Forme galénique / Dosage : Solution injectable 100 UI Excipients : chlorure de zinc, glycérol, métacrésol, phénol, phosphate disodique dihydraté, hydroxyde de sodium et acide chlorhydrique (pour l'ajustement du pH), sulfate de protamine, eau ppi.1 ml de suspension contient 100 UI (équivalent à 3,5 mg) d'insuline isophane (NPH) humaine. 100 UI d'Insulatard contiennent approximativement 30 µmol de sodium, c'est-à-dire qu'Insulatard contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose et est donc essentiellement considéré « sans sodium ». * Produite dans Saccharomyces cerevisiae par la technique de l'ADN recombinant. Famille ATC : MEDICAMENTS EN CAS DE DIABETES Classe ATC : INSULINES ET ANALOGUES Sous classe ATC : INSULINES ET ANALOGUES POUR INJECTION, A ACTION RAPIDE Conditions de prescription : LISTE II Laboratoire : NOVO NORDISK |
Traitement du diabète. |
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• Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients (cf Composition). |
Avant de voyager dans des pays avec des fuseaux horaires différents, le patient devra consulter son médecin dans la mesure où il devra éventuellement prendre son insuline et ses repas à des horaires différents.Hyperglycémie : Une posologie inadaptée ou un arrêt du traitement, en particulier chez les diabétiques de type 1, peut entraîner une hyperglycémie et une acidocétose diabétique. En général, les premiers symptômes de l'hyperglycémie apparaissent progressivement, en quelques heures ou quelques jours. Il s'agit d'une sensation de soif, de mictions plus fréquentes, de nausées, de vomissements, de somnolence, de sécheresse et rougeur cutanées, de sécheresse buccale, de perte d'appétit et d'odeur acétonique de l'haleine. Dans le diabète de type 1, les épisodes hyperglycémiques non traités peuvent éventuellement conduire à une acidocétose diabétique, potentiellement létale. Hypoglycémie : L'omission d'un repas ou un exercice physique important non prévu peut entraîner une hypoglycémie. Une hypoglycémie peut survenir si la dose d'insuline est trop élevée pour les besoins du patient. En cas d'hypoglycémie ou si une hypoglycémie est suspectée, Actrapid, Mixtard ou Insulatard ne doit pas être injecté. Après stabilisation de la glycémie du patient, un ajustement de la dose devra être envisagé (cf Effets indésirables, Surdosage). Les patients dont le contrôle glycémique est nettement amélioré, par exemple dans le cadre d'une insulinothérapie intensifiée, peuvent constater un changement des signes précurseurs habituels d'hypoglycémie et doivent donc être avertis de cette éventualité. Les signes précurseurs habituels peuvent disparaître chez les patients présentant un diabète ancien. Les maladies concomitantes, en particulier les infections et états fébriles, augmentent généralement les besoins en insuline du patient. Les maladies concomitantes au niveau des reins, du foie ou des glandes surrénales, hypophysaire ou thyroïde peuvent nécessiter un ajustement de la dose d'insuline. Si le patient change de type d'insuline, les symptômes précurseurs d'hypoglycémie peuvent être modifiés ou devenir moins prononcés que ceux survenus avec leur précédente insuline. En remplacement d'autres insulines : En cas de changement de type ou de marque d'insuline, le patient devra faire l'objet d'un suivi médical attentif. Les changements de concentration, de marque (fabricant), de type, d'origine (animale, humaine ou analogue de l'insuline humaine) et/ou de méthode de fabrication (ADN recombinant ou insuline d'origine animale) peuvent nécessiter un changement de dose. Les patients qui passent à Actrapid, Mixtard ou Insulatard en remplacement d'un autre type d'insuline pourront nécessiter une augmentation du nombre d'injections quotidiennes ou une modification de la dose par rapport à leurs insulines habituelles. Si un ajustement de la posologie s'avère nécessaire, il pourra être effectué dès la première injection ou pendant les premières semaines ou les premiers mois. Réactions au site d'injection : Comme avec toute insulinothérapie, des réactions au site d'injection peuvent survenir et se traduisent par l'un des signes suivants : douleur, rougeur, urticaire, inflammation, ecchymose, tuméfaction et prurit. Une rotation continue des sites d'injection dans une même région peut aider à diminuer le risque de développer ces réactions. Ces réactions disparaissent généralement en l'espace de quelques jours à quelques semaines. Dans de rares cas, les réactions au site d'injection peuvent nécessiter l'arrêt d'Actrapid, de Mixtard ou d'Insulatard. Association d'Actrapid, Mixtard ou Insulatard avec la pioglitazone : Des cas d'insuffisance cardiaque ont été rapportés lorsque la pioglitazone était utilisée en association avec de l'insuline, en particulier chez les patients présentant des facteurs de risque de survenue d'une insuffisance cardiaque. Ceci doit être pris en compte si un traitement associant la pioglitazone et Actrapid, Mixtard ou Insulatard est envisagé. Si une telle association est instaurée, il sera nécessaire de surveiller, chez ces patients, la survenue de signes et de symptômes d'insuffisance cardiaque, de prise de poids et d'oedème. La pioglitazone devra être arrêtée si une aggravation des symptômes d'insuffisance cardiaque survient. |
Interactions médicamenteuses :Un certain nombre de médicaments sont connus pour interagir avec le métabolisme du glucose.• Les substances suivantes peuvent réduire les besoins en insuline du patient : antidiabétiques oraux, inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO), bêtabloquants, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC), salicylés, stéroïdes anabolisants et sulfamides.• Les substances suivantes peuvent augmenter les besoins en insuline du patient : contraceptifs oraux, thiazidiques, glucocorticoïdes, hormones thyroïdiennes, sympathomimétiques, hormone de croissance et danazol.• Les bêtabloquants peuvent masquer les symptômes d'hypoglycémie.• L'octréotide et le lanréotide peuvent accroître ou réduire les besoins en insuline.• L'alcool peut intensifier ou réduire l'effet hypoglycémiant de l'insuline. |
Fécondité :Les études de reproduction effectuées chez l'animal avec l'insuline humaine n'ont mis en évidence aucun effet indésirable sur la fécondité. Grossesse :Il n'existe aucune restriction au traitement du diabète par l'insuline pendant la grossesse, car l'insuline ne franchit pas la barrière placentaire. L'hypoglycémie et l'hyperglycémie, qui peuvent survenir lors d'un traitement mal contrôlé du diabète, accroissent toutes deux les risques de malformations et de mort in utero. Chez la femme enceinte diabétique, il est recommandé d'intensifier le contrôle glycémique et la surveillance tout au long de la grossesse ainsi qu'en cas de projet de grossesse. Les besoins en insuline chutent habituellement au cours du 1er trimestre puis augmentent au cours des 2e et 3e trimestres. Après l'accouchement, les besoins en insuline reviennent généralement rapidement au niveau antérieur à la grossesse. Allaitement :L'administration d'Actrapid, Mixtard ou Insulatard pendant l'allaitement ne fait l'objet d'aucune restriction. L'insulinothérapie de la mère qui allaite ne présente aucun risque pour le bébé. Il peut cependant être nécessaire d'adapter la dose d'Actrapid, Mixtard ou Insulatard. |
Pour les insulines, il n'existe pas de définition spécifique du surdosage. Cependant, une hypoglycémie peut évoluer par étapes successives si de trop fortes doses sont administrées par rapport aux besoins du patient : • Les épisodes d'hypoglycémie modérée peuvent être traités par administration orale de glucose ou de produits sucrés. On conseille donc aux patients diabétiques d'avoir toujours sur eux des produits sucrés.• Les épisodes d'hypoglycémie sévère, avec perte de connaissance, peuvent être traités par administration intramusculaire ou sous-cutanée de glucagon (0,5 à 1 mg) par une personne formée à cet effet, ou par administration intraveineuse de glucose par le personnel médical. Si le patient ne répond pas au glucagon dans un délai de 10 à 15 minutes, du glucose devra être administré par voie intraveineuse.Dès que le patient a repris connaissance, une prise orale de glucides est recommandée afin de prévenir une rechute. |
Classe pharmacothérapeutique : médicaments utilisés dans le diabète. • Actrapid : Insulines et analogues pour injection, d'action rapide, insuline (humaine). Code ATC : A10AB01.• Mixtard : Insulines et analogues pour injection, d'action intermédiaire et d'action rapide combinées, insuline (humaine). Code ATC : A10AD01.• Insulatard : Insulines et analogues pour injection, d'action intermédiaire, insuline (humaine). Code ATC : A10AC01.Mécanisme d'action et effets pharmacodynamiques : L'effet hypoglycémiant de l'insuline est dû à la liaison de l'insuline aux récepteurs des cellules musculaires et adipeuses, facilitant ainsi l'assimilation du glucose, et à l'inhibition simultanée de la production hépatique de glucose. • Actrapid :Un essai clinique mené dans une seule unité de soins intensifs traitant l'hyperglycémie (glycémie supérieure à 10 mmol/l) chez 204 patients diabétiques et 1344 patients non diabétiques subissant une intervention chirurgicale importante a montré que la normoglycémie (glycémie entre 4,4 et 6,1 mmol/l), obtenue par administration d'Actrapid par voie intraveineuse, réduisait la mortalité de 42 % (8 % contre 4,6 %).Actrapid est une insuline d'action rapide.Actrapid commence à agir dans les 30 minutes qui suivent l'injection, son effet maximum apparaît de 1,5 à 3,5 heures après l'injection, et sa durée d'action est environ de 7 à 8 heures.• Mixtard :Mixtard est une insuline d'action mixte.Mixtard commence à agir dans les 30 minutes qui suivent son injection. Son effet maximum apparaît dans les 2 à 8 heures après injection. Sa durée d'action peut atteindre 24 heures.• Insulatard :Insulatard est une insuline d'action prolongée.Insulatard commence à agir 1 heure et demie après l'injection, son effet maximum apparaît en 4 à 12 heures, et sa durée d'action est d'environ 24 heures. |
Dans la circulation sanguine, l'insuline a une demi-vie de quelques minutes. Par conséquent, le profil d'action d'une préparation d'insuline est uniquement déterminé par ses caractéristiques d'absorption. Ce processus est influencé par plusieurs facteurs (par exemple la dose d'insuline, la voie et le site d'injection, l'épaisseur du tissu adipeux sous-cutané, le type de diabète). La pharmacocinétique des insulines est par conséquent impactée par les variations intra et interindividuelles significatives. Absorption : • Actrapid : La concentration plasmatique maximale est atteinte 1,5 à 2,5 heures après l'administration sous-cutanée.• Mixtard : Le profil d'absorption est dû au fait que le produit est un mélange d'insulines à absorption rapide et prolongée respectivement. La concentration plasmatique maximale de l'insuline d'action rapide est atteinte 1,5 à 2,5 heures après l'administration sous-cutanée.• Insulatard : La concentration plasmatique maximale de l'insuline est atteinte 2 à 18 heures après l'administration sous-cutanée.Distribution : Aucune forte liaison aux protéines plasmatiques, à l'exception d'éventuels anticorps anti-insuline présents dans la circulation, n'a été observée. Métabolisme : L'insuline humaine serait dégradée par une insuline-protéase ou par des enzymes de dégradation de l'insuline et, peut-être, par une protéine disulfure isomérase. Plusieurs sites de clivage (hydrolyse) sur la molécule d'insuline humaine ont été proposés. Aucun des métabolites formés après clivage n'est actif. Élimination : • La demi-vie terminale est déterminée par la vitesse d'absorption à partir du tissu sous-cutané. La demi-vie terminale (t½) mesure donc l'absorption plutôt que l'élimination de l'insuline du plasma (dans la circulation sanguine, l'insuline a une t½ de quelques minutes).• Actrapid : Les études ont mis en évidence une demi-vie terminale de 2 à 5 heures environ.• Mixtard, Insulatard : Les études ont mis en évidence une demi-vie terminale de 5 à 10 heures environ.Population pédiatrique (Actrapid) : Le profil pharmacocinétique d'Actrapid a été étudié chez un petit nombre (n = 18) d'enfants (âgés de 6 à 12 ans) et d'adolescents (âgés de 13 à 17 ans) diabétiques. Quoique limitées, les données suggèrent que le profil pharmacocinétique observé chez les enfants et les adolescents pourrait être similaire à celui des adultes. Cependant, il y avait des différences entre les groupes d'âge en ce qui concerne la Cmax, indiquant qu'il est toujours important d'effectuer une titration de dose individuelle. |
Les capacités de concentration et les réflexes du patient peuvent être diminués en cas d'hypoglycémie. Ceci pourrait constituer un risque dans les situations où ces facultés sont indispensables (par exemple la conduite automobile ou l'utilisation de machines).Les patients doivent être informés des précautions à prendre afin d'éviter toute hypoglycémie pendant la conduite de véhicules. Ceci est particulièrement important chez les patients peu ou mal familiarisés avec les signes précurseurs d'hypoglycémie ou sujets à de fréquents épisodes hypoglycémiques. Dans de telles circonstances, l'aptitude à conduire des véhicules doit être réévaluée. |
Durée de conservation avant ouverture : 30 mois. A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler. En cours d'utilisation ou gardé sur soi en réserve : Le produit doit être conservé pendant une durée maximale de 6 semaines, à une température ne dépassant pas 25 °C (flacons) ou 30 °C (cartouches et stylos). Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler. Conserver les flacons ou les cartouches dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière. Conserver le capuchon sur les stylos (FlexPen et InnoLet) à l'abri de la lumière. |
Les insulines doivent être mélangées uniquement avec des constituants avec lesquels leur compatibilité est connue. Actrapid : Les médicaments mélangés à la solution d'insuline peuvent entraîner une dégradation de l'insuline, par exemple si le médicament contient des thiols ou des sulfites. Mixtard, Insulatard : Les suspensions d'insuline ne doivent pas être ajoutées aux solutés de perfusion. |
Les aiguilles, les seringues (Actrapid en flacon, Mixtard et Insulatard en flacon) ne doivent pas être partagés. Le patient doit être averti qu'il faut jeter l'aiguille et la seringue après chaque injection. Actrapid Penfill, Insulatard Penfill, Insulatard FlexPen et Insulatard InnoLet ne doivent pas être partagés et la cartouche ne doit pas être reremplie. Actrapid, Mixtard et Insulatard ne doivent pas être utilisés s'ils ont été congelés. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. Actrapid, Actrapid Penfill : Actrapid et Actrapid Penfill ne doivent pas être utilisés si la solution n'est pas limpide, incolore et aqueuse. En cas d'urgence survenant chez un utilisateur d'Actrapid Penfill (hospitalisation ou dysfonctionnement du stylo à insuline), Actrapid peut être aspiré de la cartouche à l'aide d'une seringue à insuline graduée à 100 unités. Mixtard, Insulatard : • Après avoir sorti Mixtard ou Insulatard du réfrigérateur, il est recommandé d'attendre que Mixtard ou Insulatard arrive à température ambiante avant de remettre l'insuline en suspension, comme indiqué dans les instructions concernant la première utilisation.• Ne pas utiliser ce médicament si le liquide remis en suspension n'est pas uniformément blanc et opaque. |
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Forme galénique / Dosage : Solution injectable 100 UI
Excipients : chlorure de zinc, glycérol, métacrésol, phénol, phosphate disodique dihydraté, hydroxyde de sodium et acide chlorhydrique (pour l'ajustement du pH), sulfate de protamine, eau ppi.1 ml de suspension contient 100 UI (équivalent à 3,5 mg) d'insuline isophane (NPH) humaine. 100 UI d'Insulatard contiennent approximativement 30 µmol de sodium, c'est-à-dire qu'Insulatard contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose et est donc essentiellement considéré « sans sodium ». * Produite dans Saccharomyces cerevisiae par la technique de l'ADN recombinant.
Quantité par unité : Flacon de 10 ml
Famille ATC : MEDICAMENTS EN CAS DE DIABETES
Classe ATC : INSULINES ET ANALOGUES
Sous classe ATC : INSULINES ET ANALOGUES POUR INJECTION, A ACTION RAPIDE
Conditions de prescription : LISTE II
Laboratoire : NOVO NORDISK