Forme galénique / Dosage : Comprimé 50 mg Famille ATC : Analgésiques Classe ATC : OPIACES Sous classe ATC : AUTRES OPIACES Prix public (FCFA) : 2075 |
Traitement des douleurs modérées à sévères. |
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Il est à noter des cas de : • troubles neuropsychiques (en fonction de la réactivité individuelle et principalement chez les personnes âgées) à type de confusion et, exceptionnellement, à type d'hallucination et/ou délire ;• convulsions, principalement après l'administration de doses élevées ou après un traitement concomitant par des médicaments qui peuvent abaisser le seuil épileptogène ou qui déclenchent eux-mêmes des convulsions (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).Les effets indésirables le plus fréquemment rencontrés sont ceux de la classe des opiacés tels que : • nausées, vomissements ;• somnolence, céphalées, vertiges, hypersudation, sensation de malaise ;• sécheresse buccale ;• constipation en cas de prise prolongée.Plus rarement ont été rapportés : • douleurs abdominales, rash, asthénie, euphorie, troubles mineurs de la vision ;• troubles de la régulation cardiovasculaire : tachycardie, hypotension, palpitations, élévation de la pression artérielle.Très rarement ont été rapportés : • réaction anaphylactique à type d'urticaire, d'oedème de Quincke, de bronchospasme ainsi que des cas exceptionnels de choc anaphylactique pouvant être fatal ;• troubles mictionnels à type de dysurie et/ou de rétention urinaire ;• troubles de la fréquence respiratoire. Une dépression respiratoire peut survenir si les doses administrées dépassent largement les doses recommandées ou si d'autres médicaments dépresseurs centraux sont administrés de façon concomitante ;• cas de dépendance, de syndrome de sevrage après utilisation au long cours, comportant des symptômes tels que : agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.• D'autres symptômes de sevrage ont été rarement rapportés, incluant attaque de panique, anxiété sévère, hallucinations, paresthésies, acouphènes, autres troubles du SNC.Dans quelques cas isolés, une augmentation des enzymes hépatiques a été rapportée lors de l'utilisation thérapeutique du tramadol. |
• Hypersensibilité au tramadol ou à l'un des excipients (cf Composition).• Intoxications aiguës par l'alcool, les hypnotiques, les analgésiques, les opioïdes ou les aytres psychotropes.• Patients traités simultanément ou qui ont été traités dans les 14 jours précédents par les inhibiteurs de la MAO (cf Interactions).• Patients épileptiques non contrôlés par un traitement.• Traitement de sevrage des toxicomanes. |
Mises en garde :• L'utilisation prolongée peut éventuellement conduire à un état de dépendance. Chez les patients prédisposés, le traitement doit se faire sous surveillance médicale stricte.• Le tramadol n'est pas adapté au traitement de sevrage ou de substitution chez les patients présentant une dépendance aux opioïdes. Bien qu'agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes de sevrage de la morphine.• Des convulsions ont été rapportées chez des patients recevant du tramadol aux doses recommandées. Le risque de convulsions est accru si les doses de tramadol dépassent la limite supérieure de la dose quotidienne recommandée (400 mg pour la Gélule/Comprimé; 8 mg/kg/jour sans dépasser 400 mg par jour pour la solution buvable ; 600 mg pour la solution injectable). Le tramadol peut, en outre, accroître le risque de convulsions chez les patients prenant d'autres produits qui abaissent le seuil épileptogène (cf Interactions). Les patients épileptiques contrôlés ou les patients susceptibles de présenter des convulsions ne devront être traités par le tramadol qu'en cas de nécessité absolue.• La prise d'alcool pendant le traitement est déconseillée.Solution buvable : L'entourage de l'enfant devra être informé que cette solution buvable doit être mise hors de portée des enfants (sous clé) afin d'éviter un surdosage accidentel très grave (cf Surdosage). Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase. Ce médicament contient de l'huile de ricin et peut provoquer des troubles digestifs (effet laxatif léger, diarrhée). Précautions d'emploi :• Le tramadol ne doit être utilisé qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque, suivant l'origine de la douleur et le profil du patient (cf Sécurité préclinique).• Le tramadol doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une hypertension intracrânienne, un traumatisme crânien, une altération de la conscience sans cause évidente, des troubles du centre ou de la fonction respiratoire.Solution buvable : Tenir compte de la teneur en sodium de ce médicament chez les personnes suivant un régime hyposodé strict (cf Composition). |
Interactions médicamenteuses :Contre-indiquées :• IMAO non sélectifs (iproniazide) : risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma. En cas de traitement récent par les IMAO, respecter un délai de 15 jours avant la mise en route d'un traitement par tramadol.• IMAO sélectifs A (moclobémide, toloxatone) : par extrapolation à partir des IMAO non sélectifs, risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.• IMAO sélectifs B (sélégiline) : manifestations d'excitation centrale évoquant un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.• Linézolide (par extrapolation à partir des IMAO non sélectifs) : risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.Déconseillées :• Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) : diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.• Alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif des analgésiques morphiniques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.• Carbamazépine : risque de diminution des concentrations plasmatiques de tramadol.• Naltrexone : risque de diminution de l'effet antalgique. Si nécessaire, augmenter les doses du dérivé morphinique.A prendre en compte : • Autres analgésiques morphiniques agonistes, antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine), antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine) : risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.• Benzodiazépines : risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.• Barbituriques : risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.• Autres médicaments sédatifs : autres analgésiques morphiniques, barbituriques, benzodiazépines, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1 sédatifs, anxiolytiques autres que benzodiazépines (méprobamate), hypnotiques, neuroleptiques, antihypertenseurs centraux, thalidomide, baclofène : majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.• Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (citalopram, escitalopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, sertraline) : risque d'apparition de convulsions et/ou d'un syndrome sérotoninergique.• Venlafaxine : risque d'apparition de convulsions et/ou d'un syndrome sérotoninergique.• Médicaments abaissant le seuil épileptogène, notamment les antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénone), la méfloquine, le bupropion : risque accru de convulsions. |
Grossesse :Dans l'espèce humaine, il n'existe pas de données suffisantes pour évaluer l'effet tératogène du tramadol au cours du 1er trimestre de la grossesse. Une foetotoxicité due à une toxicité maternelle a été observée. Il est préférable de ne pas utiliser Tramadol pendant le 1er trimestre de la grossesse. A partir du 2e trimestre, une utilisation prudente est ponctuellement possible. Comme pour les autres antalgiques opiacés : Durant le dernier trimestre, l'utilisation chronique du tramadol peut induire, quelle que soit la dose, un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. A la fin de la grossesse, des doses élevées, même pour un traitement de courte durée, peuvent entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Allaitement :Environ 0,1 % de la dose de tramadol administrée à la mère est sécrétée dans le lait. Une administration ponctuelle de tramadol semble être sûre pour le nouveau-né. Si un traitement est nécessaire pendant plusieurs jours, l'allaitement doit être interrompu. En cas de traitement au long cours par tramadol, l'allaitement est contre-indiqué (cf Contre-indications). |
Les signes de surdosage sont : myosis, vomissements, collapsus cardiovasculaire, dépression respiratoire pouvant aller jusqu'à l'arrêt respiratoire, coma et convulsions. Les premiers gestes thérapeutiques seront le maintien des fonctions respiratoire et cardiovasculaire et le transfert en urgence en milieu hospitalier.La naloxone peut être utilisée en cas de dépression respiratoire, sous couvert d'un contrôle des fonctions respiratoires.Le diazépam peut être utilisé en cas de convulsions.Le tramadol est peu ou pas dialysable.Solution buvable : Attention, le flacon contenant une dose totale de 1 g de chlorhydrate de tramadol, l'ingestion accidentelle d'une quantité importante du flacon représente un risque grave pour le jeune enfant. |
Autres opioïdes (code ATC : N02AX02). Le tramadol est un analgésique central dont l'efficacité est due à la synergie, aux doses thérapeutiques : • d'un effet opioïde dû à la fixation sur les récepteurs opioïdes de type µ ;• d'un effet monoaminergique central dû à une inhibition du recaptage de la noradrénaline et de la sérotonine, mécanisme impliqué dans le contrôle de la transmission nociceptive centrale.Comme les autres produits de cette classe, le tramadol possède des propriétés antitussives. Les effets sur le tractus gastro-intestinal sont faibles aux doses thérapeutiques. Les effets dépresseurs respiratoires du tramadol sont moindres que ceux de la morphine. Les études réalisées chez l'animal ont montré un potentiel de dépendance réduit par rapport à celui de la morphine, et un potentiel de tolérance très faible. |
Chez l'enfant : Des études de pharmacocinétique chez l'enfant ont montré que les propriétés pharmacocinétiques du tramadol chez l'enfant sont très proches de celles de l'adulte. Chez l'adulte : • Gélule/Compriméet solution buvable :Après administration orale unique d'une dose de 50 à 100 mg, la biodisponibilité est comprise entre 70 et 90 %.Après administration orale, répétée toutes les 6 heures, de 50 à 100 mg, l'état d'équilibre est rapidement atteint en 36 heures environ et la biodisponibilité augmente, dépassant 90 %.Le pic sérique après administration orale de 100 mg de tramadol est d'environ 300 ng/ml (Cmax) et est atteint après environ 2 heures (Tmax).• Solution injectable : après administration intraveineuse, la décroissance des concentrations plasmatiques suit une phase initiale de distribution brève puis une phase de distribution plus lente dans les tissus appartenant au compartiment périphérique. Une heure après injection de 100 mg de tramadol, les concentrations sériques se situent entre 400 et 500 ng/ml.• Pour toutes les formes :La liaison aux protéines plasmatiques est de 20 %, et le volume de distribution est important (3 à 4 l/kg).Le tramadol traverse la barrière placentaire et passe en très faible quantité dans le lait maternel (environ 0,1 % de la dose maternelle administrée).La demi-vie d'élimination est comprise entre 5 et 7 heures chez le volontaire sain ; 90 % du tramadol est métabolisé, principalement au niveau du foie ; un des métabolites déméthylés possède un effet analgésique ; sa demi-vie est du même ordre que celle du tramadol.Le tramadol et ses métabolites sont presque totalement excrétés par voie rénale (95%). Le reste est éliminé dans les fèces.La pharmacocinétique du tramadol n'est que très peu modifiée par l'âge du patient ; chez le sujet âgé de plus de 75 ans, la demi-vie est légèrement augmentée.Chez l'insuffisant rénal, la clairance du tramadol est diminuée parallèlement à la clairance de la créatinine ; la demi-vie est en moyenne de 12 heures.Chez l'insuffisant hépatique, la clairance du tramadol est diminuée, en fonction de la sévérité de l'insuffisance hépatique. |
L'altération possible de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines, notamment en cas d'absorption concomitante de boissons alcoolisées ou de médicaments dépresseurs du système nerveux central. |
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Forme galénique / Dosage : Comprimé 50 mg
Quantité par unité : Boîte de 10
Famille ATC : Analgésiques
Classe ATC : OPIACES
Sous classe ATC : AUTRES OPIACES
Prix public (FCFA) : 2075