Forme galénique / Dosage : Comprimé 1 mg Famille ATC : MEDICAMENTS EN CAS DE DIABETES Classe ATC : MEDICAMENT REDUISANT LA GLYCEMIE, AUTRES QUE LES INSULINES Sous classe ATC : DERIVES SULFONAMIDES ET DE L'UREE Conditions de prescription : LISTE I Laboratoire : sanofi-aventis Prix public (FCFA) : 2675 |
Ce médicament est un antidiabétique oral qui appartient à la famille des sulfamides hypoglycémiants. Il permet de diminuer l'excès de sucre dans le sang en favorisant la sécrétion de l'insuline par le pancréas.Il est utilisé dans le traitement du diabète de type 2 lorsque le régime alimentaire et une activité physique régulière sont insuffisants à eux seuls pour contrôler la glycémie. |
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Rares : hypoglycémie (voir Attention), anomalie de la numération formule sanguine.Très rares (moins de 1 cas sur 10 000) : nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, atteinte du foie (jaunisse, cholestase, hépatite), réaction allergique.Autres effets possibles : troubles transitoires de la vision provoqués par les modifications de la glycémie, surtout en début de traitement, augmentation des transaminases, allergie cutanée (démangeaisons, rougeur de la peau, éruption cutanée), photosensibilisation. |
Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants : allergie aux sulfamides, insuffisance rénale grave, insuffisance hépatique grave, acidocétose diabétique, avec ou sans coma . |
Ce médicament n'est pas adapté au traitement du diabète de type 1 : celui-ci requiert un traitement par injections d'insuline.Des précautions sont nécessaires en cas de déficit en G6PD.Un sentiment de malaise associé à des sueurs froides, une fringale, une accélération du cœur sont les signes habituels d'une hypoglycémie due à un effet excessif du médicament. Cette hypoglycémie peut également se traduire par des troubles du comportement qui doivent alerter votre entourage, voire des convulsions ou un coma. En présence de ces signes ou en cas de simple doute, buvez une boisson sucrée ou mangez du sucre. Si le diabétique est inconscient, surtout ne lui donnez rien à boire et appelez votre médecin, ou à défaut le 15 ou un service d'urgence.Consultez rapidement votre médecin en cas de malaises hypoglycémiques répétés.Certaines situations peuvent contribuer à augmenter la glycémie : infections, prise de médicaments, stress. En cas de soif intense, de grande fatigue, de sensation de malaise général, consultez rapidement votre médecin.Des analyses de sang régulières permettent à votre médecin d'adapter la posologie et de vérifier le fonctionnement du foie et la numération formule sanguine. Dans certains cas, il peut être utile de pratiquer vous-même des contrôles de glycémie, à l'aide de bandelettes et d'un appareil lecteur de glycémie.Évitez les boissons alcoolisées à jeun ou à distance des repas : augmentation du risque d'hypoglycémie. |
Ce médicament peut interagir avec de nombreux autres médicaments. Ne prenez pas d'autre traitement sans en informer votre médecin ou votre pharmacien.L'effet hypoglycémiant de ce médicament peut être augmenté par des médicaments tels que l'aspirine et autres salicylés, les autres antidiabétiques, les antibiotiques de la famille des cyclines ou des quinolones, les anticoagulants oraux, les hypolipidémiants de la famille des fibrates, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antidépresseurs (IMAO, fluoxétine), les antifongiques (miconazole, fluconazole), les antigoutteux (allopurinol, probénécide), les stéroïdes androgènes.Son effet hypoglycémiant peut être diminué par la prise des médicaments tels que les progestatifs, les estrogènes, certains diurétiques, les dérivés de la cortisone, les hormones thyroïdiennes, les décongestionnants et autres dérivés de l'adrénaline, les antiacides locaux, les neuroleptiques de la famille des phénothiazines.En outre, votre médecin doit également être informé si vous prenez un bêtabloquant, un antiulcéreux de la famille des antihistaminiques H2 ou un médicament contenant de la clonidine, de la réserpine ou de la guanéthidine. |
Grossesse :Un diabète mal équilibré peut être néfaste pour l'enfant à naître. Un désir de grossesse nécessite le remplacement de ce médicament par de l'insuline et une surveillance médicale renforcée.Si une grossesse survient alors que vous êtes encore sous traitement antidiabétique oral, consultez rapidement votre médecin pour un passage à l'insuline injectable.Allaitement :Les données disponibles ne permettent pas de savoir si ce médicament passe dans le lait maternel ; un choix est donc nécessaire entre l'allaitement et la prise du médicament. Cette décision devra être prise en accord avec votre médecin. |
Un surdosage conduit à une hypoglycémie pouvant durer de 12 à 72 h et récidiver après récupération. Les symptômes peuvent survenir jusqu'à 24 h après l'ingestion. En général, une surveillance en milieu hospitalier est recommandée.Des nausées, des vomissements ainsi que des douleurs épigastriques peuvent survenir. L'hypoglycémie peut généralement s'accompagner de symptômes neurologiques tels qu'agitation, tremblements, troubles visuels, problèmes de coordination, somnolence, coma et convulsions.Afin d'empêcher l'absorption gastrique du glimépiride, le traitement initial consiste à provoquer des vomissements, puis à faire boire au patient de l'eau ou de la limonade contenant du charbon actif (adsorbant) et du sulfate de sodium (laxatif).Dans le cas où d'importantes quantités seraient ingérées, un lavage gastrique est indiqué, le charbon actif et le sulfate de sodium étant utilisés ultérieurement.En cas de surdosage important (grave), une hospitalisation dans une unité de soins intensifs s'impose. Une administration de glucose doit être commencée dès que possible en commençant, si besoin est, par 50 ml d'une solution à 50 % en bolus, suivie d'une solution à 10 % en perfusion sous contrôle strict de la glycémie. Poursuivre ensuite par un traitement symptomatique.Lors du traitement d'une hypoglycémie due à une ingestion accidentelle de ce médicament chez les nourrissons et les jeunes enfants, la quantité de glucose ingérée doit être soigneusement recherchée et dosée afin d'éviter la survenue d'une hyperglycémie dangereuse pour l'enfant. Une surveillance étroite de la glycémie doit être effectuée. |
Classe pharmacothérapeutique : antidiabétiques, excluant les insulines : sulfamides, dérivés de l'urée (code ATC : A10BB12). Le glimépiride est un sulfamide hypoglycémiant appartenant à la classe des sulfonylurées. Il est utilisé dans le diabète sucré non insulinodépendant. Il agit principalement en stimulant la libération d'insuline par les cellules bêta des îlots de Langerhans pancréatiques. Comme les autres sulfonylurées, cet effet repose sur une augmentation de la réponse de ces cellules au stimulus physiologique dû au glucose. De plus, le glimépiride, comme d'autres sulfonylurées, semble exercer d'importants effets extrapancréatiques. Effets sur la libération d'insuline : Les sulfonylurées régulent la sécrétion d'insuline en fermant les canaux potassiques dépendant de l'ATP au niveau de la membrane de la cellule bêta. La fermeture de ces canaux potassiques induit une dépolarisation de la membrane, entraînant une augmentation de l'entrée de calcium dans la cellule (par ouverture des canaux calciques). L'augmentation de la concentration du calcium intracellulaire stimule la libération d'insuline par exocytose. Le glimépiride se lie (avec un renouvellement rapide) à une protéine membranaire de la cellule bêta. Cependant, la protéine de liaison, associée aux canaux potassiques dépendants de l'ATP, est différente de celle des autres sulfonylurées. Effets extrapancréatiques : Les effets extrapancréatiques sont une amélioration de la sensibilité des tissus périphériques à l'insuline ainsi qu'une diminution de la captation d'insuline par le foie. La captation du glucose sanguin par les myocytes et les adipocytes se fait par l'intermédiaire de protéines de transport membranaires localisées dans les membranes cellulaires, la captation du glucose limitant la vitesse d'utilisation du glucose. Le glimépiride augmente très rapidement le nombre de transporteurs actifs dans les membranes des cellules musculaires et adipeuses, stimulant ainsi la captation du glucose. Le glimépiride augmente l'activité de la phospholipase C spécifique du glycosylphosphatidylinositol ; cette augmentation pourrait être en rapport avec la lipogenèse et la glycogénogenèse induites par le médicament dans les cellules adipeuses et musculaires isolées. Le glimépiride inhibe la production hépatique de glucose en augmentant la concentration intracellulaire de fructose 2,6-diphosphate, qui, à son tour, inhibe la néoglucogenèse. Action générale : Chez l'homme sain, la dose minimale efficace par voie orale est de 0,6 mg. L'effet du glimépiride est dose-dépendant et reproductible. La réponse physiologique à l'effort, c'est-à-dire une diminution de l'insulinosécrétion, persiste sous glimépiride. L'effet est similaire, si le médicament est administré au moment du repas ou 30 minutes avant celui-ci. Chez le diabétique, une dose quotidienne unique permet un contrôle métabolique satisfaisant pendant toute la durée du nycthémère. Le métabolite hydroxy du glimépiride exerce un faible effet hypoglycémiant et ne contribue que pour une faible part à l'effet hypoglycémiant total. En association à un traitement par metformine : Une étude a montré que, chez des patients insuffisamment équilibrés par des doses maximales de metformine, l'association au glimépiride entraînait un meilleur contrôle glycémique par rapport à la metformine seule. En association à l'insuline : Les données relatives à une association à un traitement par l'insuline sont limitées. Chez les patients insuffisamment contrôlés avec une posologie maximale de glimépiride, une association à l'insuline peut être instaurée. Deux études ont montré que cette association entraîne un contrôle métabolique identique au traitement par insuline seule ; cependant, la dose moyenne d'insuline utilisée a été plus faible avec l'association. Populations particulières (enfants et adolescents) : Une étude clinique contrôlée versus produit actif (glimépiride jusqu'à 8 mg par jour ou metformine jusqu'à 2000 mg par jour) d'une durée de 24 semaines, a été réalisée chez 285 enfants (de 8 à 17 ans) diabétiques de type 2. Le glimépiride et la metformine ont tous les deux montré une diminution significative de l'HbA1c par rapport à la valeur initiale (glimépiride -0,95 [erreur standard 0,41] ; metformine -1,39 [erreur standard 0,40]). Cependant, la non-infériorité du glimépiride par rapport à la metformine n'a pas été démontrée sur le critère de variation moyenne de l'HbA1c par rapport à la valeur initiale. La différence entre les traitements était de 0,44 % en faveur de la metformine. La limite supérieure (1,05) de l'intervalle de confiance à 95 % pour la différence n'était pas en dessous de la limite de non infériorité de 0,3 %. A la suite du traitement par glimépiride, il n'a pas été noté chez les enfants de nouveau problème de tolérance par rapport à ceux observés chez les adultes diabétiques de type 2. Aucune étude d'efficacité et de tolérance à long terme n'est disponible chez les enfants et les adolescents. |
Absorption : La biodisponibilité du glimépiride est totale. La prise d'aliments ne modifie pas l'absorption de manière significative, seule la vitesse d'absorption est légèrement ralentie. La concentration plasmatique maximale (Cmax) est atteinte environ 2 h 30 après la prise (en moyenne 0,3 µg/ml après administration répétée d'une dose journalière de 4 mg). Il existe une relation linéaire entre la dose administrée, la valeur de la Cmax et l'aire sous la courbe des concentrations en fonction du temps (AUC). Distribution : Le glimépiride a un volume de distribution très faible (environ 8,8 l), comparable à celui de l'albumine, une fixation aux protéines plasmatiques importante (> 99 %) ainsi qu'une clairance faible (approximativement 48 ml/min). Chez l'animal, le glimépiride est retrouvé dans le lait maternel. Le glimépiride franchit la barrière placentaire ; le passage de la barrière hémato-encéphalique est faible. Biotransformation et élimination : En cas d'administrations répétées, la demi-vie d'élimination est de 5 à 8 heures. Cependant, à très fortes doses, des demi-vies légèrement plus longues ont été observées. Après administration de glimépiride radiomarqué, 58 % de la radioactivité est retrouvé dans les urines et 35 % dans les fèces. Les urines ne contiennent aucune trace de produit initial. Deux métabolites, probablement issus du métabolisme hépatique (l'enzyme principale étant le CYP2C9), ont été identifiés à la fois dans les urines et dans les fèces. Il s'agit d'un dérivé hydroxy et d'un dérivé carboxy du glimépiride. Après administration orale de glimépiride, les demi-vies terminales d'élimination des deux métabolites sont comprises respectivement entre 3 et 6 heures et 5 et 6 heures. Il n'a pas été observé de différence des paramètres cinétiques après administration orale unique ou répétée de glimépiride (1 prise quotidienne), la variabilité intra-individuelle étant très faible. Aucune donnée faisant suspecter un risque d'accumulation n'a été observée. Populations particulières : Aucune modification des paramètres cinétiques n'a été observée en fonction du sexe ou de l'âge (plus de 65 ans). Chez les sujets ayant une clairance de la créatinine diminuée, la clairance plasmatique du glimépiride augmente alors que les concentrations plasmatiques moyennes diminuent, en raison d'une élimination plus rapide due à une diminution de la fixation protéique. Ainsi, l'élimination rénale des deux métabolites est diminuée. Cependant, il ne semble pas y avoir de risque d'accumulation chez ces patients. La cinétique du glimépiride chez 5 patients non diabétiques ayant subi une intervention chirurgicale au niveau des canaux biliaires est identique à celle observée chez des sujets sains. Enfants et adolescents : Une étude évaluant les paramètres pharmacocinétiques, la sécurité et la tolérance d'une dose unique de 1 mg de glimépiride chez 30 patients diabétiques de type 2 non à jeûn (4 enfants âgés de 10 à 12 ans et 26 adolescents âgés de 12 à 17 ans), a montré que les AUC(0-dernier), Cmax et t1/2 moyens étaient similaires à ceux observés précédemment chez l'adulte. |
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.Les capacités de concentration et les réflexes peuvent être diminués en cas d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie ou, par exemple, de troubles visuels. Cela peut représenter un risque dans des situations où ces facultés sont de première importance (par exemple la conduite automobile ou l'utilisation de machines). Les patients doivent être informés des précautions à prendre avant de conduire pour éviter une hypoglycémie, en particulier si les symptômes précurseurs d'hypoglycémie sont absents ou diminués, ou si les épisodes d'hypoglycémie sont fréquents. Il n'est pas recommandé de conduire un véhicule ou d'utiliser des machines dans ces circonstances. |
A conserver à une température ne dépassant pas + 30 °C. A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de l'humidité. |
Forme galénique / Dosage : Comprimé 1 mg
Quantité par unité : Boîte de 30
Famille ATC : MEDICAMENTS EN CAS DE DIABETES
Classe ATC : MEDICAMENT REDUISANT LA GLYCEMIE, AUTRES QUE LES INSULINES
Sous classe ATC : DERIVES SULFONAMIDES ET DE L'UREE
Conditions de prescription : LISTE I
Laboratoire : sanofi-aventis
Prix public (FCFA) : 2675