Forme galénique / Dosage : Poudre (blanche) et solvant (limpide et incolore) pour solution injectable SC ou pour perfusion IV à 33,6 MUI Famille ATC : IMMUNOMODULATEURS/-STIMULANTS Classe ATC : IMMUNOSTIMULANTS Sous classe ATC : FACTEURS DE CROISSANCE |
Ce médicament est indiqué chez les adultes, les adolescents et les enfants de plus de 2 ans dans : • la réduction de la durée des neutropénies chez les patients (avec néoplasie non myéloïde) recevant une thérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse et présentant un risque accru de neutropénies sévères et prolongées ;• la réduction de la durée des neutropénies sévères et des complications associées chez les patients au cours des chimiothérapies établies, connues pour être associées à une incidence significative de neutropénies fébriles ;• la mobilisation des cellules souches hématopoïétiques dans le sang périphérique (PBPCs : Peripheral Blood Progenitor Cells) chez les patients et chez les donneurs sains. |
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• Hypersensibilité connue au lénograstim ou à l'un des excipients.• Ce médicament ne doit pas être utilisé pour augmenter l'intensité de la dose d'une chimiothérapie cytotoxique au-delà des dosages et des associations établis, car le médicament peut réduire la myélotoxicité sans avoir d'effet sur la toxicité globale des chimiothérapies.• Il ne doit pas être administré en même temps qu'une chimiothérapie cytotoxique.• Il ne doit pas être administré à des patients :• souffrant de néoplasie myéloïde autre qu'une leucémie aiguë myéloïde de novo ;• âgés de moins de 55 ans et souffrant de leucémie aiguë myéloïde de novo ;et/ou• souffrant de leucémie aiguë myéloïde de novo avec cytogénétique favorable : t (8 ; 21), t (15 ; 17) et inv (16). |
Croissance des cellules malignes : Les G-CSFs peuvent promouvoir la croissance de cellules myéloïdes in vitro et des effets similaires peuvent être observés avec certaines cellules non myéloïdes in vitro. La tolérance et l'efficacité de Ce médicament chez des patients souffrant de syndrome myélodysplasique, de leucémie aiguë myéloïde secondaire ou de leucémie myéloïde chronique n'ont pas été établies. Par conséquent, il ne doit pas être utilisé dans ces indications. Une attention particulière doit être apportée afin de différencier une transformation blastique de leucémie myéloïde chronique d'une leucémie aiguë myéloïde. Les essais cliniques n'ont pas établi si ce médicament influence la progression des syndromes myélodysplasiques en leucémies aiguës myéloïdes. Une attention particulière doit donc être apportée dans son utilisation dans toute situation de syndrome préleucémique. Étant donné que certaines tumeurs non spécifiques peuvent exceptionnellement exprimer un récepteur de G-CSF, il convient de surveiller particulièrement l'éventualité d'un regain de croissance tumorale lors d'un traitement par G-CSF. Chez les enfants atteints de LAL (leucémie aiguë lymphoblastique) : Un risque augmenté de leucémie aiguë myéloïde secondaire ou de syndrome myélodysplasique associé aux G-CSFs a été rapporté chez des enfants atteints de LAL. Un risque comparable a été établi par une revue systématique de 25 études randomisées contrôlées chez 12 804 patients adultes atteints de tumeur solide ou de lymphome, risque cependant sans impact négatif sur les résultats à long terme chez les adultes étudiés. Par conséquent, ce médicament devrait être utilisé chez les enfants, en particulier ceux dont le pronostic à long terme est favorable, uniquement après avoir soigneusement évalué le rapport bénéfices à court terme versus risques à long terme. Hyperleucocytose : Au cours des essais cliniques, il n'a jamais été observé d'hyperleucocytose supérieure à 50 x 109/l chez les 174 patients traités par 5 µg/kg/j (0,64 x 106 UI/kg/j) après une greffe de moelle. Une numération des globules blancs > 70 × 109/l a été observée chez moins de 5 % des patients qui ont reçu une chimiothérapie et ont été traités par ce médicament à 5 µg/kg/j (0,64 x 106 UI/kg/j). Aucun événement indésirable directement imputable à ce degré d'hyperleucocytose n'a été rapporté. Eu égard aux risques potentiels associés aux hyperleucocytoses sévères, une numération leucocytaire doit être réalisée à intervalles réguliers pendant le traitement par ce médicament. Si le nombre de leucocytes dépasse 50 × 109/l après la date attendue du nadir, ce médicament doit être arrêté immédiatement. Lorsque ce médicament est administré pour mobiliser des PBPCs, ce médicament doit être arrêté si le nombre de leucocytes dépasse 70 × 109/l. Effets secondaires pulmonaires : De rares (> 0,01 % et < 0,1 %) effets secondaires pulmonaires, en particulier des pneumonies interstitielles, ont été rapportés après administration de G-CSFs. Ce risque peut être accru chez les patients ayant eu un diagnostic récent d'infiltrats pulmonaires ou de pneumonie. La survenue d'événements pulmonaires tels que toux, fièvre et dyspnée, associés à des signes radiologiques d'infiltrats pulmonaires avec détérioration de la fonction pulmonaire peuvent représenter les premiers symptômes d'un syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA). ce médicament doit être arrêté immédiatement et un traitement approprié doit dès lors être initié. Dans la greffe de moelle osseuse ou de cellules souches périphériques : Il convient d'être particulièrement attentif à la récupération plaquettaire car, dans les essais contrôlés, le nombre moyen de plaquettes était plus bas chez les patients traités par ce médicament que chez ceux traités par placebo. L'effet de ce médicament sur l'incidence et la sévérité de la maladie du greffon contre l'hôte, aiguë et chronique, n'a pas été encore clairement déterminé. Au cours d'une chimiothérapie cytotoxique établie : L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée de 24 heures avant à 24 heures après la fin de la chimiothérapie (cf Interactions). L'innocuité de l'utilisation de ce médicament n'a pas été établie avec l'emploi des agents anticancéreux ayant une myélotoxicité cumulative ou prédominante sur la lignée plaquettaire (nitrosourées-mitomycine). Dans ces situations, l'utilisation de ce médicament pourrait même conduire à une majoration des toxicités, notamment plaquettaires. Risques associés à l'augmentation des doses de chimiothérapie : La tolérance et l'efficacité de ce médicament doivent encore être établies dans le contexte de chimiothérapies intensifiées. Il ne doit pas être utilisé pour diminuer, au-delà des limites établies, l'intervalle entre les cycles ni pour augmenter les doses des chimiothérapies. En effet, dans un essai de phase II d'intensification avec ce médicament, les toxicités non myéloïdes sont devenues les facteurs limitants. Précautions particulières dans la mobilisation des PBPCs : • Choix de la méthode de mobilisation :Des études cliniques effectuées dans une même population de patients ont montré que la mobilisation des PBPCs, mesurée par le même laboratoire, était plus importante quand ce médicament était utilisé après chimiothérapie que lorsqu'il était utilisé seul. Cependant, le choix entre ces deux méthodes de mobilisation doit prendre en considération l'ensemble des objectifs thérapeutiques pour chaque patient.• Traitement antérieur par des agents cytotoxiques et/ou par radiothérapie :Chez des patients ayant été soumis antérieurement à une chimiothérapie intensive et/ou à un traitement par radiothérapie, il peut se révéler difficile d'obtenir le seuil minimum acceptable de PBPCs (>= 2 × 106 cellules CD34+/kg) et par conséquent une récupération hématologique suffisante.Une greffe des PBPCs doit être planifiée précocement au cours du traitement des patients et une attention particulière portée au nombre de PBPCs mobilisées avant l'administration d'une chimiothérapie à forte dose. Si les gains devaient se révéler insuffisants, le programme de greffe devrait être remplacé par d'autres formes de traitement.• Détermination de la richesse des collections de PBPCs :Une attention particulière doit être portée à la méthode de quantification des PBPCs collectées, compte tenu de la variabilité des résultats de la détermination des cellules CD34+ observée entre différents laboratoires en utilisant la technique de cytométrie de flux. La recommandation d'un seuil minimum >= 2 × 106 cellules CD34+/kg pour obtenir une récupération hématologique correcte est basée sur des résultats publiés dans la littérature. Toutefois, le seuil minimum n'est pas clairement défini. Des collections supérieures à 2 × 106 cellules CD34+/kg sont associées à une récupération plus rapide, y compris celle des plaquettes, alors que des collections inférieures sont associées à une récupération plus lente.• Chez les donneurs sains :La mobilisation des cellules souches dans le sang périphérique (PBPCs), procédure sans bénéfice direct pour les donneurs sains, doit impérativement être envisagée selon les réglementations nationales relatives aux dons de moelle osseuse quand celles-ci sont définies.La tolérance et l'efficacité de ce médicament n'ont pas été établies chez les donneurs âgés de plus de 60 ans. Dès lors, la procédure n'est pas recommandée chez ces sujets. Selon les réglementations nationales et en l'absence d'études spécifiques, des donneurs mineurs ne doivent pas être envisagés.La mobilisation des cellules souches dans le sang périphérique (PBPCs) ne peut être envisagée que chez les donneurs qui répondent aux critères cliniques et biologiques, en particulier hématologiques retenus pour le don de moelle osseuse.Une hyperleucocytose (leucocytes >= 50 × 109/l) a été observée chez 24 % des sujets étudiés.Une thrombopénie (numération plaquettaire < 100 × 109/l) due au procédé d'aphérèse a été observée chez 42 % des sujets étudiés et des valeurs < 50 × 109/l ont occasionnellement été notées après leucophérèse sans aucun signe clinique et avec retour aux valeurs normales dans tous les cas.C'est pourquoi la mobilisation des cellules souches dans le sang périphérique (PBPCs) ne doit pas être réalisée chez les donneurs sous traitement anticoagulant ou qui ont pu manifester des anomalies de l'hémostase. Lorsque plus d'une leucophérèse est nécessaire, une attention particulière doit être portée chez les donneurs dont la numération plaquettaire est < 100 × 109/l avant l'aphérèse ; celle-ci ne doit pas être effectuée si la numération plaquettaire est < 75 × 109/l.La sélection des donneurs doit être réalisée en tenant compte de la qualité de l'accès veineux, et l'insertion d'un cathéter veineux central doit être évitée autant que possible.Des modifications cytogénétiques transitoires ont été observées chez les donneurs sains suite à l'utilisation de G-CSF. La signification de ces changements est inconnue. Un suivi à long terme des données de tolérance des donneurs est en cours. Néanmoins, le risque de développement d'un clone de cellules myéloïdes malignes ne peut être exclu. Il est recommandé que chaque donneur fasse l'objet d'un enregistrement et d'une surveillance systématiques par les centres de cytaphérèse pendant au moins 10 ans afin d'assurer le suivi de la tolérance à long terme.Chez les donneurs sains, des événements indésirables pulmonaires (hémoptysie, hémorragie pulmonaire, infiltrats pulmonaires, dyspnée et hypoxie) ont été rapportés après commercialisation.En cas d'événements indésirables pulmonaires suspectés ou confirmés, l'arrêt du traitement par ce médicament doit être envisagé et une prise en charge médicale appropriée doit être instaurée.• Chez les receveurs de cellules souches allogéniques obtenues après mobilisation par ce médicament :Il semblerait que l'administration des cellules souches allogéniques soit associée à un risque accru de réaction chronique du greffon contre l'hôte (GVH) ; or, les données sur l'évolution à long terme de telles greffes sont peu abondantes.Autres précautions : La tolérance et l'efficacité de ce médicament n'ont pas été établies chez les patients avec insuffisance rénale ou hépatique. Chez les patients ayant des réserves médullaires diminuées, par exemple après chimiothérapie intensive/radiothérapie extensive, la réponse neutrophile est parfois diminuée et la tolérance de ce médicament n'a pas été établie. Suite à l'administration de facteurs de stimulation granulocytaire (G-CSFs), des cas généralement asymptomatiques de splénomégalie et des cas isolés de rupture splénique ont été observés chez des donneurs sains et chez des patients. Par conséquent, la taille de la rate doit être surveillée attentivement (par exemple : examen clinique, échographie). Un diagnostic de rupture splénique doit être envisagé lorsque des douleurs de la partie supérieure gauche de l'abdomen ou de l'extrémité de l'épaule sont rapportées. ce médicament contient de la phénylalanine, qui peut être nocive chez les personnes atteintes de phénylcétonurie. |
Interactions médicamenteuses :L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée dans la période des 24 heures précédant ou suivant une chimiothérapie, du fait de la sensibilité des cellules myéloïdes à division rapide à cette chimiothérapie cytotoxique (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).Les interactions possibles avec d'autres facteurs de croissance hématopoïétiques ou des cytokines restent à déterminer par des études cliniques. |
Grossesse :Il n'existe aucune donnée disponible portant sur l'utilisation du lénograstim chez la femme enceinte. Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (cf Sécurité préclinique). Le risque potentiel n'est pas connu dans l'espèce humaine. ce médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité absolue. Allaitement :Il n'y a pas de données sur le passage du lénograstim dans le lait maternel humain. Le passage du lénograstim dans le lait maternel n'a pas été étudié chez l'animal. L'allaitement doit être arrêté pendant le traitement par ce médicament. |
Les effets d'un surdosage en ce médicament n'ont pas été établis (cf Sécurité préclinique).Habituellement, l'arrêt de ce médicament se traduit par une diminution de 50 % des neutrophiles circulants en 1 à 2 jours, avec retour à un niveau normal en 1 à 7 jours. Un nombre de leucocytes d'environ 50 × 109/l a été observé chez l'un des trois patients ayant reçu les doses les plus élevées de ce médicament, 40 µg/kg/j (5,12 MUI/kg/j) le 5e jour du traitement.Chez l'homme, des doses jusqu'à 40 µg/kg/j n'ont pas entraîné d'effets toxiques, à l'exception de douleurs osseuses et musculaires. |
Classe pharmacothérapeutique : cytokines (code ATC : L03AA10). Le lénograstim (rHuG-CSF) appartient au groupe des cytokines, protéines biologiquement actives qui régulent la différenciation et la croissance cellulaires. rHuG-CSF est un facteur qui stimule les progéniteurs des polynucléaires neutrophiles comme cela a été démontré par l'augmentation dans le sang périphérique du nombre de CFU-S et CFU-GM. ce médicament entraîne une augmentation notable du nombre des polynucléaires neutrophiles du sang périphérique dans les 24 heures suivant son administration. Cette élévation des polynucléaires neutrophiles est dose-dépendante entre 1 et 10 µg/kg/j. A la dose recommandée, des administrations répétées entraînent une augmentation de la réponse en neutrophiles. Les polynucléaires neutrophiles produits en réponse à ce médicament expriment des fonctions normales de chimiotactisme et de phagocytose. Comme d'autres facteurs de croissance hématopoïétiques, les G-CSFs ont montré in vitro des propriétés stimulantes sur les cellules endothéliales humaines. L'utilisation de ce médicament chez les patients qui reçoivent une greffe de moelle ou qui sont traités par chimiothérapie cytotoxique entraîne une réduction significative de la durée de la neutropénie et de ses complications associées. L'administration de ce médicament, seul ou après chimiothérapie, mobilise les cellules souches hématopoïétiques dans le sang périphérique. Ces cellules (PBPCs : Peripheral Blood Progenitor Cells) peuvent être recueillies et administrées après chimiothérapie à haute dose, soit à la place, soit en association à une greffe de moelle. Les PBPCs administrées, obtenues par mobilisation avec ce médicament, se sont révélées capables de reconstituer l'hématopoïèse et d'accélérer la reprise du greffon. L'indépendance des patients vis-à-vis des transfusions plaquettaires est ainsi acquise plus rapidement par rapport à la greffe autologue de moelle. L'analyse globale des données de 3 études cliniques contrôlées conduites en double aveugle versus placebo chez 861 patients (dont 411 âgés de plus de 55 ans) a montré un rapport bénéfice/risque favorable de l'administration de lénograstim chez les patients âgés de plus de 55 ans recevant une chimiothérapie conventionnelle pour une leucémie aiguë myéloïde de novo, à l'exception des leucémies aiguës myéloïdes avec cytogénétique favorable : t (8;21), t (15;17) et inv (16). Dans ce sous-groupe de patients âgés de plus de 55 ans, le bénéfice de l'administration de ce médicament se traduit par l'accélération de la récupération neutrophile, l'augmentation du pourcentage de patients sans épisode infectieux, et la réduction de la durée des infections, de l'hospitalisation et de l'antibiothérapie IV. Cependant, ces résultats favorables n'ont été associés ni avec une diminution de l'incidence des infections sévères ou à pronostic vital, ni avec une diminution de la mortalité liée aux infections. Les données d'une étude contrôlée versus placebo, en double aveugle, conduite chez 446 patients souffrant de leucémie aiguë myéloïde de novo, ont montré que : • dans le sous-groupe de 99 patients avec cytogénétique favorable, la durée de survie sans événement était significativement plus courte dans le bras lénograstim que dans le bras placebo, et que la durée de la survie globale avait tendance à être plus courte dans le bras lénograstim que dans le bras placebo ;• ces résultats sur la survie ne sont pas retrouvés dans le sous-groupe de patients avec cytogénétique non favorable. |
La pharmacocinétique de ce médicament est dépendante de la dose et du temps. Au cours d'administrations répétées de ce médicament, le pic sérique à la fin de la perfusion IV ou après injection SC est proportionnel à la dose injectée, sans qu'un effet cumulatif n'ait pu être mis en évidence. A la dose recommandée, la biodisponibilité absolue de ce médicament est de 30 %. Le volume de distribution apparent (Vdss) est approximativement de 1 l/kg et le temps de présence moyen proche de 7 h après administration SC. La demi-vie sérique apparente de ce médicament par voie SC est d'environ 3-4 heures à l'état d'équilibre (administrations répétées) et plus courte (1-1,5 heure) après administrations IV répétées. La clairance plasmatique du rHuG-CSF est multipliée par 3 (de 50 à 150 ml/min) au cours d'administrations SC répétées. Le lénograstim est peu éliminé dans l'urine sous forme inchangée (moins de 1 % de la dose) car il doit être métabolisé en peptides endogènes. Le pic sérique du lénograstim est proche de 100 pg/ml/kg à la dose recommandée en sous-cutané après administrations répétées. Il existe une corrélation positive entre la dose et la concentration sérique de ce médicament et entre la réponse neutrophile et la quantité totale de lénograstim retrouvée dans le sérum. |
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. |
Durée de conservation : 2 ans. A conserver à une température ne dépassant pas + 30 °C. Ne pas congeler. Après reconstitution ou dilution : Une utilisation immédiate est recommandée. Toutefois, la stabilité en cours d'utilisation du produit reconstitué ou dilué a été démontrée pendant 24 heures entre + 2 °C et + 8 °C (au réfrigérateur). |
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés à la rubrique Modalités de manipulation et d'élimination. |
Tout produit ou solution non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. En raison d'un risque possible de contamination microbienne, la seringue préremplie de solvant est à usage unique. Instructions concernant la préparation : Les flacons de ce médicament sont à usage unique. ce médicament doit être reconstitué avant administration par voie sous-cutanée ou intraveineuse. Préparation de la solution reconstituée de ce médicament : • En utilisant l'aiguille 19G fournie dans l'emballage et la seringue préremplie à usage unique de solvant prête à l'emploi, ajouter de façon aseptique le contenu d'une seringue préremplie de solvant pour ce médicament au flacon de ce médicament.• Agiter doucement jusqu'à dissolution complète. Ne pas agiter vigoureusement.• La solution parentérale reconstituée doit être limpide et exempte de particules.• La solution reconstituée doit préférablement être utilisée immédiatement après la préparation. Pour les conditions de conservation du produit reconstitué/dilué, cf Modalités de conservation.Préparation pour administration sous-cutanée : • Préparer une solution reconstituée de ce médicament comme décrit ci-dessus.• En maintenant la seringue avec l'aiguille 19G insérée dans le flacon, prélever le volume nécessaire de la solution reconstituée du flacon. Retirer l'aiguille utilisée pour la reconstitution et adapter sur la seringue l'aiguille 26G fournie pour l'injection sous-cutanée.• Administrer immédiatement par voie sous-cutanée (pour les recommandations d'administration, cf Posologie et Mode d'administration).Préparation de la solution pour perfusion pour administration intraveineuse : Dans le cas d'une utilisation par voie intraveineuse, ce médicament doit être dilué après reconstitution. • Préparer une solution reconstituée de ce médicament comme décrit ci-dessus.• En maintenant la seringue avec l'aiguille insérée dans le flacon, prélever le volume nécessaire de la solution reconstituée du flacon.• Diluer la solution reconstituée de ce médicament à la concentration souhaitée en injectant le volume nécessaire soit dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 % soit dans une solution de glucose à 5 %.• Administrer par voie IV (pour les recommandations d'administration, cf Posologie et Mode d'administration).• ce médicament est compatible avec les dispositifs habituels pour administration injectable après dilution dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 % (poches en chlorure de polyvinyle ou flacons en verre) ou dans une solution de glucose à 5 % (flacons en verre).• Une dilution de lenograstim 13 millions UI/ml à une concentration finale de moins de 0,26 millions d'UI/ml (2 µg/ml) n'est pas recommandée. Un flacon de lenograstim 13 millions UI/ml reconstitué ne doit pas être dilué dans plus de 50 ml.Une dilution de lenograstim 34 millions UI/ml à une concentration finale de moins de 0,32 millions d'UI/ml (2,5 µg/ml) n'est pas recommandée. Un flacon de lenograstim 34 millions UI/ml reconstitué ne doit pas être dilué dans plus de 100 ml. |
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Forme galénique / Dosage : Poudre (blanche) et solvant (limpide et incolore) pour solution injectable SC ou pour perfusion IV à 33,6 MUI
Quantité par unité : Boîte de 1
Famille ATC : IMMUNOMODULATEURS/-STIMULANTS
Classe ATC : IMMUNOSTIMULANTS
Sous classe ATC : FACTEURS DE CROISSANCE