Forme galénique / Dosage : Poudre pour solution injectable (IV) 100 mg Excipients : mannitol. Famille ATC : INHIBITEURS CALCIQUES Classe ATC : INHIBITEURS CALCIQUES SELECTIFS A EFFETS CARDIAQUES DIRECTS Sous classe ATC : DERIVES DE LA BENZOTHIAZEPINE Conditions de prescription : LISTE I Soumis à prescription médical Laboratoire : SANOFI-AVENTIS |
Diltiazem 100 mg : • Prévention de l'ischémie myocardique au cours de l'anesthésie générale de patients coronariens, lors d'interventions non cardiaques, pendant la période péri et postopératoire, chez les patients qui recevaient antérieurement un traitement oral par inhibiteurs calciques, bêtabloquants ou dérivés nitrés.Diltiazem 25 mg :• Traitement de la crise de tachycardie jonctionnelle paroxystique.• Prévention de l'ischémie myocardique au cours de l'anesthésie générale de patients coronariens, lors d'interventions non cardiaques, pendant la période péri et postopératoire, chez les patients qui recevaient antérieurement un traitement oral par inhibiteurs calciques, bêtabloquants ou dérivés nitrés. |
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Classification des effets indésirables selon les fréquences attendues : très fréquent (>= 1/10) ; fréquent (>= 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100) ; rare (>= 1/10 000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.Affections cardiaques : • Fréquent : blocs auriculoventriculaires (pouvant être de 1er, 2e ou 3e degré ; possibles blocs de branche), palpitations.• Peu fréquent : bradycardie.• Fréquence indéterminée : blocs sino-auriculaires et insuffisance cardiaque congestive.Affections vasculaires : • Les manifestations correspondant à une vasodilatation (céphalées, bouffées vasomotrices et en particulier oedème des membres inférieurs) sont dose-dépendantes, liées à l'activité pharmacologique du principe actif. Elles surviennent plus volontiers chez le sujet âgé.• Fréquent : bouffées vasomotrices.• Peu fréquent : hypotension orthostatique.• Fréquence indéterminée : vascularites (incluant vascularite leucocytoclastique) ; hypotension artérielle, parfois mal tolérée.Affections gastro-intestinales : • Fréquent : constipation, dyspepsies, épigastralgie, nausées.• Peu fréquent : vomissements, diarrhée.• Rare : sécheresse buccale.• Fréquence indéterminée : hyperplasie gingivale.Affections de la peau et du tissu sous-cutané : • Fréquent : érythèmes.• Rare : urticaires.• Fréquence indéterminée : oedème de Quincke, rash, érythème polymorphe (notamment syndrome de Stevens-Johnson et nécrose épidermique toxique), dermatite exfoliative, pustuloses exanthématiques aiguës généralisées, réactions de photosensibilité (notamment kératose lichénoïde sur les zones de peau exposées au soleil), transpiration, érythèmes pouvant éventuellement être fébriles et/ou desquamatifs.Affections hépatobiliaires : • Peu fréquent : des augmentations isolées, modérées et, en règle générale, transitoires, des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, LDH, phosphatase alcaline) ont été observées à la période initiale du traitement.• Fréquence indéterminée : hépatites cliniques réversibles à l'arrêt du traitement.Affections du système nerveux : • Fréquent : maux de tête, vertiges.• Fréquence indéterminée : symptômes extrapyramidaux généralement réversibles à l'arrêt du traitement.Affections psychiatriques : • Peu fréquent : nervosité, insomnie.• Fréquence indéterminée : changements d'humeur (notamment dépression).Affections du système de reproduction : • Fréquence indéterminée : gynécomasties généralement réversibles à l'arrêt du traitement.Troubles généraux et anomalies au site d'administration : • Très fréquent : oedèmes des membres inférieurs.• Fréquent : malaise, asthénie.Affections du sang et du système lymphatique : • Fréquence indéterminée : thrombocytopénie. |
• Hypersensibilité au diltiazem ou à l'un des excipients.• Dysfonctionnements sinusaux non appareillés.• Blocs auriculoventriculaires du 2e et 3e degré non appareillés.• Insuffisance ventriculaire gauche avec stase pulmonaire.• Bradycardie sévère (inférieure ou égale à 40 battements par minute).• Fibrillations ou flutters auriculaires avec syndrome de préexcitation ventriculaire (syndrome de Wolf-Parkinson-White), surtout si la période réfractaire de la voie accessoire est courte (syndrome de l'intervalle PR court).• Hypotension artérielle associée à une hypovolémie et (ou) à une insuffisance cardiaque.• Choc cardiogénique.• Dantrolène en perfusion, pimozide, cisapride, dihydroergotamine, ergotamine, nifédipine, sertindole. |
• Le chlorhydrate de diltiazem est généralement déconseillé dans les cas suivants : • En association avec l'esmolol (en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche), les bêtabloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol), les autres bêtabloquants, le triazolam, l'amiodarone, l'ivabradine.• Chez la femme enceinte ou susceptible de l'être (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).• Une surveillance doit être exercée chez les patients présentant une altération de la fonction ventriculaire gauche, une bradycardie (risque de majoration), un bloc auriculoventriculaire du 1er degré à l'électrocardiogramme (risque de majoration et, exceptionnellement, de bloc complet). En revanche, pas de précaution particulière en cas de bloc de branche isolé.• En cas de cardiomégalie, d'insuffisance cardiaque ou d'hypotension artérielle (dans la mesure où celle-ci n'est pas liée à une hypovolémie et/ou à une insuffisance cardiaque : cf Contre-indications), le traitement ne devra être administré qu'à l'hôpital.• Sujets âgés et patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale : une augmentation des concentrations plasmatiques du diltiazem peut être attendue (données basées sur l'utilisation du diltiazem par voie orale).Il est recommandé d'être particulièrement attentif aux contre-indications et précautions d'emploi, et d'exercer une surveillance attentive, en particulier de la fréquence cardiaque et de l'électrocardiogramme, en début de traitement.• L'injection rapide de diltiazem est susceptible d'entraîner une chute de tension et une bradycardie importante.• En cas d'anesthésie générale, informer l'anesthésiste de la prise du médicament.• L'effet hypotenseur du produit doit rendre très prudent vis-à-vis de l'utilisation simultanée de dérivés nitrés par voie IV pendant l'anesthésie.• Au cours de l'anesthésie générale, le diltiazem entraîne généralement une baisse modérée de la pression artérielle et des résistances vasculaires systémiques et un léger ralentissement de la fréquence cardiaque. La vasodilatation induite par les anesthésiques pourrait être potentialisée par le diltiazem. Leur dose doit être adaptée à la réponse hémodynamique.• Les antagonistes des canaux calciques, tels que le diltiazem, peuvent être associés à des troubles de l'humeur, notamment la dépression.• Comme les autres antagonistes des canaux calciques, le diltiazem a un effet inhibiteur sur la motilité intestinale. Par conséquent, il doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant un risque de développer une obstruction intestinale. |
Interactions médicamenteuses :Médicaments antiarythmiques : De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques. L'association d'antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s'avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG. L'association d'antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol...) est contre-indiquée. L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnel, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques. L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculoventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l'ECG (amiodarone, bépridil, cibenzoline, diltiazem, disopyramide, dofétilide, flécaïnide, hydroquinidine, ibutilide, lidocaïne, mexilétine, propafénone, quinidine, sotalol, vérapamil). Médicaments bradycardisants : De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêtabloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques, etc. Contre-indiquées :• Cisapride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.• Dantrolène administré par perfusion : chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.• Dihydroergotamine : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).• Ergotamine : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).• Nifédipine : augmentation importante des concentrations de nifédipine par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec risque d'hypotension sévère.• Pimozide : risque majoré de trouble du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.• Sertindole : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.Déconseillées :• Amiodarone : risque de bradycardie ou de bloc auriculoventriculaire. Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et ECG continu.• Bêtabloquants (sauf esmolol) : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire, et défaillance cardiaque. Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.• Bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) : effet inotrope négatif avec risque de décompensation de l'insuffisance cardiaque, troubles de l'automatisme (bradycardie, arrêt sinusal) et troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire.• Esmolol en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire, et défaillance cardiaque.• Ivabradine : augmentation des concentrations plasmatiques de l'ivabradine et de ses effets indésirables, notamment cardiaques (inhibition de son métabolisme hépatique par le diltiazem), qui s'ajoutent aux effets bradycardisants de ces molécules.• Triazolam : augmentation des concentrations plasmatiques de triazolam par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation.Nécessitant des précautions d'emploi :• Alfentanil : augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Adapter la posologie de l'analgésique en cas de traitement par le diltiazem.• Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques : diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.• Atorvastatine : risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant. Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce type d'interaction.• Baclofène : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.• Buspirone : augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec augmentation de ses effets indésirables. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la buspirone si nécessaire.• Dronédarone : risque de bradycardie ou de bloc auriculoventriculaire, notamment chez le sujet âgé. Par ailleurs, légère augmentation des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme par l'antagoniste des canaux calciques. Débuter le traitement par l'antagoniste calcique aux posologies minimales recommandées et ajuster les doses en fonction de l'ECG.• Esmolol, en cas de fonction ventriculaire gauche normale : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire, et défaillance cardiaque. Surveillance clinique et ECG.• Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus) : augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par diminution de son métabolisme. Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.• Midazolam : augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation. Surveillance clinique et réduction de la posologie pendant le traitement par le diltiazem.• Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (sauf pimozide, cisapride) : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) ; antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol) ; certains neuroleptiques : phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, fluphénazine, lévomépromazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), pimozide, pipampérone, pipotiazine, zuclopenthixol ; autres : bépridil, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.• Rifampicine : diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.• Simvastatine : risque majoré d'effets indésirables (dose-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant. Ne pas dépasser la posologie de 20 mg/j de simvastatine ou utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.A prendre en compte : • Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine) : majoration de l'effet hypotenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré.• Amifostine : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.• Antidépresseurs imipraminiques : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.• Antihypertenseurs alphabloquants : majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.• Autres bradycardisants : risque de bradycardie excessive (addition des effets).• Clonidine, guanfacine : troubles de l'automatisme (troubles de la conduction auriculoventriculaire par addition des effets négatifs sur la conduction).• Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) et minéralocorticoïdes : diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).• Neuroleptiques : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.• Pilocarpine : risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).• Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique. |
Grossesse :Les études effectuées chez l'animal (rat, souris, lapin) ont mis en évidence un effet tératogène. Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu'il est administré pendant la grossesse. En conséquence, l'utilisation du chlorhydrate de diltiazem est déconseillée pendant la grossesse et également chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception. Allaitement :Le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel. Toutefois, l'allaitement lors d'un traitement par le diltiazem est à éviter. Si l'utilisation du diltiazem est nécessaire, l'alimentation du nourrisson devra être réalisée par une méthode alternative. |
Le tableau clinique de l'intoxication aiguë massive peut comporter une hypotension marquée, pouvant aller jusqu'au collapsus, une bradycardie sinusale avec ou sans dissociation isorythmique et des troubles de la conduction auriculoventriculaire.Le traitement à entreprendre en milieu hospitalier comprendra une diurèse osmotique. Les troubles de la conduction peuvent bénéficier d'un entraînement électrosystolique temporaire.Les antidotes proposés sont : l'atropine, l'adrénaline, les substances vasopressives, les agents inotropes et chronotropes positifs, le glucagon et le gluconate de calcium en perfusion. |
Antagoniste calcique sélectif à effets cardiaques directs, dérivé de benzothiazépine (C08DB01 : système cardiovasculaire). Le diltiazem freine l'entrée du calcium transmembranaire au niveau de la fibre musculaire myocardique et de la fibre musculaire lisse des vaisseaux et diminue ainsi la quantité de calcium intracellulaire atteignant les protéines contractiles. Chez l'animal : Le diltiazem augmente le débit coronaire sans entraîner de phénomène de vol coronarien. Il agit sur les petites artères coronaires, sur les gros troncs, sur les artères collatérales. Cet effet vasodilatateur, qui s'exerce de façon modérée sur les territoires artériels systémiques périphériques, s'observe à des doses qui ne sont pas inotropes négatives. La limitation de la taille de l'infarctus a été démontrée sur plusieurs modèles animaux. Un effet antiarythmique au niveau jonctionnel ainsi que la prévention d'arythmies ventriculaires d'origine ischémique ont également été démontrés. Chez l'homme : Les études réalisées avec le diltiazem injectable ont mis en évidence les propriétés suivantes : • une action antiarythmique au niveau jonctionnel,• une action bénéfique dans l'ischémie myocardique : baisse de la consommation d'oxygène, augmentation du débit coronaire, levée du spasme coronarien, protection myocardique au cours de la chirurgie cardiaque extracorporelle,• le diltiazem n'a pas d'action sur la conduction intraventriculaire, ni d'action sur la conduction antérograde et rétrograde des voies accessoires,• chez le sujet normal, le diltiazem est bradycardisant et allonge discrètement la conduction intranodale. |
Chez l'homme, après administration par voie intraveineuse, la demi-vie de distribution du diltiazem est de 25 à 30 minutes. Le diltiazem est lié aux protéines dans la proportion de 80 à 85 %. Le produit est essentiellement métabolisé par le foie ; son principal métabolite actif est le désacétyl diltiazem. La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 3 heures. On ne retrouve que 3 %, en moyenne, de la dose administrée, sous forme de diltiazem inchangé dans les urines. |
Sur la base des effets indésirables rapportés tels que les vertiges (fréquents), les malaises (fréquents), l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée. Néanmoins, aucune étude n'a été réalisée. |
Diltiazem 25 mg : • Les solutions de chlorhydrate de diltiazem à 1 % sont stables en solution salée isotonique (à 0,9 %) et en solution glucosée isotonique (à 5 %) pendant une période de 5 jours.• Par ailleurs, il n'a pas été constaté d'incompatibilité physicochimique lorsque le chlorhydrate de diltiazem (50 mg) est mélangé à une solution de xylocaïne (1 g), d'héparine (175 mg) ou de chlorure de potassium (2 g), chacune d'entre elles ayant été préparée individuellement ou ensemble dans 500 ml de solution salée ou glucosée isotonique.• Enfin, il n'a pas été constaté d'incompatibilité physicochimique avec les matériaux de tubulure. |
Pas d'exigences particulières. |
Forme galénique / Dosage : Poudre pour solution injectable (IV) 100 mg
Excipients : mannitol.
Quantité par unité : Boîtes de 20.
Famille ATC : INHIBITEURS CALCIQUES
Classe ATC : INHIBITEURS CALCIQUES SELECTIFS A EFFETS CARDIAQUES DIRECTS
Sous classe ATC : DERIVES DE LA BENZOTHIAZEPINE
Conditions de prescription : LISTE I Soumis à prescription médical
Laboratoire : SANOFI-AVENTIS