI/h avec ajustement pour maintenir un TCA à environ deux fois celui du témoin), soit de l'héparine seule. Tous les patients ont reçu de l'aspirine, en l'absence de contre-indication. L'administration du médicament étudié a débuté dans les 12 heures après le dernier épisode de douleur angineuse. Les patients ont été traités pendant 48 heures, après quoi ils ont bénéficié d'une coronarographie et, éventuellement, d'une intervention coronaire percutanée si l'indication était retenue ; l'administration ce médicamentt étant poursuivie pendant l'intervention. La durée moyenne de perfusion ce médicamentt était de 71,3 heures. Le critère d'évaluation primaire combiné était la survenue d'une ischémie réfractaire, d'infarctus du myocarde ou de décès à 7 jours après le début du traitement par ce médicamentt. A 7 jours, pour ce qui était du critère d'efficacité primaire, une réduction du risque (RR) de 32 % (12,9 % vs 17,9 %) a été observée dans le groupe ce médicamentt pour le critère composite (p = 0,004) : cela représente environ 50 événements évités pour 1000 patients traités. A 30 jours, la réduction du risque pour le critère composite (décès/infarctus du myocarde/manifestations d'ischémie réfractaire/réadmissions pour angor instable) était de 22 % (18,5 % vs 22,3 % ; p = 0,029). A 6 mois, le risque relatif du critère composite (décès/infarctus du myocarde/manifestations d'ischémie réfractaire/réadmissions pour angor instable) était réduit de 19 % (27,7 % vs 32,1 % ; p = 0,024). Concernant le critère d'efficacité composite (décès ou infarctus du myocarde), les résultats à 7 jours, 30 jours et 6 mois étaient les suivants : à 7 jours pour le groupe ce médicamentt, la réduction du risque était de 43 % (4,9 % vs 8,3 % ; p = 0,006) ; à 30 jours, la réduction du risque était de 30 % (8,7 % vs 11,9 % ; p = 0,027) ; et à 6 mois, la réduction du risque était de 23 % (12,3 % vs 15,3 % ; p = 0,063). La réduction de l'incidence des infarctus du myocarde chez les patients recevant ce médicamentt est apparue précocement pendant le traitement (dans les premières 48 heures) et cette réduction a été maintenue pendant 6 mois. Pour les 30 % des patients qui ont bénéficié d'une intervention coronaire percutanée lors de l'hospitalisation initiale, la réduction du risque pour le critère d'efficacité composite primaire était de 46 % (8,8 % vs 15,2 %) à 30 jours, et de 43 % (5,9 % vs 10,2 %) pour le critère « infarctus du myocarde ou décès ». L'administration concomitante ce médicamentt (perfusion pendant 30 minutes d'une dose de charge de 0,4 µg/kg/min suivie d'une perfusion d'entretien de 0,1 µg/kg/min pendant un maximum de 108 heures) et d'énoxaparine (n = 315) a été comparée à l'administration concomitante ce médicamentt et d'héparine non fractionnée (n = 210) chez des patients souffrant d'un angor instable ou d'un infarctus du myocarde sans onde Q, lors d'une étude de sécurité d'emploi. Les patients randomisés dans le groupe sous énoxaparine ont reçu une injection sous-cutanée de 1,0 mg/kg d'énoxaparine toutes les 12 heures pendant une période d'au moins 24 heures et une durée maximale de 96 heures. Les patients randomisés dans le groupe héparine non fractionnée ont reçu un bolus intraveineux de 5000 UI d'héparine non fractionnée suivi d'une perfusion d'entretien de 1000 UI par heure pendant au moins 24 heures et une durée maximale de 108 heures. L'incidence globale des saignements selon la classification TIMI a été de 3,5 % pour le groupe ce médicamentt/énoxaparine et de 4,8 % pour le groupe ce médicamentt/héparine non fractionnée. Bien qu'il y ait une différence significative au niveau des taux de saignements cutanés entre les deux groupes (29,2 % dans le groupe énoxaparine remplacée par de l'héparine non fractionnée, et 15,2 % dans le groupe héparine non fractionnée), il n'y a pas eu de saignements majeurs selon la classification TIMI (cf Mises en garde et Précautions d'emploi) dans l'un ou l'autre des groupes. L'efficacité ce médicamentt en association à l'énoxaparine n'a pas été établie. L'étude PRISM-PLUS a été réalisée à une période où les standards de prise en charge des syndromes coronariens aigus étaient différents des standards actuels en termes d'utilisation des antiagrégants plaquettaires oraux inhibiteurs des récepteurs de l'ADP (P2Y12) et d'utilisation en routine des stents intracoronaires. Étude ADVANCE : L'étude ADVANCE a déterminé la sécurité et l'efficacité du bolus ce médicamentt de 25 µg/kg comparé au placebo chez les patients bénéficiant d'une intervention coronaire percutanée programmée ou urgente, et présentant un risque élevé incluant : présence d'au moins une sténose coronaire >= 70 % et d'un diabète, nécessité d'intervention sur plusieurs vaisseaux ou un SCA NST. Tous les patients ont reçu de l'héparine non fractionnée, de l'aspirine et une dose de charge de thiénopyridine suivie par un traitement d'entretien. Un total de 202 patients a été randomisé pour recevoir ce médicamentt (bolus de 25 µg/kg par perfusion pendant 3 minutes suivi d'une perfusion IV continue de 0,15 µg/kg/minute pendant 24 à 48 heures) ou un placebo administré immédiatement avant l'intervention coronaire percutanée. Le critère primaire d'efficacité était un critère composite : décès, IDM non fatal, revascularisation urgente du vaisseau cible (uTVR) ou traitement de sauvetage d'une occlusion/menace d'occlusion aiguë per ou post-angioplastie (bail-out) par un antagoniste du récepteur GP IIb/IIIa pendant un suivi médian de 180 jours après la procédure. Les critères d'évaluation de la sécurité pour les saignements majeurs et mineurs ont été définis conformément à la classification TIMI. En intention de traiter, l'incidence cumulative du critère primaire a été de 35 % et 20 % dans les groupes placebo et ce médicamentt, respectivement (rapport des risques [HR] 0,51 [intervalle de confiance (IC) 95 %, 0,29 à 0,88] ; p = 0,01). Comparé au groupe placebo, il y a eu une réduction significative du critère composite : décès, IDM, uTVR dans le groupe ce médicamentt (31 % vs 20 %, HR, 0,57 95 % IC, [0,99-0,33] ; p = 0,048). Étude EVEREST : L'étude EVEREST randomisée, en ouvert, a comparé chez des patients se présentant avec un SCA NST, la dose de charge de 0,4 µg/kg/min administrée de façon précoce en unité de soins intensifs cardiologiques, avec un bolus ce médicamentt de 25 µg/kg ou une dose d'abciximab de 0,25 mg/kg débutée 10 minutes avant l'intervention coronaire percutanée. Tous les patients ont reçu en plus de l'aspirine et une thiénopyridine. Les 93 patients SCA NST participant ont bénéficié d'une coronarographie et d'une intervention coronaire percutanée dans les 24 à 48 heures suivant leur admission. Concernant les critères primaires de perfusion tissulaire et de libération de troponine I, les résultats de l'étude EVEREST ont montré des taux significativement plus bas de TMPG (TIMI Myocardial Perfusion Grade) 0/1 après intervention coronaire percutanée (6,2 % vs 20 % vs 35,5 % respectivement ; p = 0,015) et une amélioration du score de perfusion post-intervention coronaire percutanée mesuré par échographie de contraste myocardique (ECM) (0,88 ± 0,18 vs 0,77 ± 0,32 vs 0,71 ± 0,30 respectivement ; p < 0,05). L'incidence de l'élévation de troponine I cardiaque (TnIc) post-procédure a été significativement diminuée chez les patients traités par ce médicamentt en amont comparée à ceux ayant reçu un bolus de 25 µg/kg ce médicamentt ou d'abciximab au moment de l'intervention coronaire percutanée (9,4 % vs 30 % vs 38,7 %, respectivement ; p = 0,018). Les niveaux de TnIc post-intervention coronaire percutanée ont été également significativement diminués avec la dose ce médicamentt administré en amont comparé à l'administration ce médicamentt per intervention coronaire percutanée (3,8 ± 4,1 vs 7,2 ± 12 ; p = 0,015) et d'abciximab per intervention coronaire percutanée (3,8 ± 4,1 vs 9 ± 13,8 ; p = 0,0002). La comparaison entre les schémas posologiques de 25 µg/kg ce médicamentt en bolus et d'abciximab dans le cadre de l'intervention coronaire percutanée n'ont pas montré de différences significatives du taux de TMPG 0/1 postintervention coronaire percutanée (20 % vs 35 % ; p = NS). Étude ON-TIME 2 : L'étude ON-TIME 2 est une étude clinique multicentrique, prospective, randomisée, contrôlée, évaluant l'effet de l'administration précoce d'un bolus de 25 µg/kg ce médicamentt chez des patients en phase aiguë d'infarctus du myocarde (IDM ST+) devant bénéficier d'une intervention coronaire percutanée primaire. Tous les patients ont reçu de l'aspirine, une dose de charge de 600 mg de clopidogrel et de l'héparine non fractionnée. L'utilisation ce médicamentt en traitement de sauvetage d'une occlusion/menace d'occlusion aiguë per ou post-angioplastie (bail-out) a été autorisée selon des critères pré-définis. L'étude a été réalisée en deux phases : une phase pilote, en ouvert (n = 414) suivie par une phase plus large en double insu (n = 984). Une analyse combinée des données des deux phases a été pré-spécifiée pour comparer l'effet d'un bolus de 25 µg/kg à un groupe contrôle, avec comme critère primaire le taux d'événements indésirables cardiaques majeurs (MACE) à 30 jours (décès, infarctus du myocarde récurrent et revascularisation urgente du vaisseau cible). Dans cette analyse combinée, le taux de MACE à 30 jours a été significativement réduit par l'administration précoce ce médicamentt comparé au groupe contrôle (5,8 % vs 8,6 % ; p = 0,043). De plus, il y avait une tendance forte vers une diminution significative de la mortalité avec ce médicamentt en ce qui concerne la mortalité globale (2,2 % dans le bras ce médicamentt vs 4,1 % dans le groupe contrôle, p = 0,051). Cette réduction de mortalité était principalement due à une réduction de la mortalité cardiaque (2,1 % vs 3,6 %, p = 0,086). Après un an de suivi, la différence de mortalité (critère secondaire) a été maintenue (3,7 % vs 5,8 % ; p = 0,078 pour la mortalité globale et 2,5 % vs 4,4 % pour la mortalité cardiaque, p = 0,061). Chez les patients qui ont bénéficié d'une intervention coronaire percutanée primaire (86 % de la population de l'étude combinée), une réduction significative de la mortalité à la fois à 30 jours (1,0 % dans le groupe ce médicamentt vs 3,9 % dans le groupe contrôle, p = 0,001) et à un an (2,4 % pour ce médicamentt vs 5,5 % pour le contrôle, p = 0,007) a été démontrée. Étude MULTISTRATEGY : L'étude MULTISTRATEGY est une étude multinationale réalisée en ouvert, utilisant un plan factoriel 2 × 2, comparant ce médicamentt (n = 372) à l'abciximab (n = 372), administré avec un stent à élution de Sirolimus (SES) ou avec un stent métallique (BMS) chez des patients en phase aiguë d'infarctus du myocarde (IDM ST+). ce médicamentt (bolus de 25 µg/kg, suivi par une perfusion à 0,15 µg/kg/minute en continu pendant 18 à 24 heures) ou l'abciximab (bolus de 0,25 mg/kg, suivi par une perfusion de 12 heures à 0,125 µg/kg/minute) ont été initiés avant l'insertion du désilet en vue de la coronarographie. Tous les patients ont reçu de l'héparine non fractionnée, de l'aspirine et du clopidogrel. La non-infériorité ce médicamentt par rapport à l'abciximab était testée par le moyen du critère primaire résolution cumulative du segment ST évalué par la proportion de patients chez lesquels on observait une diminution de plus de 50 % de l'élévation du segment ST mesuré dans les 90 minutes après la dernière inflation de ballonnet. En intention de traiter, le pourcentage de patients présentant une diminution d'au moins 50 % de l'élévation du segment ST n'était pas significativement différent entre ce médicamentt (85,3 %) et l'abciximab (83,6 %), démontrant la non-infériorité ce médicamentt par rapport à l'abciximab (RR pour ce médicamentt vs abciximab, 1,020 ; 97,5 % CI, 0,958-1,086 ; p < 0,001 pour la non-infériorité). A 30 jours, le taux d'événements indésirables cardiaques majeurs (MACE) était semblable pour abciximab et ce médicamentt (4,3 % vs 4,0 %, respectivement ; p = 0,85) et ces résultats se maintenaient à 8 mois (12,4 % vs 9,9 %, respectivement ; p = 0,30). Dans les études ON-TIME 2 et MULTISTRATEGY, les patients ont été traités par une bi-thérapie antiplaquettaire orale associant l'aspirine à une forte dose de clopidogrel. L'efficacité ce médicamentt en association avec le prasugrel ou le ticagrelor n'a pas été établie dans des essais contrôlés randomisés. Méta-analyse d'études randomisées utilisant un bolus ce médicamentt de 25 µg/kg : Les résultats d'une méta-analyse évaluant l'efficacité du bolus de 25 µg/kg ce médicamentt vs abciximab (2213 patients avec un SCA, incluant à la fois des patients SCA NST et IDM ST+) n'ont pas retrouvé de différence significative dans le taux de décès ou d'infarctus du myocarde à 30 jours entre les deux produits (OR 0,87 [0,56-1,35], p = 0,54). De même, il n'y avait aucune différence significative sur la mortalité à 30 jours entre ce médicamentt et abciximab (OR 0,73 [0,36-1,47], p = 0,38). De plus, à la fin du suivi, le taux de décès ou d'infarctus du myocarde n'était pas significativement différent entre ce médicamentt et abciximab (OR, 0,84 [0,59- 1,21] p = 0,35). Étude TARGET : Lors d'une étude utilisant un bolus de 10 µg/kg suivi d'une perfusion ce médicamentt de 0,15 µg/kg/min, ce médicamentt n'a pas montré de non-infériorité par rapport à l'abciximab. L'incidence du critère primaire composite (décès, IDM ou uTVR à 30 jours) était significativement plus élevée dans le groupe ce médicamentt que dans le groupe abciximab sur les critères cliniques, avec 7,6 % vs 6,0 % respectivement (p = 0,038), principalement dû à une augmentation significative du nombre d'infarctus du myocarde à 30 jours (respectivement 6,9 % vs 5,4 % ; p = 0,04). |
Distribution : Le tirofiban n'est pas fortement lié aux protéines plasmatiques, et cette liaison est indépendante de la concentration dans les limites de 0,01 à 25 µg/ml. Chez l'homme, la fraction non liée dans le plasma est de 35 %. Le volume de distribution du tirofiban à l'état d'équilibre est d'environ 30 litres.Biotransformation : Les études avec le tirofiban marqué au 14C ont montré que la radioactivité dans les urines et dans les selles est principalement émise sous forme de tirofiban inchangé. La radioactivité dans le compartiment plasmatique provient essentiellement du tirofiban sous forme inchangée (jusqu'à 10 heures après administration). Ces données suggèrent un métabolisme limité du tirofiban.Élimination : Après administration intraveineuse de tirofiban marqué au 14C chez des sujets sains, 66 % de la radioactivité a été retrouvée dans les urines et 23 % dans les fèces. La récupération totale de la radioactivité est de 91 %. L'excrétion rénale et biliaire contribue de manière significative à l'élimination du tirofiban. Chez les sujets sains, la clairance plasmatique du tirofiban a été d'environ 250 ml/min. La clairance rénale représente 39 à 69 % de la clairance plasmatique. La demi-vie est d'environ 1,5 heure.Sexe : La clairance plasmatique du tirofiban chez les patients ayant une coronaropathie est similaire chez l'homme et chez la femme.Patients âgés : La clairance plasmatique du tirofiban chez les patients âgés (> 65 ans) ayant une coronaropathie est d'environ 25 % inférieure aux valeurs observées chez les patients plus jeunes (<= 65 ans).Groupes ethniques : Aucune variabilité de la clairance plasmatique n'a été observée entre les patients de groupes ethniques différents.Maladie coronarienne : Chez les patients ayant un angor instable ou un IDM sans onde Q, la clairance plasmatique est d'environ 200 ml/min, et la clairance rénale représente 39 % de la clairance plasmatique. La demi-vie est d'environ 2 heures.Insuffisance rénale : Lors des études cliniques, il a été constaté que, en cas de diminution de la fonction rénale, la diminution de la clairance plasmatique du tirofiban est fonction du degré d'altération de la clairance de la créatinine. Chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min, y compris les patients sous hémodialyse, la clairance plasmatique du tirofiban est diminuée de façon cliniquement significative (plus de 50 %) : cf Posologie et Mode d'administration. Le tirofiban est éliminé par hémodialyse.Insuffisance hépatique : Il n'existe pas d'élément en faveur d'une réduction cliniquement significative de la clairance plasmatique du tirofiban en cas d'insuffisance hépatique légère à modérée. On ne dispose pas de données chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère.Effets d'autres médicaments : La clairance plasmatique du tirofiban chez les patients recevant l'un des médicaments suivants a été comparée à celle des patients qui n'ont pas reçu ce médicament dans un sous-groupe de patients (n = 762) de l'étude PRISM. Aucun effet notable (> 15 %) des médicaments suivants sur la clairance plasmatique du tirofiban n'a été observé : acébutolol, alprazolam, amlodipine, préparations à base d'aspirine, aténolol, bromazépam, captopril, diazépam, digoxine, diltiazem, docusate sodique, énalapril, furosémide, glibenclamide, héparine non fractionnée, insuline, isosorbide, lorazépam, lovastatine, métoclopramide, métoprolol, morphine, nifédipine, dérivés nitrés, oxazépam, paracétamol, chlorure de potassium, propranolol, ranitidine, simvastatine, sucralfate et témazépam. On a étudié les propriétés pharmacocinétiques et pharmacodynamiques ce médicamentt lors de son administration concomitante à l'énoxaparine (1 mg/kg par voie sous-cutanée toutes les 12 heures) et en les comparant à celles ce médicamentt et d'héparine non fractionnée. On a noté aucune différence dans la clairance ce médicamentt entre les deux groupes. |
Durée de conservation : 3 ans.Ne pas congeler.Toute solution inutilisée doit être jetée.ce médicamentt 50 µg/ml : conserver la poche dans le suremballage, à l'abri de la lumière.ce médicamentt 250 µg/ml : conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.Après ouverture : ce médicamentt 50 µg/ml doit être utilisé immédiatement. D'un point de vue microbiologique, la solution diluée pour perfusion doit être utilisée immédiatement. Si elle n'est pas utilisée immédiatement, les conditions de conservation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur, et ne doivent pas normalement excéder 24 heures à 2-8 °C, sauf si la reconstitution a été réalisée dans des conditions d'asepsie contrôlées et validées. |
Une incompatibilité a été constatée avec le diazépam. Par conséquent, ce médicamentt et le diazépam ne doivent pas être administrés dans la même ligne de perfusion intraveineuse.Aucune incompatibilité n'a été trouvée avec ce médicamentt et les médicaments suivants administrés par voie intraveineuse : sulfate d'atropine, dobutamine, dopamine, chlorhydrate d'épinéphrine, furosémide, héparine, lidocaïne, chlorhydrate de midazolam, sulfate morphinique, nitroglycérine, chlorure de potassium, chlorhydrate de propranolol et famotidine injectable. |
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. ce médicamentt 50 µg/ml : Le plastique peut présenter une certaine opacité due à l'absorption de l'humidité au cours du processus de stérilisation. Ce phénomène est normal et n'affecte pas la qualité ou la sécurité d'emploi de la solution. L'opacité s'estompera progressivement. Vérifier l'absence de fuite en pressant fortement la poche interne. En cas de fuite, jeter la solution car la stérilité peut être compromise. A n'utiliser que si la solution est limpide et la poche scellée. ce médicamentt 250 µg/ml : ce médicamentt solution à diluer pour perfusion doit être dilué avant utilisation (cf Posologie et Mode d'administration). |
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Forme galénique / Dosage : Solution injectable pour perfusion IV: 50 µg/mL
Excipients : Sodium chlorure, Sodium citrate (E331), Citrique acide (E330), Eau pour préparations injectables, Chlorhydrique acide (E507), Sodium hydroxyde (E524)
Quantité par unité : Poche de 250 ml, boîte unitaire.
Famille ATC : AGENTS ANTITHROMBOTIQUES
Classe ATC : ANTITHROMBOTIQUES
Sous classe ATC : INHIBITEURS DE L'AGREGATION PLAQUETTAIRE, HEPARINE EXCLUE
Conditions de prescription : Médicament soumis à prescription médicale
Laboratoire : CORREVIO